C’est une grâce de penser aux faibles;
au temps voulu, le Père s’en occupe,

il leur donne de vivre heureux sur terre,
il ne laisse pas la maladie les écraser.

Il les soutient dans leurs souffrances,
il soulage avec délicatesse
les plaies de leur corps et de leur cœur.

J’ai crié : "Père, prends pitié de moi;
toi, libère-moi du mal que je porte."

Des gens sont sévères et pessimistes,
ils souhaitent se débarrasser de moi;

s’ils me visitent, ils surveillent mes défauts
pour en parler ensemble en me quittant.

Même chez moi, ils chuchotent entre eux,
ils évaluent ma situation :

" Il est pris d’une maladie terrible;
il ne pourra pas s’en sortir."

Même des amis sur qui je comptais,
qui venaient souvent manger chez moi,
se tiennent loin maintenant.

Mais toi, Père, de grâce, prends ma part;
montre-leur que tu m’aimes encore.

Manifeste-moi ta bienveillance :
que le mal ne prenne jamais le dessus;

que mon cœur ne cesse de te chercher
malgré tout ce qui pourrait m’écraser.

Bénis soit le Seigneur, Père de l’univers,
depuis son commencement

et jusqu’à son accomplissement !
Amen ! Amen !