Vivre, comprendre et transmettre la foi
Qu'est-ce que la Nouvelle Évangélisation?
Comment participer à la nouvelle évangélisation?
La mission particulière du Mouvement des Cursillos
Message du Synode des Évêques sur la nouv. évang.
Au pays de l'évangélisation, par Gilles Baril, AS du MCFC
Que serait une société sans MÈRES? |
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Marie, cependant, recevait tous ces événements et les méditait dans son cœur. (Lc 2,19).
C’est ainsi que Luc décrit l’attitude avec laquelle Marie accueille tout ce qu’elle et Joseph, son époux, vivaient, en ces jours de la naissance de Jésus.
Loin de vouloir comprendre ou dominer la situation, Marie est la femme qui sait conserver, c’est-à- dire protéger, garder dans son cœur le passage de Dieu dans la vie de son Peuple.
De son sein, elle a appris à écouter le battement du cœur de son Fils, et cela lui a appris, pour toute sa vie, à découvrir la palpitation de Dieu dans l’histoire.
Elle a appris à être mère et, dans cet apprentissage, elle a donné à Jésus la belle expérience de se savoir Fils. En Marie, non seulement le Verbe éternel s’est fait chair, mais il a appris à reconnaître la tendresse maternelle de Dieu.
Avec Marie, l’Enfant-Dieu a appris à écouter les aspirations, les angoisses, les joies et les espérances du peuple de la promesse. Avec elle, il s’est découvert lui-même Fils du saint Peuple fidèle de Dieu.
Marie apparaît dans les Évangiles comme une femme qui parle peu, qui ne fait pas de grands discours ni ne se met en avant, mais qui, avec un regard attentif, sait garder la vie et la mission de son Fils, et donc de tout ce qu’il aime.
Elle a su garder les aurores de la première communauté chrétienne, et elle a ainsi appris à être mère d’une multitude.
Elle s’est approchée des situations les plus diverses pour semer l’espérance.
Elle a accompagné les croix portées dans le silence du cœur de ses enfants.
Beaucoup de dévotions, beaucoup de sanctuaires et de chapelles, dans les lieux les plus reculés, beaucoup d’images répandues dans les maisons nous rappellent cette grande vérité.
Marie nous a donné la chaleur maternelle, celle qui nous enveloppe dans les difficultés; la chaleur maternelle qui permet que rien ni personne n’éteigne au sein de l’Église la révolution de la tendresse inaugurée par son Fils.
Marie nous montre avec sa maternité que l’humilité et la tendresse ne sont pas les vertus des faibles mais des forts, elle nous enseigne qu’il n’y a pas besoin de maltraiter les autres pour se sentir important (cf. Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 288). Et, depuis toujours, le saint Peuple fidèle de Dieu l’a reconnue et saluée comme la Sainte Mère de Dieu.
Une société sans mères serait non seulement une société froide, mais aussi une société qui a perdu le cœur, qui a perdu la « saveur de la famille ».
Une société sans mères serait une société sans pitié, qui a laissé la place seulement au calcul et à la spéculation. Parce que
J’ai beaucoup appris de ces mères qui, ayant les enfants en prison ou prostrés sur un lit d’hôpital, ou soumis à l’esclavage de la drogue, qu’il fasse froid ou chaud, qu’il pleuve ou dans la sécheresse, ne se rendent pas et continuent à lutter pour leur donner le meilleur.
Oh ces mères qui, dans les camps de réfugiés, ou même en pleine guerre, réussissent à embrasser et à soutenir, sans faiblir, la souffrance de leurs enfants. Mères qui donnent littéralement leur vie pour qu’aucun de leurs enfants ne se perde.
Là où se trouve la mère,
se trouvent unité, appartenance,
appartenance de fils et de fille.
Source du texte: site du Vatican: Extraits de: Homélie du Pape François 1er janvier 2017
Source des images: Ohmymag; Vierge de Miséricorde, éd. Abbaye d'En Calcat