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Psaume 106

Autre histoire d'amour: les résistances du Peuple de Dieu et les miséricorde du Père.

un psaume
à prier
avec le Christ
qui porte
tous les humains
dans sa prière

 


 

 

 


 

 

Prier les psaumes avec le ChristCollaboration spéciale: Roger Gauthier, o.m.i.
Les 150 psaumes réécrits selon la mentalité évangélique sont maintenant publiés sous le titre "Prier les psaumes avec le Christ"
(Fides/Médiaspaul/SOCABI, 2003, 253 p.)
:

Pour choisir un psaume adapté à un besoin particulier, voir

exode au désert

Autre histoire d'amour du Père

Psaume 106

I.
Faisons la fête à la bonté de notre Père,
à son amour qui ne se dément jamais.

Qui peut nommer toutes les bontés du Père
et le louer comme il conviendrait.

C'est une grâce de marcher droit devant lui
et de respecter toujours ses desseins !

Père, quand tu prends soin de ton peuple,
n'oublie pas que j'en fais partie;

lorsque tu le libères du mal, libère-moi aussi,
car je désire partager le bonheur de tes enfants,

me réjouir avec ta famille,
avoir une part de l'héritage que tu offres.

Tout comme nos ancêtres, nous avons dévié,
nous sommes responsables d'erreurs,
c'est notre faute.

En Égypte, nos pères n'ont rien compris de toi,
ils ont vite oublié tes nombreuses bontés.

Devant la mer à traverser, ils se sont révoltés;
mais tu les sauvas à cause de ton amour
en leur manifestant ta présence:

devant eux, la mer fut asséchée,
ils y marchèrent comme sur la terre ferme.

Tu les protégeas contre les armées du Pharaon
qui les poursuivaient jusque dans la mer.

Mais les eaux les recouvrirent tous,
aucun des Égyptiens ne survécut.

Alors ton peuple t'a fait confiance
et s'est mis à chanter tes louanges.

II.
Presque aussitôt, il oublia tes interventions,
et n'attendit pas la suite de ton dessein.

Dans le désert, déçus de leur régime de vie,
ils t'ont mis au défi de les rassasier.

Tu leur donnas tout ce qu'ils demandaient,
mais ils étaient toujours insatisfaits.

Dans le camp, des gens ont grogné
contre Moïse et Aaron que tu avais choisis.

Alors la terre s'ouvrit pour engloutir
leur chef et toute la bande;
un feu dévora tous ces révoltés.

À l'Horeb, ils ont façonné un veau d'or;
ils se sont prosternés devant du métal

abandonnant leur sauveur pour un bœuf,
une bête qui se nourrit d'herbe.

Ils t'avaient déjà oublié, toi, leur libérateur
qui avait fait tant de grandes choses pour eux:

des choses extraordinaires en Égypte,
des gestes incroyables près de la mer rouge.

Ils méritaient bien que tu les extermines,
mais Moïse, ton élu, se mit en prière devant toi
afin que tu ne les détruises pas.

Ils ont méprisé le beau pays que tu leur offrais,
ils n'ont pas cru que tu les accompagnais.

Ils ont récriminé en secret,
et ils refusaient de te faire confiance.

Tu aurais pu les laisser mourir tous au désert,
ou les éparpiller dans divers pays
ou laisser les autres nations les détruire.

Ils se sont même attachés aux divinités païennes,
jusqu'à manger les sacrifices des morts.

Ils t'ont insulté par leurs agissements
jusqu'à ce qu'un fléau s'abattit sur eux.

Pinhas, petit fils d'Aaron, intervint en ton nom
et le fléau s'arrêta:

ce geste lui fut reconnu comme un don de toi,
aux yeux de tous ses descendants.

Une autre fois, près des eaux de Mériba,
ils t'ont encore provoqué

entraînant ainsi le malheur de Moïse
dont ils n'écoutaient plus les directives,
ce qui l'amena à agir sans réfléchir.

III.
Ils ne se sont pas protégés des peuples
chez lesquels ils se sont installés,

ils ont adopté leurs manières de vivre
et se sont fait initier à leurs rites païens.

Ils se sont mis au service de leurs idoles
et ce fut un piège pour eux:

ils en sont venus à sacrifier aux démons
leurs fils et leurs filles.

Ils ont répandu un sang innocent,
le sang de leurs fils et de leurs filles

offerts en sacrifice aux idoles cananéennes;
et le pays fut sali par tout ce sang.

Ils se sont souillés par leurs pratiques
et se sont avilis par leurs agissements.

Ils méritaient que tu sois furieux contre eux,
que tu les prennes en horreur,

que tu les livres aux mains des autres peuples
pour qu'ils soient dominés par eux

pour que sous le poids de l'oppression,
ils finissent par se soumettre à toi de nouveau.

Bien des fois, tu les as libérés,
mais ils en revenaient toujours à leur révolte
et s'enfonçaient dans leur faute.

Mais quand tu entendais leurs appels
tu faisais attention à leur détresse.

Tu évoquais ton alliance avec eux
et dans ton grand amour, tu en prenais soin.

Tu mettais un peu de ta pitié
au cœur des gens qui les avaient exilés.

Et maintenant, c'est nous qui crions vers toi:
Père, de grâce, accorde-nous ton pardon,
libère-nous de nos compromis avec les idoles.

Alors nous pourrons célébrer ton grand amour
en savourant la joie de te louer.

Béni soit le Seigneur, le Père de la famille
depuis toujours et pour toujours !

Et tous les enfants, ensemble, diront:
" Amen ! Alléluia ! "