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Loyola Gagné est né le 27 février 1931
sur le plateau Mont-Royal à Montréal au 4251 Rivard.
(En 2013 Loyola Gagné, s.s.s est retourné voir la maison
où il est né, voir photo).
Le père de Loyola, Léo Gagné, était peintre en bâtiment.
Sa mère, Gabrielle Rivet, est demeurée à la maison
et a pris un grand soin de sa famille.
Ses parents sont décédés relativement jeunes.
La famille de Loyola se compose de sept enfants dont deux frères et 4 soeurs.
Ses frères sont: Léo et Gérard.
Ses sœurs: Marie-Claire et Jeannine (toutes deux décédées), Lise est mariée
et Cécile est religieuse Hospitalière de St-Joseph à l’Hôtel-Dieu de Montréal.
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Loyola fait partie d'une famille très croyante.
Sa famille a vécu dans la paroisse des religieux
du Saint-Sacrement.
Très bons pratiquants, ils étaient même assidus à l’heure sainte prêchée à tous les premiers vendredis du mois.
Loyola n'avait que 5 ans lorsqu'il ressent un appel à la vocation, dès lors, il joue à la messe
et porte déjà la soutane rouge des enfants de chœur.
En 1944 à l'âge de 13 ans, Loyola fait ses études classiques au pensionnat de Terrebonne jusqu'en 1950.
Par la suite, pendant deux ans, il fait son noviciat chez les Pères St-Sacrement à Québec.
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Le 30 mars 1959, c'est le grand jour pour lui.
C'est l'ordination sacerdotale par le cardinal Paul-Émile Léger.
La célébration a lieu à l’église du Saint-Sacrement rue Mont-Royal à Montréal.
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Sur les photos de son ordination, nous pouvons voir:
- L'ordination par le cardinal P.E. Léger - Loyola Gagné, s.s.s avec ses père et mère
- Sa première messe
- Sa famille.
De septembre 59 jusqu'en 1972, le premier ministère de
Loyola, est une assignation comme missionnaire au Venezuela plus précisément
à Maracaibo.
C'est une ville pétrolière de près de 4 millions d'habitants,
elle est la deuxième ville du Venezuela après Caracas
la capitale.
Le père Gagné s'occupe alors du ministère paroissial, notamment du soutien aux miséreux. (À Maracaibo il y a 17 quartiers où la pauvreté est présente).
En plus du soutien aux pauvres, les Pères de la communauté s'occupent de la prédication,
de l'adoration et des célébrations eucharistiques etc..
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En 1971, c'est un retour au Canada pour compléter une formation.
De 1972 à 1973, Loyola
Gagné, s.s.s., retourne au Venezuela notamment à Cabimas.
C'est une ville de plus de 270,000 habitants où la pauvreté est très présente. C'est une ville de pêcheurs jusqu'à la découverte de gisements de pétrole.
Le père Gagné occupe alors des fonctions semblables à celles déjà mentionnées de Maracaibo.
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En 1973, suite à son retour de mission, Loyola
s'installe à Québec au collège Mont-Saint-Sacrement à Valcartier. Il occupe le poste de directeur de la bibliothèque.
En septembre 1982 c'est un déménagement à Montréal sur le plateau Mont-Royal.
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De 1989 à 1993, Loyola Gagné, s.s.s, occupe le poste de
Secrétaire Général à la
Curie Générale des pères du
Saint-Sacrement à Rome.
En juin 1993, la curie générale de Rome est reçue par le pape Jean-Paul II.
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En 2009, il y eut plusieurs célébrations du cinquantième anniversaire de son ordination,
au Canada et au Venezuela.
- À gauche vous avez la photo-souvenir.
- À droite hommage du secrétariat diocésain de Québec en mars 2009.
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De 2006 au 24 juin 2014, Loyola occupe le poste de Supérieur au monastère des pères Saint-Sacrement à Québec, cette maison est située au 1330, chemin Ste-Foy.
Depuis juin 2014, Loyola Gagné, s.s.s réside à Loretteville.
En octobre 1972, Loyola Gagné, s.s.s vit son premier Cursillo à Cabimas, c'est
le 22ième et ce qu'il y a de particulier, il est en Espagnol.
En octobre 1974, après son retour au Canada, le Père Gagné vit son 2ième Cursillo
à Québec, cette fois en français. Il se joint à la communauté cursilliste de Loretteville.
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En 1976, il publie la traduction des
« Idées Fondamentales du Mouvement des Cursillos».
Le document original n'avait été publié qu'en anglais
et en espagnol.
En 1995, Loyola Gagné, s.s.s. réalise une nouvelle traduction des "Idées Fondamentales du Mouvement des Cursillos" (IFMC).
C'est dans une nouvelle présentation, considérée en Europe comme la meilleure édition au monde des IFMC.
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De 1977 à 1982, Loyola fait partie de l’équipe d'une dizaine de cursillos.
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En 1981, le Père Gagné devient le premier secrétaire
lors de la création du MCFC.
(Mouvement des Cursillos Francophones du Canada).
On peut donc le considérer comme un des pionniers
du MCFC.
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En 1981, Loyola Gagné, s.s.s. fonde le bulletin
« De Colores ».
Dans un premier temps, il en publie vingt-quatre
numéros jusqu’en 1989 à son départ pour Rome.
En 2003, il accepte à nouveau la charge du
« Pélerins en marche », dans sa nouvelle présentation et ce, à partir du numéro deux jusqu'au numéro 48 (hiver 2015).
En effet, en octobre 2014, une nouvelle équipe
est mise place dans le diocèse de Sherbrooke.
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En février 1982, il fait équipe sur deux Cursillos de fondation,
à Liège, en Belgique.
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De 1983 à 1985, le Père Gagné fait équipe à quatre reprises dont une mémorable, notamment à la prison de St-Vincent de Paul à Laval.
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En 1993 reprise du poste de secrétaire du MCFC.
À ce titre, il représente le MC à plusieurs congrès, notamment: au Mexique, au Costa Rica, à Puerto Rico, au Venezuela, en Allemagne, en Espagne,
à Budapest en Hongrie et en Italie.
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À l'été 1997, lors d’un séjour à Rome,
Loyola Gagné, s.s.s. fait un pèlerinage
sur l’Ile Majorque, (berceau de notre Mouvement), duquel il profite pour étudier
les origines du Mouvement des Cursillos.
Il fait publier par le MCFC le texte:
« Survol historique du MC" qu’il a fait réviser
par l’un des fondateurs, le P. Sebastien Gayà.
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En 2000, Loyola Gagné, s.s.s organise
un pèlerinage à la troisième Ultreya Mondiale.
Le pèlerinage débute
à Rome,
par la suite à Majorque où le groupe
rencontre Eduardo Bonnin.
Pour clôturer ce voyage, les pèlerins se rendent
à Compostelle, d’où a germé l’inspiration du MC.
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En 2005, le Père Gagné cède le poste de secrétaire du MCFC pour devenir
« conseiller à l’Exécutif national » du MCFC.
Il conserve cependant sa participation à la revue et sur le site Internet.
En octobre 2005, il représente le MC lors d’une Rencontre Mondiale au Brésil.
Toutes ces nombreuses représentations lui ont permis de rencontrer souvent les leaders du Mouvement dans le monde, dont Eduardo Bonnín, Sebastián Gayá, Jaimé Capó, Cesareo Gil (dont la cause est introduite à Rome), Nel Beltrán, etc.
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MISE EN SITUATION
Si le lecteur qui ouvre cette page a lu l’éditorial du numéro précédent (47), il se souviendra que j’y avais affirmé que le comité de rédaction de PEM
«ne voyait pas d’autre issue que de suspendre la publication dans sa forme actuelle».
Cependant, il y avait une lueur d’espoir :
«Dans les œuvres de la foi, poursuivait le texte,
il arrive souvent que l’homme propose et Dieu dispose».
Il reste que notre "pèlerin en marche" était arrivé à la croisée des chemins…
Un vendredi d’octobre dernier, dans le décor superbe d’un chalet au bord d’un lac, six cursillistes se réunissaient dans le but d’examiner la situation et voir les possibilités de renaissance pour notre revue.
La nature était dans la splendeur de ses couleurs d’automne.
Dieu allait intervenir.
Au bout de quelques heures, convaincus que les bonnes communications sont la base même de l’existence et du rayonnement d’un organisme, le consensus était acquis : PEM vivra ! Cela m’a rappelé un mot célèbre de l’évêque de San Sebastian, en Espagne, qui écrivait: «Si les Cursillos survivent dans l’Église, c’est parce qu’ils sont une nécessité; c’est parce qu’à travers eux, l’Esprit agit pour nous aider à tout voir dans une autre lumière.»
Le MC a compris que l’homme et la femme d’aujourd’hui ont grand besoin de ce qu’il y a de fondamental dans la vie chrétienne. Or, le Cursillo fait justement découvrir à ses candidats que, sans Dieu, la vie n’a plus de sens!»
(Cf PEM-31, p. 17).
Donc, réjouissons-nous : PEM (Pèlerins en marche) vivra.
Sous quelle forme?
À quelle fréquence?
Qui s’en occupera?
Voilà une série de questions auxquelles il ne m’appartient pas de répondre.
Ce qui est certain, c’est que le numéro 48 que vous tenez entre les mains, est le dernier numéro de votre ancien abonnement.
Ici termine mon mandat, commencé en 1981, par la fondation du petit bulletin photocopié jusqu’en 1989 (nos 1 à 26), et qui s’intitulait «De Colores» (750 pages); puis, il y a eu la revue imprimée, avec le même nom (nos 27 à 72), de 1990 à 2002 (2 160 pages); et enfin, la troisième étape, avec l’arrivée de «Pèlerins en marche» (nos 1 à 48), de 2003 à 2014 (pour un total de 1 344 pages).
À chaque étape, c’était toujours le même enthousiasme à donner aux cursillistes une revue de qualité, à tel point qu’un lecteur a pu nous écrire qu’elle était devenue une revue «haut de gamme»
Un merci très sincère et chaleureux à tous ceux et celles qui ont collaboré
à faire de cette revue ce qu’elle est.
Loyola Gagné, s.s.s.