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Gilles Julien est né à Grand-Mère de parents ouvriers. Il a été élevé dans la plus grande simplicité.
Une tante bien chère à ses yeux a sans doute orienté sa carrière.
Cette tante a consacré sa vie au bénévolat, elle lui a demandé sur son lit de mort : "CONTINUE MA MISSION".
Un homme d’affaires de la région de Shawinigan, lui donne la chance de poursuivre ses études classiques à Shawinigan.
Il ne perd pas de temps et s’implique dans un chantier étudiant pour outiller les enfants du quartier et leur venir en aide.
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Vers la fin de son collégial, Gilles Julien a un grand modèle de vie, le Docteur Albert Schweitzer. C'est un théologien protestant, un musicien, un philosophe et un médecin.
Ce dernier était chirurgien en Afrique et il a fondé un hôpital à Lambaréné en 1913, il est décédé à cet endroit en 1965. Gilles Julien le considère comme un modèle d'action , un missionnaire à imiter.
Le Docteur Schweitzer avait une deuxième passion,
la musique et il est devenu un grand musicien.
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Le Docteur Julien a alors fait le lien entre l’art et la médecine.
C’est ce personnage qui a orienté sa profession vers la médecine et plus tard vers l’art de la sculpture qu'il a d'abord expérimenté au Nunavik avec les autochtones.
Le docteur Julien est diplômé de l’Université Laval en médecine et de l’Université de Montréal en pédiatrie.
Il est médecin depuis plus de 40 ans et ses principales affectations sont:
De 1974 à 1976, il est chef pédiatre de l’Hotel-Dieu de Lévis.
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En 1981, il part pour l’Afrique, aux Iles Comores.
Il quitte tout avec sa famille et ce, dans le cadre des Nations- Unies.
Là bas, il a tenté de changer des mentalités, mais la politique locale ne l’a pas entièrement satisfait.
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De 1983 à 1990, de retour au Québec, il s’associe au Centre hospitalier de l’Université Laval et il déménage au Nunavik. Il sera le Responsable de la santé communautaire. Il s’est alors initié à la culture autochtone afin de garder les gens en santé mentale et physique.
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De 1987 à 1990, il est affecté à l’Hôtel-Dieu de Montmagny comme Directeur de la santé communautaire.
En 1990, il revient à Montréal et à travaillé au CLSC côte-des-Neige, jusqu'en 1994.
De 1991 à 1994 il est directeur du Département de santé communautaire de l'hopital de l'hopital Ste-Justine.
De 1993 à 1999, il est collaborateur au CLSC de Gatineau.
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En 1997, un premier centre de pédiatrie a vu le jour dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal.
En 2003, le second centre fut créé dans Côte-des-Neiges.
En 2005 le Docteur Gilles Julien, crée "la Fondation pour la promotion de la pédiatrie sociale" qui est devenie la "Fondation Docteur Julien" dont il est le président. C’est un organisme de bienfaisance qui a pour objectif d'assurer la pérennité de la pratique de la pédiatrie sociale.
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Un centre de pédiatrie a vu le jour à Lévis et fut fondé par la fille du docteur Julien, en l’occurrence Maude Julien, infirmière de profession.
Il y a maintenant 15 centres de pédiatrie sociale en communauté au Québec, qui s’inspirent de l’approche du Dr Julien.
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La Fondation du Dr Julien administre 2 de ces centres, à Hochelaga-Maisonneuve et à Côte-des-Neiges, et les autres sont entièrement autonomes.
Ce sont plus de 2000 enfants qui sont suivis dans les deux centres de la Fondation.
Le but de son oeuvre est de tenter d’offrir un avenir meilleur aux enfants nécessiteux, isolés et incapables d’avancer dans la vie et de se développer selon leur plein potentiel dans le respect de la Convention relative aux droits de l’enfant.
Pour atteindre son but, il réinvente la pédiatrie, mobilise la société pour tendre vers l’équilibre social et économique.
Le Docteur Julien en rencontre tous les jours de ces jeunes en difficulté. Il a une vision particulière de la famille québécoise et sa mission est de permettre aux enfants de se développer selon leur plein potentiel.
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Selon des statistique reconnues, 30% des enfants vulnérables échappent au système. Ce sont eux qui sont visés par son œuvre.
Le Docteur Julien a une méthode simple et possède une gamme de services doux et adaptés aux enfants;
le tout, basé sur l’écoute, la confiance et les besoins de l’enfant sur le plan santé et émancipation.
Au quotidien, il rencontre des enfants dans le besoin, notamment des enfants qui sont négligés, agressés sexuellement, affamés etc.
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Une rencontre clinique n’est qu’un élément.
Lorsqu’il y a besoin, il déploie tous les services nécessaires: travailleurs sociaux, éducateurs etc...
Selon ses dires, c’est ça la pédiatrie. Aller au-delà de la stricte rencontre médicale, c'est ce qu'il enseigne à ceux qui le supportent.
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