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Étude de la bible
> Commentaires d'évangile > La liturgie de chaque dimanche de l'Année A
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Huitième dimanche du Temps de l'Église - Mt 5, 24-34

 

Seigneur même si une mère oubliait son enfant, TOI, tu ne nous oublieras jamais. Je le crois, Seigneur.

Pourquoi nous agiter et nous inquiéter puisque TOI, ‘tu sais’?

Donne-nous des coeurs d’enfants qui savent qu’ils sont aimés de leurs parents et ne peuvent douter une seconde qu’ils ne pourvoient à leurs besoins...

Apprends-nous à déposer à tes pieds tout souci du monde pour n’être plus préoccupés que TOI seul, de ton Royaume et de ta Justice.

Pardonne-nous tout ce temps perdu à de vains calculs où nous nous sommes dérobés à ton Regard bienveillant...

Accorde-nous d’être continuellement en ta Présence faisant fructifier le don de la vie que tu as mise en nous, nous établissant dans une confiance absolue que ton AMOUR pour nous ne faillira jamais

 

(D'après EPHATA)

Is 49,14-15; Ps 61; I Co 4,1-5; Mt 6, 24-34

MISE EN SITUATION :

L’Amour divin nous donne une sécurité qui nous permet de relativiser tout le reste. Personne ne peut échapper totalement à l’inquiétude, elle fait partie de notre monde moderne. La prière d’entrée nous invite à demander au Seigneur cette PAIX qui engendre L’ESPÉRANCE. L’ESPÉRANCE, C’EST Jésus qui ne cesse de demander à son Père de prendre soin de nous.

AU LIVRE D’ISAIE :

Le Seigneur nous garde en son Amour pour toujours. Le Prophète compare l’Amour du Père à celui d’une mère de la terre qui ne saurait oublier son enfant... Plus que al meilleure des mères, Dieu nous aime avec tendresse et pitié.

LE PSAUME 61 :

C’est le Psaume du réconfort. Il rassure celui qui est angoissé et encourage l’homme d’action. Jamais Dieu ne peut oublier celui qu’Il aime. Présent en nous Il est Celui sur qui nous pouvons toujours compter.

PAUL AUX FIDÈLES DE CORINTHE :

Nous sommes les intendants de Dieu. Comme serviteurs, nous n’avons à répondre à aucun autre Maître. Il est notre seul ‘patron’. C’est pourquoi nous ne devons pas nous préoccuper des jugements de qui que ce soit hors Dieu. Ayons pour les autres le même traitement, laissons Dieu les juger. Il est le seul à pouvoir faire la lumière sur tout ce qui n’est pas clair. Évitons surtout de porter des jugements prématurés sur ceux qui ont des responsabilités pastorales. Au contraire, essayons de les épauler dans leur mission si difficile, très souvent.


L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI DIT...
Que l’argent, bon serviteur, est mauvais maître..

L’argent dirige le monde. Chacun connaît son pouvoir, il fait et défait les gouvernements, il est le sang de nos sociétés de consommation. Ceux qui en ont détiennent un pouvoir envié et ceux qui n’en ont pas aspirent à le posséder. Le monde prétend que l’argent est indispensable, c’est la VIE...

L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI NOUS DIT... ME DIT...
Que nous devons chercher d’abord le Royaume de Dieu et sa Justice...

L’avarice s’est ridicule puisque l’argent n’est qu’un moyen d’échange et ne demande qu’à être dépensé, partagé. La vie est donnée pour la renaissance, l’invention, la germination. L’ARGENT tend à emprisonner il est un appât insidieux, plus dangereux qu’un serpent. Jésus nous invite à rechercher partout excepté là où il est, au-dedans de nous-mêmes. Jésus n’invite pas à la résignation, il ne condamne pas l’intelligence ni le travail, mais le souci qui oublie la Providence de Dieu et conduit à l’incroyance. Cherchons le partage et notre nécessaire acquerra un goût tout nouveau... Mettons un peu de chant et de caprice dans notre menu quotidien et nos besoins se transformeront en désir d’air pur et de liberté.

L'ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE..
De faire confiance à Dieu-Providence...

Saint Augustin nous dit: ‘Aime t fais ce que tu veux’ Cette sérénité n’est pas démission, au contraire, elle provoque à l’engagement, elle devient Bonne Nouvelle à proclamer, paix à partager et solidarité à vivre chaque jour. Elle invite au travail, mais à un travail, mais à un travail équilibré d’où les soucis sont absents....
L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI DIT...
Que sont heureux ceux qui ont un coeur de PAUVRES

L’ÉVANGILE de ce dimanche est un commentaire et une application de la première Béatitude qui béatifie ceux qui ont un coeur de pauvre. La Pauvreté est confiance Écoutons Jésus qui nous dit: “Ne vous amassez pas de trésors sur la terre.... Amassez-vous des trésors dans le ciel... Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur”

L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI NOUS DIT... ME DIT...
Que la CONFIANCE, il faut avoir découvert où est le vrai trésor. Le TRÉSOR, c’est le SALUT, L’AMOUR de Dieu en nous. Notre vocation comme disciples de Jésus, c’est de s’en remettre à Dieu. “Cherchez d’abord le Royaume est sa Justice”... La forme radicale de la pauvreté, c’est la confiance en la Providence. Car le mot JUSTICE signifie tout à la fois: SAINTETÉ et SALUT. C’est la SAINTETÉ que Dieu donne gratuitement... Le Croyant sera SAINT s’il est PAUVRE, s’il s’en remet à Dieu, à la grâce infinie du Père des Miséricordes qui abaisse les puissants et élève les humbles.... En définitive, cette PAUVRETÉ béatifiée par le Christ est L’HUMILITÉ, la VÉRITÉ qui nous rend parfaitement dépendants de la Volonté de Dieu qui sait tout, qui peut tout et qui nous AIME infiniment et désire à tout prix notre SALUT, c’est-à-dire notre BONHEUR éternel...
L'ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE...
De prier pour l’avènement sur terre du Règne de Dieu.

Notre Père, que ton Règne vienne! Cette prière devrait être constante dans le coeur des disciples. Puisque le Christ nous enseigne cette aspiration, c’est que nous devenons artisans du Règne du Christ partout où il y a des vrais disciples du Christ...