André Daigneault est né à Montréal en 1938 dans le quartier ouvrier Saint-Henri.
Il a passé son enfance et son adolescence à Verdun.

Il est fils unique. Ayant dans son enfance une santé fragile et par conséquent non amateur de sport, il est devenu un lecteur infatigable: romans, poésie, psychologie, tout l’intéresse.
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Il travailla quelques années chez Seagram, tout en prenant des cours à l’Université de Montréal en poésie et en littérature.

Avant l’âge de vingt ans, le Christ n’était pas pour lui quelqu’un de vivant; il aurait déjà dit :
"Je faisais semblant d’être heureux, mais le Christ m’attendait".

"J’ai vécu autour de la vingtaine quelques années difficiles.
Je me cherchais et je ressentais un vide dans mon cœur".

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"C’est la conversion d’un ami qui a ouvert une brèche dans mon cœur.

Je me posais des questions:
Pourquoi était-il si heureux?
Quel appel Dieu lui avait-il lancé?

Un bon vendredi soir je me suis acheté une bible avant d’aller passer une fin de semaine dans une auberge dans le nord de Montréal.

J’ai ouvert cette bible et je suis tombé sur ce passage de l’évangile de Jean :
«Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix et ce n’est pas comme le monde la donne que moi je vous la donne. »
Cette phrase m’a ébranlé.

Le lendemain matin je suis entré dans une église et un prêtre confessait.
J’ai senti le désir de me confesser.
J’ai avoué mes fautes et j’ai senti l’amour de Dieu m’envahir au moment de l’absolution. J’ai ressenti une paix profonde m’envahir.

J’ai entendu dans mon cœur un appel. Je ne pouvais plus être le même homme.

L’amour miséricordieux du Père m’avait touché".

En octobre 1964, André fit parti de la première équipe du mouvement « La Rencontre ».

Durant plusieurs années, André Daigneault donna des conférences un peu partout et il entra en contact avec les mouvements du renouveau chrétien.

Il commença aussi à animer des sessions de ressourcement et des rencontres de jeunes, parcourant le Québec, l’Ontario et les Etats-Unis.

Il est reconnu comme un orateur qui sait captiver son auditoire et un grand vulgarisateur.

Le 10 octobre 1982, il est ordonné prêtre.

En avril 1985, il publia « Au cœur de la misère »,
un livre regroupe un choix de poèmes écrits entre 1955 et 1988.

C’est avec cette force d’intuition qui le caractérise si bien qu’André Daigneault parvient dans le livre
« Du cœur de pierre au cœur de chair »
à réaliser l’unité entre la vie et la vraie foi en se basant sur la certitude que l’acceptation et l’aveu de notre faiblesse et de notre vulnérabilité sont la seule voie vers la guérison du cœur.

J’ai vécu une semaine de retraite qui m’a vraiment confirmé la beauté et la grandeur de notre Dieu et de notre religion catholique.

Avant ma retraite, j’avais un bon bagage de spiritualité acquis avec les années, mais après avoir vécu cette retraite, j’ai vraiment la certitude que notre Dieu, il est Grand, il est Beau et Il nous aime d’un Amour fou. Je n’ai jamais vécu une expérience aussi enrichissante de ma vie, c'est un complément à ma vie de cursilliste.

Je ressentais le désir de faire le ménage dans tout ce que je vivais sur le plan spirituel et je voulais approfondir ma foi. J’ai été comblé au centuple et bien plus encore.

Cette retraite m’a permis de faire un grand ménage sur tous les courants et enseignements religieux que j'ai suivis durant ma vie.

Avec les dix-neuf entretiens de cette retraite, je peux dire que j’ai approfondi ce qu’est le sens de la vie et qui est Dieu.

Cette retraite est tellement complète que quelqu’un qui n’aurait aucune notion de la religion et ce, selon les dires du père Daigneault, il pourrait être baptisé suite à cette retraite.

Le père Daigneault, qui est cursilliste, m'a révélé et je suis en accord avec lui, que la retraite fondamentale est un complément idéal au cursillo.
C'est un cadeau à se faire.

J'ai vécu des moments de grâce et entrevu pendant une semaine à Sutton un petit coin de paradis.

Réjean V.