Quatre années plus tard, en juin 1929, il est nommé au Juniorat de Chambly et devient alors professeur au petit séminaire.
Ses supérieurs se rendent compte qu’il a le vent dans les voiles et a un grand potentiel vers l'action.

En septembre de la même année, il fonde et rédige la revue :
"L’Apostolat des Oblats de Marie-Immaculée".

Henri désire se rapprocher des pauvres et de la misère.
Il entreprend une formation auprès des débardeurs du port de Montréal, fréquente les pauvres du bas de la ville et apprivoise la misère des gens.
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Dans les années 30, la vie n'est pas facile sur le plan social et économique.
C'est alors la crise économique qui suit le krach boursier de 1929.
Le chômage est généralisé surtout chez les jeunes et la délinquance juvénile est bien présente.
À l'époque, il n'y avait pas de programmes sociaux comme le bien-être-social etc..
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En 1931, le père Henri Roy contacte et rencontre le Chanoine
Joseph Cardijn de Belgique. Ce dernier est le fondateur de la JOC.

La JOC est une association de jeunes chrétiens du monde ouvrier, cet organisme fut fondé en 1925 par l'abbé Cardijn, prêtre issu d'un milieu modeste.

Jusqu'en 1987, la JOC, qui appartient au mouvement plus général de l'Action catholique, était scindé en deux structures distinctes :
la JOC (masculine) et la JOCF (féminine), créée en 1928.
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En 1931, suite à sa rencontre avec le Chanoine Cardijn;
le père Roy fonde la première section de la JOCF (Jeunesse Ouvrière Catholique Féminine)
à la paroisse St-Alphonse d'Youville à Montréal
avec l'entière collaboration de Mgr Georges Gauthier (1839-1940), archevêque de Montréal.
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Suite à la fondation de la JOCF, le père Roy fonde la première section de la JOC masculine en la paroisse St-Pierre de Montréal.

Le local de la JOC est alors située rue St-Denis à Montréal.
et ce mouvement s'étendra à travers la province à une grande vitesse.

Le père Roy et ses collaborateurs-Jocistes, mettent sur pied "L'aide aux désemparés".
Ils accueillent les itinérants et les gens abandonnés; ils leurs offrent le coucher, la nourriture et un certain accompagnement. Souvent ces gens ont besoin d'assistances à la cour, ils y reçoivent aides et orientations, on les aide à reprendre leur vie en main.

La JOC est présente partout et s'implique socialement dans plusieurs programmes d'aide notamment dans des représentations auprès de nos dirigeants politiques.
Ils fondent même une caisse de prévoyance etc..

En 2007, la JOC a célébrée son 75e anniversaire.

La JOC d'alors, a sûrement influencé la création de programmes sociaux dont jouit la société d'aujourd'hui, tels: l’assurance-chômage, le service de bien-être social, les syndicats etc.

Le père Roy est un prophète de notre temps. Il était présent aux jeunes de la classe ouvrière alors qu'ils étaient vraiment dans le besoin. Il a appris à les connaître et savait qu’il était possible de trouver parmi eux des jeunes prêts à se donner sans réserve pour le salut de leurs frères.
Le père Roy a découvert chez les jeunes la possibilité de mettre leurs talents au service de leurs frères et sœurs de la classe ouvrière.

Grâce à lui, le Canada a connu l’Action catholique spécialisée et a profité abondamment des retombées apostoliques des Jeunesse Ouvrière Catholique, notamment, Jeunesse Agricole Catholique, Jeunesse Étudiante Catholique, Ligue Ouvrière Catholique, etc

Après dix ans de travaux intenses et assurer de solides assises et de relèves promet- teuses, le père Henri Roy cède la suite de son œuvre à d’autres spécialement au:
père Victor-Marie Villeneuve, à Jean-Louis Dion, à Pierre-Paul Asselin et à Paul-Émile Pelletier.

Henri Roy ne s'arrêtera pas là, il ira où se présentent d'autres besoins.
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Dans les années 1930, les catholiques n’ont pas encore plein accès à la Bible et le père Roy qui milite avec des groupes d'Action catholique constate que ses militants ne peuvent se passer de la parole écrite de Dieu, "La Bible".
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En 1935, le R.P. Roy fonde la "Société de Propagande Catholique Romaine de la Bible".
Et la même année, il publie "Faites ça et vous vivrez".
Cette publication contient les quatre Évangiles en un seul. C'est un livre de format de poche de 300 pages.
En quelques semaines, les 250 000 exemplaires, à 5 cents l’unité s’envolent comme des petits pains chauds.
La diffusion atteindra le million d’exemplaires en quelques années.
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En novembre 1939, le père Henri Roy, s'installe à Manchester New-Hampshire, U.S.A. pour y développer et fonder la JOC en Nouvelle-Angleterre.

Dans le feu de ses œuvres chez les nécessiteux auprès de la JOC et dans sa fougue afin de semer et faire connaître le Christ par la bible, le père Roy trouve l’inspiration "divine"
pour jeter les bases de ce qui deviendra "l’Institut séculier Pie X".
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L’Institut Séculier Pie X est donc dès ses débuts une Famille apostolique, fondée dès son arrivée en 1939.
Les membres consacrés et associés de cet institut cherchent par tous les moyens à ce que Jésus soit connu, aimé et servi.

Ils s'impliquent dans divers milieux: ils ont un seul souci en tête: que l’Évangile soit annoncé par toute leur vie.
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Dans ses débuts, l’Institut Séculier Pie X a comme objectif de donner à l’Église une nouvelle Famille apostolique spécifiquement formée pour l’évangélisation.
Et ces jeunes de la première génération ont ressenti un seul désir :
consacrer toute leur vie à la cause du Christ parmi les pauvres de la classe ouvrière.
"Tout renouvelé dans le Christ".
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De septembre à décembre 1945,
le père Roy revient au Canada et voyage à travers l’Ouest canadien, l’ouest et le sud des États-Unies pour accomplir le développement de la JOC.
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En 1947, le père Roy habite Québec dans le quartier St-Sauveur.
L'année suivante, ces jeunes de la Nouvelle-Angleterre qui étaient là depuis les tout débuts et qui n'avaient pas cessé leurs actions apostoliques, rejoignent le père Roy dans le but de lancer un nouvel institut de vies consacrées.
Accompagné du père Roy, ils ouvrent d'abord plusieurs champs d’apostolat
et commencent à vivre pleinement la vie apostolique.

En 1953, le R.P.Henri Roy, publie le premier: Guide de la lecture de la Bible.

Le 9 septembre 1957, une autre initiative du Père Henri Roy voit le jour.
C'est l'ouverture du séminaire Saint-Pie X pour les vocations tardives à Sherbrooke.

Le16 juin 1965, le père Henri Roy décède à l’Hôtel-Dieu
de Québec.
Les funérailles célébrées à la basilique de Québec, sont présidées par le cardinal Maurice Roy (Cousin de Henri).

Le cercueil du père Roy est transféré à la crypte de la Maison du Renouveau à Charlesbourg.

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