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Les actualités du MC dans le monde

 

L'expansion encourageante du MC en Afrique
Carte de Togo, 4 diocèses

Carte de l'Afrique du Sud

Du 31 mars au 3 avril 2011, le Mouvement des Cursillos sera introduit dans un quatrième diocèse du TOGO: le diocèse de Sokodé.  Avec les deux du BÉNIN, ce sera le sixième diocèse à adopter le Cursillo, après sept ans de présence en Afrique de l'Ouest francophone. De plus, le Comité du MCFC qui voit à répondre aux demandes d’expansion du MC dans la francophonie, reçoit des demandes de fondation dans d’autres pays africains, dont deux très sérieuses qui pourraient se concrétiser avant longtemps.

Un courriel reçu récemment nous apprenait également que la fondation en AFRIQUE DU SUD, en juin 2009, a déjà rejoint un deuxième diocèse et pourrait s'implanter dans un troisième avant la fin de l’année.

En GUINÉE ÉQUATORIALE, le MC est implanté depuis 1960 et y est très actif dans tous ses diocèses. Lors de sa visite apostolique à Bata (Guinée Equatoriale) le 18 février 1982, le Pape Jean-Paul-II souligna la contribution très spéciale du MC à la vie de l'Église dans ce pays:

"Vous, les laïcs engagés dans les mouvements apostoliques, en particulier dans le Cursillo, vous offrez une contribution de plus en plus décisive à la vie de l'Eglise sans vous laisser décourager par les difficultés qui se dressent sur votre chemin".
(Trad. de https://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/1982/documents/hf_jp-ii_hom_19820218_bata-guinea_sp.html)

Au cours des années 60, plusieurs cursillos de fondation ont aussi été donnés dans d'autres pays africains:
- au MAROC en 1962, et le MC y fut actif jusqu'au départ des Européens après l'accession à l'indépendance;
- dans les colonies portugaises du MOZAMBIQUE et d'ANGOLA, en 1963;
- dans les colonies anglaises de TANZANIE, en 1965, et de RHODÉSIE (aujourd'hui ZIMBABWÉ), en 1966. Malheureusement nous ne connaissons pas l'évolution et l'état actuel du MC dans ces derniers pays.

Chose certaine, le développement que connaît le Mouvement des Cursillos dans les pays que nous avons mentionnés plus haut est fort encourageant! Nous nous en réjouissons d’autant plus que nous sommes convaincus de deux choses :

  1. que l’avenir du Catholicisme repose en bonne partie sur l'essor extraordinaire qu'il connait de plus en plus sur le continent africain.

    Nous vous invitons à lire à ce sujet l’entrevue que Mgr O'Reilly, ancien supérieur-général des Missions africaines, a accordé à Zenit le 13 décembre 2010: L’Eglise d’Afrique est-elle l’avenir du catholicisme ? C'est vraimment à lire!

  2. que le Mouvement des Cursillos -- comme l'a constaté le Pape Jean-Paul II en Guinée Équatoriale -- peut apporter "une contribution décisive à la vie de l'Église" en Afrique en y formant des laîcs témoins de l’amour de Dieu et qui s’impliquent dans leurs milieux.

Dieu soit loué pour l'expansion du Mouvement des Cursillos en Afrique!

Un autre pionnier du MC disparaît: Guillermo Payeras

Plaque commémorative du 1er cursillo
À l'entrée du Monastère San Honorato à Majorque, plaque commémorative du cursillo #1, en janvier 1949. Le P. Guillermo Payeras en était l'Animateur spirituel avec le P. Juan Capo (et le P. Sebastián Gayá. pour le dernier jour).

Le 16 juillet 2010, après une longue maladie, est décédé à Majorque, le père Guillermo Payeras, celui qui avait été un Animateur spirituel du Cursillo no 1, en janvier 1949, au Monastère de San Honorato.

Mais le plus grand rôle joué par l'abbé Payeras a été quelques années plus tard, lorsque les Cursillos ont été mis hors-la-loi par Mgr Enciso. La plupart des prêtres avaient suivis l'exil de Mgr Hervás et l'abbé Payeras avait été le seul à demeurer au diocèse de Palma (Majorque) pour accompagner les laïcs. Étant proche de Mgr Enciso, cela lui a permis, le moment venu, d'aborder auprès de l'évêque la question délicate de repartir le Mouvement des Cursillos. Il lui fit comprendre qu'il y avait un groupe de laïcs bien formés et qui étaient prêts à recommencer à la condition de donner les fins de semaines sans modifier une virgule de celles qui avaient été données avant l'interdiction. Le père Payeras réalisa une intervention mémorable, de haut calibre intellectuel, devant l'évêque, à tel point que ce dernier accepta la demande du groupe des laïcs. Mais à son tour, l'évêque posa une condition sévère: que ni Éduardo Bonnín ni Almendro fassent partie des équipes des nouveaux Cursillos.

On sait qu'Eduardo était l'idéologue du Cursillo; Almendro, pour sa part, est celui qui, nouveau converti enflammé, parlait très fort devant le St-Sacrement dans les visites à l'église. Les deux provoquaient de l'urticaire chez la hiérarchie. La mort dans l'âme, le groupe de laïcs accepta; c'était la seule manière de pouvoir reprendre les Cursillos. C'est donc grâce à un prêtre qui a su rester proche des pionniers qui s'étaient dispersés durant la diaspora, que le Cursillo a pu reprendre vie à Majorque. Eduardo ne resta pas les bras croisés: il accompagna les petits groupes qui se formaient. Et un jour, Mgr Enciso reconnut qu'il avait été mal informé et qu'il avait pris ce jour-là une mauvais décision.

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Extrait de la revue Pèlerins en marche, no.33, fév. 2011, p.7; Traduit de Editorial De Colores, Argentina

 

 

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