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Marcel Van est né le 15 mars 1928 à Ngam Giao au Vietnam.
C’est un petit village situé près de Hanoï dans le nord du Vietnam.
À sa naissance, il portait le nom de (Joachim Nguyen Tân VAN).
Il est le troisième d'une famille de 4 enfants.
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Sa famille est profondément chrétienne.
Son père, Joachim Triêt, exerce la profession de tailleur.
Sa mère, Mâu, demeure au foyer et travaille parfois à leur rizière.
Aussi, elle met ses compétences de sage-femme au service du village.
L'aîné de la famille, Johakim Liêt, est né en 1910.
À l'âge de 13 ans, Liêt atteint de cécité devient aveugle.
Il a toujours mené une vie exemplaire, ne s'est jamais plaint faisant preuve
d'une grande patience. Il assistait à la messe tous les jours. Il est décédé le 31 mai 1941 à l'âge de 31 ans.
Anna-Lê, la deuxième de la famille, est mariée et mère de quatre enfants.
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Anne-Marie-Tê, la cadette, est née le 31 mai 1932.
Elle sera la complice et la grande confidente de Van.
Suite à la naissance
de sa petite soeur, Van l’aime tellement qu'une nuit il la lève et la fait manger en cachette et à l’excès tel qu’il fut considéré comme un danger pour elle.
Les parents de Van jugent bon de l'écarter de sa famille contre son gré et de l’envoyer chez sa tante Khanh, veuve et mère de 4 enfants, résidant à Tucson.
Il y demeurera deux ans et ne visitera sa famille qu'à l'occasion.
Van était habitué de lire des livres religieux principalement des biographies de saints provenant en grande partie de son grand-père.
Van se plaisait de dire qu'il voulait devenir un "saint".
Sa tante Khanh raconte à Van des histoires de saints pour satisfaire sa soif de sainteté.
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Le 27 juillet 1954, Anne-Marie-Tê, la petite soeur de Van devient religieuse.
Elle fait partie de la même communauté que son frère Van.
Elle est donc moniale chez les Rédemptoristes à
Sainte-Anne-de-Beaupré au Canada.
Par la suite, elle habitera jusqu'à ce jour à la maison des Rédemptoristes à Sainte-Thérèse près de Montréal.
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À 6 ans, Van retourne chez ses parents et retrouve sa famille.
Van est tout petit de taille pour son âge, est très vivant
et surtout espiègle.
Il s'amuse beaucoup avec sa petite soeur qui a alors trois ans.
Van désire ardemment faire sa première communion mais il n’est pas accepté car il est trop petit et manque de connaissances spirituelles.
Sa mère qui le soutient dans cette voie ira en compagnie de Van rencontrer le curé Nghia qui l’interroge et voit en lui un grand sérieux pour ce qui a trait à la religion.
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Suite à cette rencontre, le curé décide de lui faire prendre des leçons de catéchisme durant six mois.
Étonné, le curé Nghia dira à la mère de Van: "Vraiment je ne pensais jamais que ce petit était si éveillé et si intelligent".
Van fait finalement sa première communion et dira plus tard dans ses mémoires:
« Mon cœur était envahi par une joie extraordinaire et maintenant il ne reste plus que Jésus et moi.
Je ne suis que le petit rien de Jésus. Mes impressions étaient les mêmes que celles de Sainte Thérèse au soir de sa première communion».
Van restera imprégné du sens de l'Eucharistie jusqu'à sa mort en découvrant que l'Eucharistie est par excellence le don le plus merveilleux. C'est après sa première communion qu'il eut le désir de devenir prêtre et cela s'amplifia à chaque fois qu'il recevait l'Eucharistie.
L’abbé Nghia reconnaissant sa grande piété, l'autorise à communier tous les jours.
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Van fait une entrée à l’école de son village, mais au bout de deux mois, à cause de sa fragilité, il se heurte à un enseignement trop sévère qui le rend malade.
Son médecin l'autorise d’abandonner ses cours.
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La mère de Van cherche une solution et pense à l’abbé Joseph Nha, un ancien vicaire de sa paroisse qu’elle a connu auparavant et qui est devenu curé dans une paroisse voisine, notamment, Huu-Bang.
Ce curé est responsable d’une maison d’éducation, une vaste cure où sont reçus des garçons souhaitant se préparer au séminaire.
Là, ils doivent être formés par le curé aux notions de la religion. Parmi eux, plusieurs n'ont pas la vocation.
Cette maison porte le nom de « Maison de Dieu ».
Van, à la fin d'une visite avec sa mère à cette maison, décide d'y demeurer et se réjouit de consacrer dès maintenant sa vie au Seigneur comme futur prêtre.
À l'âge de 7 ans, Van est donc confié à ce prêtre,
l’abbé Joseph Nha qui le reçoit dans sa cure.
Van continue à mener une vie exemplaire.
Il est très studieux, apprend vite le rite des cérémonies religieuses et devient servant de messe.
Il communie tous les matins.
Van était le plus jeune des aspirants et très choyé de l’abbé Joseph Nha qui le propose souvent comme modèle
aux anciens.
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Ce qui l'emmène à être victime de jalousie et la proie d'un ancien, Vinh.
Ce dernier recevait des blâmes et réprimandes pour sa tiédeur.
Il rendait la vie impossible à Van.
Vinh est méchant et vicieux. Il a même tenté de violer le jeune Van à deux reprises mais celui-ci a réussi à le repousser.
Vinh,comme ancien catéchiste, était professeur et pouvait en sa qualité appeler des élèves dans sa chambre. Il lui donnait des cours et le fouettait pour des riens environ 18 coups de rotin (fouet) par jour.
Vinh lui a fait subir des atrocités incroyables telles que: humiliations, menaces de toutes sortes et même celle de l'enterrer vivant.
Voulant l'éloigner de ses rapport amicaux avec le curé, il le fit jeûner pour qu'il abandonne ses communions quotidiennes.
Pour ne pas flancher, Van cessa de communier et perdit l'estime du curé.
L'enfant s'accroche à son chapelet comme consolation.
Même si Vinh empêche Van de réciter son chapelet en lui confisquant, Van ne cessera jamais de prier Marie pour laquelle il a une profonde dévotion et ce depuis sa tendre enfance.
Van y voit l'action du démon déclarant la guerre à l'enfant choyé de la sainte Vierge.
Après plus d’un an Vinh est finalement renvoyé
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Nous sommes en 1936, Van aura bientôt 8 ans.
Tout est rationné au pays, c'est la "grande misère".
Deux typhons s'abattirent cette année-là causant des inondations.
L'eau montait jusqu'au toit des maisons et les rizières disparaissaient.
Les séminaristes retournèrent dans leur famille.
Quant à Van, il dut rester parce que ses parents étaient trop éloignés.
La mère de Van, à cause de la misère familiale, informe le curé qu’elle ne pourra plus contribuer financièment à la pension de son enfant .
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N'ayant pas le choix, Van travaille très fort et en arrache pour faire ses travaux scolaires. Il est devenu le petit "esclave-serviteur" de la maison et ce sans aucune reconnaissance. Le curé ne lui parle plus, il est trop occupé à réparer son église. De plus, c’est la famine dans le pays et tous ne mangent pas à leur faim.
La « Maison de Dieu » devient alors un lieu où tout est permis et ce à la grande déception de Van. Même le curé sombre dans l’alcool et la débauche.
Dans cette cure, Van découvre toute la faiblesse des hommes.
Sans se décourager, il garde intact son idéal s’efforçant de faire aimer Dieu.
Van puise son courage en son inébranlable confiance en la Vierge Marie.
À deux reprises, il fera des fugues pour s'écarter de cet enfer.
Il se rendra une première fois chez ses parents qui ne le croient pas.
II se sent donc rejeté et sombre presque dans le désespoir.
Il souffre en silence, ne tirant sa force que de sa prière à Marie.
« Toutes les grâces que Dieu m’a accordées sont passées par ses mains maternelles.
De plus, tous les bons sentiments et les belles pensées que j’ai fait monter vers le ciel, c’est encore Elle, Marie, qui les a fait naître doucement dans mon cœur.
Le cœur de Marie est vraiment un livre où s’est inscrit clairement la vie de chacun de ses enfants» Van.
En 1940, à Noël, Van se sent interpeler par Dieu qui lui dit de changer la souffrance en bonheur.
En mai 1941 alors que Van était retourné chez ses parents, l'abbé Kna vient les visiter et demande l'autorisation afin que Van retourne à Huu Bang car la plupart des enfants avaient quitté la cure. Pour obtenir le retour de Van, le curé reconnut la parfaite innocence de cet enfant et sa conduite irréprochable en tous points.
Van fit ses adieux à la famille et partit le même jour.
Maintenant âgé de 13 ans, Van se met à la tâche et entreprend d'améliorer la situation spirituelle des enfants de la cure et fonde la "Troupe des Anges de la Résistance".
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En 1942, à 14 ans, Van est admis au petit séminaire de Lang-Son tenu par les Dominicains. Il veut devenir prêtre et devenir un saint.
Un bombardement japonais oblige la fermeture du séminaire.
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Van poursuit ses études à la cure de la paroisse Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus à Quang Uyen chez les Dominicains.
Toujours soucieux de continuer ses études l'amenant à la prêtrise, il mène une vie remplie de Dieu et est constamment soucieux de devenir un saint.
Il découvre le livre "Histoire d'une âme" de Ste Thérèse de Lisieux et cela tramsformera sa vie.
Un matin, au pied d'une montagne, contemplant la nature,
il se passa un premier miracle qui se perpétuera.
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Sainte Thérèse débuta un premier dialogue avec Van en ces mots:
"Van, Dieu veut que les leçons d'amour qu'Il m'a enseignées autrefois dans le secret de mon âme se perpétuent en ce monde. C'est pourquoi il a daigné te choisir comme petit secrétaire pour exécuter le travail qu'Il désire te confier...."
Thérèse a été envoyée au Vietnam, au carmel de Hanoï mais elle n'a pas pu y aller à cause de sa santé. Van est donc désigné pour porter le message de Thérèse non seulement au Vietnam mais dans le monde entier.
Sainte Thérèse de Lisieux lui parla à plusieurs reprises et lui enseigna ce que Dieu attendait de lui en lui révélant que Dieu ne l'a pas choisi pour devenir prêtre mais pour être à son service comme humble Frère et c'est la Sainte Vierge qui s'arrangera pour lui faire connaître la communauté dans laquelle il entrera.
Sainte Thérèse s'adressa à lui en l'appelant mon "Petit Frère".
Van choisit alors Sainte Thérèse comme SOEUR SPIRITUELLE.
Dans ses mémoires, Van raconte que Sainte Thérèse lui apparaît et discute familièrement avec lui.
Elle lui enseigne "la petite voie", ce qui est pour lui une révélation.
Quelques temps plus tard, en songe,
Van aperçut un homme qui avançait vers lui
et lui demandait s'il voulait joindre les rangs
des Rédemptoristes.
Et Van lui répondit: "Oui je veux".
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Plus tard, Van réalise que c'était Saint-Alphonse de Liguori, le fondateur de la communauté des Rédemptoristes.
Thérèse lui confirmera que c'est le choix de la congrégation que la Sainte Vierge désire pour lui. __________________________________________________________________________
Le 17 octobre 1944, à 16 ans, Van fait son entrée au couvent des Rédemptoristes à Hanoï et débute son noviciat.
Désormais, il portera le nom de Frère Marcel.
Ce ne sera pas facile.
Étant très petit de taille, il fut la risée de ses confrères et éprouva de la difficulté à accomplir certaine tâches physiques.
Il remerciait Dieu de lui faire vivre ces moments d'angoisse pour apprendre à mieux se connaître.
C'est à partir de cette période qu'il commença à avoir des dialogues avec Jésus.
« M’étant mis à l’école du Rédempteur, mon seul désir était de mener une vie semblable à la sienne"
Le Frère Marcel, sous les conseils de Jésus, priait intensément pour les pécheurs et en particulier pour son père qui avait abandonné sa pratique religieuse.
Après sacrifices et prières, Frère Marcel apprit que son père s'était enfin converti.
En août 1945, Frère Marcel est admis au noviciat.
Le 8 septembre 1946, il fait sa profession et cette date correspond à la même date que la profession de Ste Thérèse de Lisieux.
« C’est merveilleux, Jésus répartit ses vertus sur plusieurs.
Aussi, il ne faut pas se contenter de lire l’Evangile pour apprendre le secret
de la sainteté ; il faut encore savoir lire les Evangiles vivants
que Dieu a placés autour de nous et qui sont nos frères ! » Van.
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Frère Marcel est accompagné en direction spirituelle par le père Antonio Boucher, rédemptoriste.
Antonio Boucher est
né le 7 mars 1907
à St-Apollinaire au Québec.
Il est le fils de Gaudias Boucher et de Gratia Gingras.
Il fait partie d'une famille de cinq garçons dont deux
sont Rédemptoristes.
Antonio a quatre soeurs dont une est religieuse.
De 1922 à 1928, Antonio fait ses études secondaires à Sainte-Anne-de-Beaupré.
Le 1er août 1928, il entre au noviciat à Sherbrooke.
Par la suite, Il continue ses études supérieures à Ottawa.
Le 22 septembre 1934,Antonio Boucher est ordonné prêtre à Ottawa.
Le 8 novembre 1935, il arrive en Indochine et s'inscrit à l'étude de la langue du pays.
La situation au Vietnam, à son arrivée, est tendue. Le Vietnam était sous contrôle français. En 1940, les Japonais occupent le Vietnam français et en 45, ils démantèlent l'appareil nationaliste français et prennent le contrôle du territoire. Cela résulte en une guerre civile générant beaucoup de misère pour toute la population.
De 1936 à 1962 le Père Boucher est affecté au juvénat de Huê. Il y occupera alternati- vement les fonctions de: professeur, Maître des novices, Supérieur et Directeur spirituel
il fut donc le Directeur spirituel de Van.
En 1955, il rend visite à sa famille au Canada après 20 ans passés au Vietnam.
Il a donc vécu durant 29 ans au Vietnam comme missionnaire dans des conditions
des plus difficiles.
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En 1962, c'est un retour au Canada.
De 64 à 65, Il occupera la fonction de directeur spirituel
à Moncton.
De 65 à 67, il sera aumônier des Frères Vietnamiens à Tokio.
De 67 à 84, il sera responsable de la procure du Japon.
Le 8 septembre 1969, il est nommé confesseur extraordinaire des Carmélites de Danville.
De 1984 à 1988, il consacrera son temps à la cause du Frère Marcel Van et s'occupera de la distribution des écrits et autres travaux relatifs à la béatification du Frère Marcel Van.
Le 4 juillet 1991, le Père Antonio Boucher est décédé à Montréal et il fut inhumé à Sainte-Anne-de-Beaupré.
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En sa qualité de père spirituel, le père Boucher a demandé à Van d'écrire sa vie, puis il a conservé ses colloques, ses correspondances et ses autres écrits notamment:
ses poèmes, ses notes et ses écrits intimes.
Le père Boucher C.S.s.R, a écrit la biographie du Frère Marcel qui a pour titre
"Petite histoire de Van".
Frère Marcel dira au Père Boucher:
"Vous avez deviné que Dieu m'a donné beaucoup de grâces extraordinaires depuis mon jeune âge.
C'est pourquoi vous cherchez à connaître la cause de ma sérénité et l'abondance des grâces que le Seigneur m'a accordées?
Oui, Père, je vais vous raconter toutes les grâces dont la miséricorde divine m'a comblé depuis mon jeune âge jusqu'au moment où Dieu m'a confié entre vos mains pour me guider. Pour ma part, je pense que je ne suis pas digne de ces grâces".
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C'est donc au père Antonio Boucher, que l'on doit d'avoir rassemblé, traduit et sauvegardé les écrits du frère Marcel Van, ce religieux vitenamien dont la réputation de sainteté se répand de plus en plus à travers le monde entier.
Pendant 20 ans, le père Boucher traduira les textes du vietnamien au français.
Cela constitue la traduction la plus fidèle qui soit puisque le père Boucher a pris soin de vérifier au fur et à mesure la justesse de sa traduction auprès de Van.
Après sa profession à Hanoï, le Frère Marcel, désormais membre de la communauté, reçut sa nomination de tailleur.
Il s'occupe de la sacristie et accepte toute petite tâche comme venant de Dieu.
Le 7 février 1950, il est affecté à Saigon ou Hô-Chi-Minh-ville, capitale du Sud du Vietnam durant deux ans.
Toujours assidu aux exercices de la règle,
il progresse dans l'amour de Dieu et du prochain.
Le 8 septembre 1952, il fait sa profession solennelle.
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En 1954, le Vietnam obtient son indépendance suite à l'accord de Genève.
Le pays est alors divisé en deux: le Nord, placé sous le régime communiste tandis que le Sud devient la première république.
En juillet 1954, âgé de 26 ans, Frère Marcel s'offre comme volontaire pour retourner à Hanoï, au nord afin d'aider à la survie de l'Église catholique qui est persécutée par le régime communiste tenu par les "Viet Minh" groupe para-militaire.
Ce fut la grande évasion des catholiques du Nord vers le Sud, ceux qui restèrent furent persécutés.
Le Frère Marcel dira : "Qu’il y ait au moins une âme pour aimer le Bon Dieu."
Frère Marcel Van vivra là en résidence surveillée avec trois autres pères.
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Le 7 mai 1955, Frère Marcel est arrêté, interrogé et déporté dans des camps parce qu'il ne renie pas sa foi. Il est donc condamné à 15 ans de travaux forcés.
Alors qu'il est emprisonné dans le camp Mochen, Van réalise son désir sacerdotal le plus cher, celui de témoigner de Jésus. Il fait en sorte que les prisonniers reçoivent "l'aliment divin" si nécessaire pour les garder en Église.
Malgré la faiblesse physique et la peine morale, il y mène une vie tournée vers les autres :
« En dehors des heures de travail obligatoire, je dois continuellement accueillir les gens
qui viennent les uns après les autres chercher du réconfort auprès de moi…
Je suis heureux car durant ces mois de détention, ma vie spirituelle n’a subi aucun préjudice et Dieu lui-même m’a fait savoir que j’accomplis ici sa volonté. »
Après plusieurs avertissements relatifs à son zèle jugé irrécupérable,
Frère Marcel est mis à l'isolement au camp Yen Binh dans un cachot sans doute humide et pas très salubre.
Atteint de tuberculose et de béribéri, il sortit de son cachot et fut placé dans une salle commune où il agonisera.
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Le 10 juillet 1959, Frère Marcel meurt à 31 ans et 4 mois entouré de fervents catholiques et du soutien du Père Vinhm vicaire général de Hanoï.
« En donnant mon cœur à Jésus, Il me laisse la liberté d’embrasser en mon cœur toutes les personnes, toutes les âmes que j’aime. Je ne veux pas vivre seul dans l’amour de Jésus ;
mon seul désir c’est que beaucoup d’autres âmes mènent la même vie que moi
afin que l’Amour infini de Jésus soit satisfait. »
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Le 26 mars 1997, est ouvert le procès de béatification
de Marcel Van au diocèse de Belley-Ars.
Le Cardinal François-Xavier Nguyên Van Thuân en est le premier postulateur.
L'acteur de la cause de béatification de Marcel Van est l'association
« Les Amis de Van ».
L'Association "Les Amis de Van" existe officiellement depuis le 17 juillet 1991.
Elle s'occupe de la publication des écrits de Marcel Van, jeune religieux vietnamien,
ainsi que de sa cause de béatification introduite le 26 mars 1997, dans le diocèse de Belley-Ars.
L'Association a également pour mission de parrainer des séminaristes du Vietnam.
Dans ses débuts, l'Association a commencé avec 5 parrains et 5 filleuls.
Dès 1991, elle envoyait au Vietnam 80 parrainages.
L'année suivante, elle était présente dans tous les diocèses du pays.
En 1992, elle atteignait le nombre de 400 filleuls.
L'association, "Les Amis de Van" a parrainé plus de 1000 séminaristes vietnamiens.
Le Siège social de:
"Les Amis de Van" est situé au:
15, de l'Orangerie
78000 Versailles - FRANCE
Les Amis de Van ont une section au Canada situé au:
272, ch. des Bouleaux Blancs
Rigaud (Qc) CANADA J0P 1P0
La personne Responsable est: Mme Huguette Cardinal
courriel
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· Père Gilles Berceville, Marcel Van, ou l'infini pauvreté de l'Amour, Éditions de l'Emmanuel, 2009.
· Œuvres Complètes : o Tome 1 Autobiographie, Éditeur : Saint-Paul/Les Amis de Van, 2000, (ISBN 2-351-17000-8) o Tome 2 Colloques, Éditeur : Saint-Paul/Les Amis de Van, 2001, (ISBN 2-351-17021-0) o Tome 3 Correspondances, Éditeur : Saint-Paul Éditions Religieuses/Les Amis de Van, 2006, (ISBN 2-351-17019-9)
· Père Antonio Boucher C.Ss.R, Petite histoire de Van, Éditeur : Saint-Paul/Les Amis de Van, 2001, (ISBN 2-351-17020-2)
· Alain d'Orange, Van, petit frère de Van Revue Vianney no 80, Mission Thérésienne, juin 2004 (ASIN B000LW7FQO)
· Collectif, Quel est ton secret, petit Van ?, Éditeur : Saint-Paul/Les Amis de Van, 2000, (ISBN 2-850-49830-0)