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Un an avec le Pape François
Florilège en images des gestes et des paroles du Pape François qui ont marqué la première année de son pontificat, sélectionnés par KTO.
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Comment participer à la nouvelle évangélisation?
La mission particulière du Mouvement des Cursillos
Message du Synode des Évêques sur la nouv. évang.
Au pays de l'évangélisation, par Gilles Baril, AS du MCFC
« Jésus Christ,
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Le 13 mars 2015, le pape François annonçait le « JUBILÉ DE LA MISÉRICORDE » qui se tiendra du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016. (pour lire le texte de l'annonce)
Le 11 avril 2015, la veille du Dimanche de la Divine Miséricorde, le Pape François publiait la bulle d'indiction de ce JUBILÉ EXTRAORDINAIRE DE LA MISÉRICORDE « Misericordiae Vultus ».
Puis, il la remettait aux Cardinaux Archiprêtres des quatre Basiliques pontificales en Rome, à des représentants de l'Église dans le monde et aux Protonotaires apostoliques. En voici le contenu.
Le mystère de la foi chrétienne est là tout entier. Devenue vivante et visible, elle atteint son sommet en Jésus de Nazareth.
Le Père, «riche en miséricorde» (Ep 2, 4) après avoir révélé son nom à Moïse comme « Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité » (Ex 34, 6) n’a pas cessé de faire connaître sa nature divine de différentes manières et en de nombreux moments.
Lorsqu’est venue la «plénitude des temps» (Ga 4, 4), quand tout fut disposé selon son dessein de salut, il envoya son Fils, né de la Vierge Marie, pour nous révéler de façon définitive son amour. Qui le voit a vu le Père (cf. Jn 14, 9). À travers sa parole, ses gestes, et toute sa personne, Jésus de Nazareth révèle la miséricorde de Dieu.
La miséricorde est l'acte par lequel Dieu vient à notre rencontre
Nous avons toujours besoin de contempler le mystère de la miséricorde. Elle est source de joie, de sérénité et de paix. Elle est la condition de notre salut. Miséricorde est le mot qui révèle le mystère de la Sainte Trinité. La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie.
La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché.
Il y a des moments où nous sommes appelés de façon encore plus pressante, à fixer notre regard sur la miséricorde, afin de devenir nous aussi signe efficace de l’agir du Père. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu ce Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde, comme un temps favorable pour l’Église, afin que le témoignage rendu par les croyants soit plus fort et plus efficace.
L’Année Sainte s’ouvrira le 8 décembre 2015, solennité de l’Immaculée Conception. Cette fête liturgique montre comment Dieu agit dès le commencement de notre histoire. Après qu’Adam et Ève eurent péché, Dieu n’a pas voulu que l’humanité demeure seule et en proie au mal. C’est pourquoi Marie a été pensée et voulue sainte et immaculée dans l’amour (cf. Ep 1, 4), pour qu’elle devienne la Mère du Rédempteur de l’homme. Face à la gravité du péché, Dieu répond par la plénitude du pardon.
La miséricorde sera toujours plus grande que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu qui pardonne. En cette fête de l’Immaculée Conception, j’aurai la joie d’ouvrir la Porte Sainte. En cette occasion, ce sera une Porte de la Miséricorde, où quiconque entrera pourra faire l’expérience de l’amour de Dieu qui console, pardonne, et donne l’espérance.
Le dimanche suivant, troisième de l’Avent, la Porte Sainte sera ouverte dans la cathédrale de Rome, la Basilique Saint Jean de Latran. Ensuite seront ouvertes les Portes Saintes dans les autres Basiliques papales. Ce même dimanche, je désire que dans chaque Église particulière, dans la cathédrale qui est l’Église-mère pour tous les fidèles, ou bien dans la co-cathédrale ou dans une église d’importance particulière, une Porte de la Miséricorde soit également ouverte pendant toute l’Année Sainte. Au choix de l’Ordinaire du lieu, elle pourra aussi être ouverte dans les Sanctuaires où affluent tant de pèlerins qui, dans ces lieux ont le cœur touché par la grâce et trouvent le chemin de la conversion. Chaque Église particulière est donc directement invitée à vivre cette Année Sainte comme un moment extraordinaire de grâce et de renouveau spirituel. Donc, le Jubilé sera célébré à Rome, de même que dans les Églises particulières, comme signe visible de la communion de toute l’Église.
J’ai choisi la date du 8 décembre pour la signification qu’elle revêt dans l’histoire récente de l’Église. Ainsi, j’ouvrirai la Porte Sainte pour le cinquantième anniversaire de la conclusion du Concile œcuménique Vatican II. L’Église ressent le besoin de garder vivant cet événement. C’est pour elle que commençait alors une nouvelle étape de son histoire. Les Pères du Concile avaient perçu vivement, tel un souffle de l’Esprit, qu’il fallait parler de Dieu aux hommes de leur temps de façon plus compréhensible. Les murailles qui avaient trop longtemps enfermé l’Église comme dans une citadelle ayant été abattues, le temps était venu d’annoncer l’Évangile de façon renouvelée. Étape nouvelle pour l’évangélisation de toujours. Engagement nouveau de tous les chrétiens à témoigner avec plus d’enthousiasme et de conviction de leur foi. L’Église se sentait responsable d’être dans le monde le signe vivant de l’amour du Père.
Les paroles riches de sens que saint Jean XXIII a prononcées à l’ouverture du Concile pour montrer le chemin à parcourir reviennent en mémoire:
«Aujourd’hui, l’Épouse du Christ, l’Église, préfère recourir au remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la sévérité… L’Église catholique, en brandissant le flambeau de la vérité religieuse, veut se montrer la mère très aimante de tous, bienveillante, patiente, pleine d’indulgence et de bonté à l’égard de ses fils séparés ».
Dans la même perspective, lors de la conclusion du Concile, le bienheureux Paul VI s’exprimait ainsi:
« Nous voulons plutôt souligner que la règle de notre Concile a été avant tout la charité … La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile…. Un courant d’affection et d’admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne. Des erreurs ont été dénoncées. Oui, parce que c’est l’exigence de la charité comme de la vérité mais, à l’adresse des personnes, il n’y eut que rappel, respect et amour. Au lieu de diagnostics déprimants, des remèdes encourageants ; au lieu de présages funestes, des messages de confiance sont partis du Concile vers le monde contemporain: ses valeurs ont été non seulement respectées, mais honorées ; ses efforts soutenus, ses aspirations purifiées et bénies… toute cette richesse doctrinale ne vise qu’à une chose: servir l’homme. Il s’agit, bien entendu, de tout homme, quels que soient sa condition, sa misère et ses besoins ».
Animé par des sentiments de gratitude pour tout ce que l’Église a reçu, et conscient de la responsabilité qui est la nôtre, nous passerons la Porte Sainte, sûrs d’être accompagnés par la force du Seigneur Ressuscité qui continue de soutenir notre pèlerinage.
Que l’Esprit Saint qui guide les pas des croyants pour coopérer à l’œuvre du salut apporté par le Christ, conduise et soutienne le Peuple de Dieu pour l’aider à contempler le visage de la miséricorde.
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Source du texte : Aleteia
Source des images: prises sur le NET