La foi en action > Modèle de la semaine > Liste des modèles en archive
André est né le 6 septembre 1939, au Cap-de-la-Madeleine (maintenant secteur de Trois-Rivières) dans la paroisse St-Lazare où il a passé son enfance.
Il est l’aîné d’une famille de 6 enfants.
__________________________________________________________________________
André est le fils d’Edgar Dumont, chimiste pour la compagnie Kruger Wayagamack’.
Son père était un spécialiste dans la création des couleurs.
Pour le temps, à l'époque il était considéré comme un homme instruit ayant une 13e année d'études.
C'était un homme qui aimait la nature et le jardinage.
Il a transmis cette passion à André ainsi que son goût pour l’instruction.
Edgar est décédé en 1973.
La mère d’André, Fernande Beauchesne, était une personne pieuse et dévouée pour ses enfants. C'était une femme d’intérieur et de service.
Elle avait été élevée à Ste-Angèle et ses parents étaient très pauvres.
Elle a appris très vite à se débrouiller seule. Elle est décédée en 1977.
__________________________________________________________________________
Les parents d’André se sont mariés le 17 août 1938 au Cap-de-la-Madeleine.
Edgar avait 28 ans et Fernande avait 18 ans.
Ils ont eu six enfants: André, Armand, Lise, Michel, Alain et Monique.
Ils se sont installés sur la rue Mercier tout près du sanctuaire.
__________________________________________________________________________
André a fait son enseignement primaire tenue par les Frères du Sacré-Cœur, l’Académie Pierre-Boucher.
Il était un premier de classe et l’a presque toujours été.
À l’école, souvent les frères lui demandaient s’il voulait devenir frère et il répliquait :
« Non je veux devenir prêtre ».
Ceci n’était que pour avoir la paix, car il ne voulait pas à cette époque devenir prêtre. Les frères étaient très satisfaits de sa réponse.
__________________________________________________________________________
André à participé aux cérémonies religieuses, au sanctuaire, comme servant de messe, avec son frère Armand.
Les deux, toute leur enfance, font partie des louveteaux, partie du scoutisme, et s'ouvrent ainsi à la débrouillardise, au camping et à la lecture passionnante pour eux... des Tintins.
André, durant les camps d'été au bord d'un lac avec les louveteaux, s'intéresse toujours au côté spirituel des activités, comme la tente chapelle qu'il fleurit volontiers et il aime échanger avec l'aumônier (toujours en soutane!) sur la liturgie, les objets sacrés... et la vocation sacerdotale.
Comme par "Hazard", alors qu’il songeait à faire son cours classique, il aperçoit dans la sacristie un dépliant sur lequel on offrait l’opportunité de faire son cours classique à Chambly-Bassin chez les pères Oblats et on demandait la somme de 28.00$ par mois, nourri, logé et éduqué.
André en parle à sa mère qui l’encourage fortement à aller d’avant avec ce projet si tel est son désir.
À 13 ans, en septembre 1952, André fait son entrée chez les Oblats de Marie Immaculée au Séminaire de Chambly
dans le but de faire son cours classique.
Il y avait alors 300 élèves au Collège.
__________________________________________________________________________
André aimait beaucoup la musique et il devint assistant avec un confrère, de la radio du collège qui avait pour nom VRO (Voix de la Relève Oblate).
André était comblé, il avait accès au studio, aux disques et au système de son.
Les Oblats avaient une imprimerie et un petit journal du nom de « La Grande Équipe » c’est là qu’André a aiguisé sa plume. Il avait le privilège d’écrire des articles dans le journal étant un premier en composition française.
André avait un oncle, frère de son père, Wilfrid Dumont o.m.i. missionnaire chez les Oblats dans l'Ouest Canadien, au nord du lac Winnipeg, à Oxford-House.
À 16 ans, en 1956, à l'invitation de son oncle Wilfrid, André passe ses vacances d’été chez son oncle; il chante déjà à toutes leurs célébrations.
Il y a perfectionné son anglais, langue avec laquelle il se débrouillait déjà.
Cet été historique a marqué André: il écrivit jour après jour son journal de bord.
André n’était pas convaincu de devenir prêtre et à chaque année, il se posait la question:
« Vais-je retourner à Chambly ? ».
Ce qui l’a marqué davantage, c’étaient les grandes retraites qui lui ont donné le goût de la vie intérieure, des retraites faites notamment par le bon père Victor Lelièvre et autres.
En 1958/59, André fait son noviciat à Richelieu et prononce ses premiers vœux.
De 1959 à 1962, il fait son scolasticat à Ottawa et complète ses études en philosophie.
André a réalisé une thèse en philosophie: "La préoccupation morale chez Albert Camus »(écrivain et philosophe athée, français).
En 1962/63, il est nommé professeur de français au collège de Jonquière
et devient responsable de deux classes de petits bouts-d'-choux de 13.
Durant cette période, André a suivi des cours de cinéma et il a par la suite fondé
un ciné-club.
En 1963, André retourne à Ottawa pour parfaire ses études en théologie.
En 1966, André Dumont est ordonné prêtre dans la foulée du concile « Vatican II »
____________________________________________________
Après son ordination la mère d’André, Fernande, lui confiera un grand secret, elle lui révèle ceci :
"À chaque jour lorsque j'étais enceinte de toi, j'allais au sanctuaire et je demandais à Notre-Dame du Cap que si le premier enfant que je porte est un garçon, qu’il devienne un Oblat".
Le père Dumont affirme qu’elle ne l’a jamais poussé à devenir Oblat et que sa mère ne lui a jamais dit ses paroles auparavant, "elle conservait ça dans son cœur". Comme Marie
__________________________________________________________________________
De 1967 à 1987, le père André Dumont a sa première obédience au sanctuaire Notre-Dame-du-Cap.
Il a déjà à son actif des chants spirituels, surtout comme parolier, mais aussi comme compositeur peu à peu,
notamment, le chant-thème en 1965 de la Montée St-Benoît et aussi le chant-thème lui-même du Pavillon chrétien de l'Expo'67 internationale
"Nous irons dans la joie" -"Come along to this Land!"
sur 45 tours à Novalis.
André n'oubliera jamais son tout premier chant, paroles et musiques, qui jaillit sur le Lac Mc Gregor, camp d'été des scolastiques Oblats, en chaloupe tout seul un bel après midi entre deux coups d'avirons: "Gloire à Dieu" qui se chante encore.
Le père Dumont, le premier ordonné à la Basilique neuve, s’occupera à temps plein de la radio et des productions d'albums de chants spirituels nouveaux, au service de toute la francophonie et émanant ainsi du sanctuaire.
Il devient réalisateur au studio RM (Radio-Marie) qui sera à la fine pointe de la technologie. Avec un géant comme le regretté frère Pomerleau!
Il s’occupera de la sélection des chansons religieuses et d’émissions radiophoniques
des Oblats.
Il réalisera des séries de documents pour le Ministère de l'éducation, des enregistrements pédagogiques qu'il agrémentera de montages sonores; s'y joignent de futurs vedettes musicales comme René Dupéré.
Comme fonction complémentaire, il présidera des célébrations eucharistiques.
Le père Dumont dorénavant s’occuperait des paroles et de la musique de ses chants.
Il s'adjoint un confrère dont il savait les talents et va le "pêcher" à Québec pour qu'il se joigne à l'équipe fort créative: le père Paul Arsenault, né en 1933 à Bonaventure en Gaspésie, et qui n'a plus jamais quitté le Sanctuaire depuis... 48 ans en 2017!
Les gens les adopteront désormais comme symboles de prêtres à la mode
(étant affublés parfois, à cause de leur tenue un peu audacieuse et près de jeunes des "petits père à gogo")... dont on parle encore!
Dans la foulée du concile, accompagnés d’un animateur-prêtre, des étudiants du C.É.G.E.P de Trois-Rivières improvisent une messe avec orchestre, sans grande préparation, ce qui n’attirait pas particulièrement le père Dumont qui prône la qualité.
Mais leur répertoire comportait déjà plusieurs de ses propres chants nouveaux.
En 1968, le père Dumont est de service au confessionnal dans la crypte du sanctuaire. Pendant ce temps, des jeunes sont là avec une bonne foule pour vivre une messe avec orchestre. Mais l’animateur-prêtre ne s’était pas présenté.
Un jeune cogne à la porte du confessionnal et demande au père Dumont s’il voulait animer la messe: « Père, c'est vos chants que nous chantons.
On a l'air fou! Dépannez-nous! » Le père Dumont n’avait jamais fait de telles animations. Avec un peu d’hésitation, il accepte et cela fut le début d’une aventure qui a duré 20 ans.
__________________________________________________________________________
Immédiatement, ça « clique » et le boulot commence.
C’était le début de ce qu’on a appelé : les messes rythmées. Les gens arrivaient souvent 30 minutes avant le début de cette dite messe-rythmée pour pratiquer les chants.
Des motards au passé douteux se faufilaient derrière les colonnes, fascinés par cette nouvelle aproche, musique populaire et écran géant!
Le père Arsenault son complice avait alors 33 ans et le père Dumont 30 ans.
Ensemble, ils se sont mis à l’œuvre et ont créé des chants nouveaux, d’inspiration biblique; le tout produit par les éditions (RM).
Ces albums feront le tour de la francophonie... et même en France.
Ces chants sont tellement appréciés qu’ils ont traversé le temps. .
__________________________________________________________________________
Les messes rythmées seront une expérience inouïe pour l’époque.
Le père Dumont a mis sur pied un orchestre de qualité (trompette, trombone, batterie et grand piano).
La participation des frères Robert fut bienvenue et ensemble, ils ont endisqué des chants religieux faisant la joie et la satisfaction des participants aux messes.
Y compris un album "live" de Noël qui a fait fureur.
Le tout fonctionnait tellement qu’il a fallu faire deux messes pour répondre à la demande.
Le père Dumont acquiert donc la conviction qu’il se sent à l’aise et utile chez les durs à cuire, chez les motards et les délaissés de la vie.
En 1969/70, le père Dumont est toujours attaché au sanctuaire.
À la demande d’André Lefebvre o.m.i; il accepte de faire un stage à Québec en télévision grâce à ses contacts avec le directeur de la station.
La semaine, il habitera au petit collège Victor Lelièvre tout près de la maison Jésus-Ouvrier et il retournera au sanctuaire les fins de semaine pour les messes rythmées.
Le père Dumont se retrouve donc à travailler à Radio-Canada poste CBVT de Québec
tous ignorant qu'il est prêtre sauf le directeur.
Il fait partie d’une équipe de 10 personnes pour la réalisation d’un court métrage en noir et blanc d’une demi-heure, pour diffusion hebdomadaire ayant pour titre:
« Des jours et des hommes ».
Il était une personne-ressource, considérant tout le bagage qu’il possédait dans la discographie et l’écriture.
Après deux mois et le départ soudain du réalisateur, on demande au père Dumont de prendre la relève de ce poste-clef... il dit OK et ça fonctionne.
Avec une équipe du tonnerre. La série sera reprise par tout le réseau télé de Radio-Canada par la suite.
__________________________________________________________________________
En 1970, c’est un retour à plein temps au sanctuaire avec pleine production au studio RM,
entre autre avec le grand musicien René Dupéré.
Les messes rythmées reprennent de plus belle, souvent au grand désespoir des curés des alentours qui se plaignaient de voir vider leur paroisse. L'intention n’était pas là.
Mais peu à peu, après quelques soubresauts et explications y compris à l'évêché qui recevait des lettres anonymes, tout entre dans l'ordre... au grand bonheur des nouveaux séminaristes, fort ouvert à cet esprit Vatican II vécu au sanctuaire pas seulement en théorie mais avec audace.
Particulièrement lors des grandes neuvaines de l'Assomption du 7 au 15 août qui ramassent des foules records année après année...
Au studio RM, c’est une création constante de nouveaux chants religieux, notamment la création d’une série de 17 cassettes portant le titre de « Nouvelle pentecôte ».
La diffusion est énorme dans les paroisses, on retrouve notamment « Sois mon rocher ».
Les chants étaient axés sur la bible, à la demande du concile Vatican II, d'où leur force!
__________________________________________________________________________
Le père Dumont a formé un groupe le GAP (groupe d’animation pastorale) où il y avait des déplacements dans les paroisses pour animation avec chants.
En 1977, voilà qu'est lancé un événement spirituel incroyable d'envergure, au stade olympique de Montréal, le premier depuis les jeux de 1976: un grand congrès des groupes de prière qui ont déferlé au Québec, inspiration des États-Unis d'abord!
Et voilà le père André Dumont choisi pour le chant-thème de cet événement et l'animation du tout avec son orchestre, dont le tout jeune Marc Langis, 17 ans, bassiste:
c'est le chant "Jésus est vivant" qui fera vivre de grandes émotions à cette foule de 50,000 personnes bien comptées et une dizaine d'évêques sans oublier un millier de prêtres animateurs de groupes spirituels.
De 1982/84, le père Dumont est mandaté comme responsable de la musique pour la venue du pape Jean Paul II.
Ce sera une période intense de préparation et de réalisation.
Suite à la visite du pape, il prit une année sabbatique en Europe et de là germe une idée d’écriture particulière de recherche sur l’initiateur du sanctuaire Notre-Dame-du-Cap-de-la-Madeleine.
De retour d’Europe, le père Dumont débute d’intenses recherches et d’écritures à partir des archives des Franciscains totalisant une étude de 2700 pages de lettres ou de notes personnelles du bon père Frédéric Jansoone.
Le travail durera 3 ans, jusqu’en 1987.
Le père Dumont a transcrit à l’ordinateur le plus important des 2700 pages pour publier le livre de 20 chapitres et 249 pages, qui porte le titre de :
« Le goût de Dieu »
Après 14 ans attaché au sanctuaire et en pleine écriture de son livre ‘Le goût de Dieu’,
le père Dumont reçoit un téléphone d’un jeune en stage à la maison de thérapie Mélaric à Pointe-du-Lac.
Ce jeune mentionne qu’il téléphone de la part de son directeur qui venait de perdre l’aumônier attitré à leur maison.
Il lui dit qu’il le connait de réputation à cause du succès qu’il a eu auprès des jeunes en difficulté et de ses animations spectaculaires aux messes rythmées.
Le père Dumont lui répond dans la négativité, lui faisant comprendre qu’il n’est pas disponible, en ce moment pour une telle mission.
Le jeune homme a récidivé à deux autres reprises pour enfin lui dire à la troisième fois:
"Je sais que vous allez me dire non mais venez voir ce à quoi vous dites non".
C'est comme ça qu'il l'a eu.
Mélaric, c’est alors une maison de thérapie, méthode d'avant-garde, issue de Portage, du sérieux: cinq étapes d'un mois chacune et professionnelles.
Il s'agit alors d'un édifice de quatre étages ayant appartenu à une congrégation religieuse et où demeurent 90 jeunes en cheminement, pour dépendances aux drogues et souvent sortant de prison.
__________________________________________________________________________
Il accepte alors de visiter Mélaric; il arpente les quatre étages et soudain un jeune homme se met à genoux dans le corridor
et dit au père : « Voulez-vous me confesser,
j’ai fait un meurtre et je veux me libérer de ça ».
Le père Dumont est alors ébranlé.
Il accepte de venir à Mélaric une soirée par semaine pour faire d'abord toute une heure de pastorale ouverte, en dialogue, avec des chansons qui font réfléchir etc... et pour ceux qui veulent célébrer une messe ensuite.
Un des proches du père Dumont avait sombré dans la toxicomanie et s’en était sorti.
Le père Dumont le contacte et lui demande:
"Qu’est-ce que tu crois que je peux leur dire".
Il répond : "Amène ta guitare et parle leur du Bon-Laron".
__________________________________________________________________________
Le 3 septembre 1987, le père Dumont se présente pour sa première pastorale en veste de cuir et avec sa guitare.
Devant les 90 résidents alors assis dans une grande salle à manger,
un assistant le présente avec force et brièveté :
«Salut les gars, je vous présente le père André Dumont, à lui la parole! »
Boum! Quatre-vingt-dix gars (genre dur à cuire) étaient donc devant lui.
Il se présente un peu tremblant et leur chante d’abord le chant : « Si je n’ai pas l’amour ».
Un grand silence suivit d'abord.
Le père Dumont est inquiet.
Mais après ce silence jaillit une ovation debout... avec larmes aux yeux... extraordinaire.
Inoubliable.
André venait de comprendre qu’il les avait conquis et que l’Esprit-Saint et un peu le père Frédéric l’avait dirigé au bon endroit et que sa mission n'était pas au Lesotho mais au Québec... et dans une nouvelle étape de vie.
L’aventure à Mélaric a duré trois ans et parallèlement à cette aventure, le père Dumont a complété son livre "Le goût de Dieu" qui est sorti en 1988.
Riche de l'expérience de Mélaric, les Oblats étudient la possibilité de mettre sur pied leur propre maison pour l'étape après thérapie (besoin jamais comblé dans l'est du pays) et le père Dumont est mandaté pour former un comité afin d’étudier la faisabilité de ce projet.
Il réunit entre autre, un motivateur de Mélaric, Éric Dagenais et Sœur Jacqueline Proteau, qu’il avait connue auparavant dans des activités pastorales comme trésorière d’un groupe de prières.
Ensemble, ils sont arrivés à la conclusion que Montréal est la plaque tournante où se joue le sort très souvent, des toxicomanes et alcooliques.
__________________________________________________________________________
En 1990, le père Dumont quitte le sanctuaire et s’installe dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.
le 2 juillet 1990, accompagné de Sœur Jacqueline Proteau de la Congrégation des Filles de Jésus, il fonde « l’Exode ».
Les Oblats leur fournissent une maison dont ils sont les propriétaires, située au 2575 Létourneau et c’est là que le père Dumont débute sa mission pour les hommes.
Ce pavillon portera après 2006 le nom de pavillon André-Dumont.
Les Filles de Jésus obtiennent une autre maison en face, au 2590 Létourneau et sœur Proteau s’y installe pour sa mission exodienne.
En 1995, les sœurs de la Providence se ralient à eux et leur offrent leur soutien à condition d'ouvrir à la clientèle féminine.
OK dit le père André.
Ca deviendra un centre d’hébergement pour hommes et femmes qui portera le nom de pavillon Émilie-Gamelin et il sera relocalisé plus tard dans St Henri à Montréal.
(Voir le site web maison-exode.org)
En 1995, avec la contribution de deux communautés religieuses, le père Dumont fonde la maison de thérapie "Génésis" avec spiritualité à St-Anicet qui sera opérationnel jusqu'en octobre 2005.
En février 2013, " l’exode" fonde un troisième pavillon portant le nom de :
Pavillon Alpha situé au 6400 Clark, Mtl.
C’est un centre d’hébergement et de dépannage pour toxicomane ou alcoolique.
Ce pavillon sera financé par la ville de Montréal.
C’est un centre de répit-dégrisement avec accueil de 72 heures.
Ils ont la collaboration de la police, de centres d’accueil et de la ville de Montréal.
Les locaux sont adjacents à la maison « Mission Old Brewery ».
Le père Dumont a donc mis sur pied "l'exode" et a diriger cette mission de 1990 à 2005
et a établi des bases solides qui traversent le temps.
Avec toute une équipe professionnelle, diplômée dans le domaine, hommes et femmes de tous horizons.
Un leader exceptionnel a pris la relève, avec créativité et audace compétente, le laïc nouvelle génération Martin Lafortune.
__________________________________________________________________________
En 2015-16, « l’exode » compte trois pavillons qui ont accueilli en leurs murs plus de 3000 personnes.
- Pavillon Émilie-Gamelin, (Hébergement dépannage Hommes & femmes)
4290 sur Ste-Émilie, Montréal.
- Pavillon André-Dumont (Reinsertion sociale Hommes & Femmes)
2590, rue Létourneux Montréal.
- Pavillon Alpha (Répit-dégrisement Hommes & Femmes)
6400 rue Clark Montréal.
__________________________________________________________________________
Il n’est pas superflu de s’imaginer tous les petits miracles qui ont du être opérés durant les 15 ans où le père Dumont était le dirigeant de la mission l’exode.
Les laïcs ont pris la relève et le père Dumont demeure un mentor et un précieux conseiller.
Pour lui les toxicomanes ne sont pas des gens dangereux et épeurants, ce sont de grosses boules d’émotions.
Le père Dumont a toujours préconisé l’approche, l’accueil des gens dans ce qu’ils vivent
et non en leur catapultant le petit catéchisme.
2005 sera pour le père Dumont une année sabbatique (non sans écriture ni projets).
En 2006, le père Dumont s’installe à Québec dans les locaux des Oblats situés dans le quartier St-Sauveur.
Il fonde un groupe CVL (Centre Victor Lelièvre) pour relancer l’œuvre du père Lelièvre "Jésus-Ouvrier", il est seconde par le père Pierre Olivier.
__________________________________________________________________________
Ensemble, ils mettent sur pied une soirée de prières les mercredis soir avec orchestre.
Plus de 75 personnes y assistait.
Cela à fonctionner jusqu’en 2010.
Le père Dumont a secondé le groupe de jeunes de Jasmin Hinse, 24 ans, « Le Tisonnier » qui opérait le poste de radio
« Radio Galilée ». Cette collaboration a duré 4 ans.
De plus, il s’est occupé de deux groupes de jeunes durant 10 ans.
Les jeunes l’appréciaient malgré leur différence d’âge.
__________________________________________________________________________
Le père Dumont est un fidèle collaborateur de la revue Notre-Dame-du-Cap depuis 1968.
Jésus-Ouvrier a fermé ses portes en 2012 et les Oblats ont abandonné la paroisse
St-Sauveur.
Le père Dumont n’a jamais arrêté de composer des chants pour les blessés de la vie.
Le 4 avril 2016, c’est un retour au cap de la Madeleine et le père Dumont se consacre à l'écriture et à la reproduction d'un album déjà paru.
__________________________________________________________________________
Le
1er mai 2016, c'est lancement de l'album de ses plus belles chansons :
« L'amour sera aimé »
Le père Dumont a eu une collaboration extraordinaire de Marc Langis, connu comme musicien accompagnateur de Céline Dion.
« L'amour sera aimé »
Prologue - Sagesse - Avec l'amour - Comme le vent - J'ai rendez-vous - Saisir le jour - Au jardin de l'amour - Un seul ami - Le coeur brisé - Une maison - L'amour sera aimé - Freedom - Au bout du sentier.
__________________________________________________________________________
Le père Dumont a composé et endisqué plus de cent-cinquante chants.
Sa première composition est "Gloire à Dieu"
En 1967, il a composé le chant thème du pavillon Chrétien de l'expo 1967
"Nous iront dans la joie" 'Comme along to this land"
Il a composé uen série de 17 cassette d'inspiration biblique "Nouvelle pentecôte"
En 1977, il a composé "Jésus est vivant", chant thème pour le congrès Charismatique
qui eut lieu au stade olympique de Montréal
Six chants religieux composé par le père Dumont font partis du "Guide du pélerin"
des cursillistes :
Je te dis que si tu crois - Ouvre ta maison - Pour l'enfant dans tes bras - Sois mon rocher - Tu es toute belle - Vous recevrez l'Esprit-Saint.