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Textes provenant d'auteurs spirituels ou extraits de documents officiels de l'Église
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QUESTIONS DE LA SEMAINE
sur la Prière
Je poursuivais mes études de spécialisation dans un hôpital de Dallas lorsque j'ai eu à soigner, pour la première fois, un malade atteint d'un cancer du poumon en phase terminale. Je lui ai expliqué que la médecine ne pouvait, hélas, plus grand-chose pour lui, et il a choisi avec raison de laisser la nature suivre son cours.
Quand je passais le voir, je trouvais à son chevet des membres de sa communauté en train de prier ou de chanter des psaumes. Bonne idée, me disais-je avec fatalisme. Ils seront prêts pour les funérailles.
Un an plus tard, j'exerçais dans un autre centre hospitalier lorsqu'un collègue m'a adressé mon ancien patient! Ma surprise de le voir encore vivant s'est muée en stupéfaction en regardant ses radios: les tumeurs qui ravageaient ses poumons avaient totalement disparu. "Le traitement a été très efficace", a commenté le radiologue par-dessus mon épaule.
Quel traitement? ai-je pensé. À moins que la prière...J'ai consulté deux de mes professeurs de médecine, mais ni l'un ni l'autre ne voulait entendre parler de miracle. "La maladie a suivi son cours normal", a tranché l'un. L'autre a simplement haussé les épaules et lâché: "Ça arrive."
Convaincu de la toute-puissance de la médecine moderne, j'avais cessé depuis longtemps de croire en Dieu et je considérais la prière comme une pratique subjective et inutile. Les années ont passé. Je suis devenu médecin-chef d'un grand hôpital. Je savais que certains de mes patients priaient pour guérir, mais je persistais à n'y voir qu'un faux espoir. Et puis, je suis tombé sur des études tout à fait sérieuses, qui démontraient que la prière a sur l'individu des effets physiologiques mesurables.
La plus convaincante a été publiée en 1988 par un cardiologue, le Dr Randolph Byrd. Il a réparti en deux groupes 393 patients souffrant de maladies coronariennes: l'un bénéficiait de prières, l'autre non. Le tri avait été fait de manière aléatoire, et personne ne savait à quel groupe appartenait chaque malade. Les personnes chargées de prier pour quelqu'un connaissaient seulement son prénom et la nature de son mal. Elles étaient censées penser à lui dans leurs dévotions quotidiennes, et ce jusqu'à sa sortie de l'hôpital. Aucune d'entre elles n'avait reçu de consignes particulières quant à la forme ou au contenu de leurs oraisons.
À la fin de l'expérience 10 mois plus tard, les patients pour qui on avait prié consommaient cinq fois moins d'antibiotiques que ceux du groupe témoin, étaient deux fois et demie moins sujets à une insuffisance cardiaque et présentaient moins de risques de subir un arrêt du coeur.
Si ces résultats avaient été obtenus par un médicament ou un acte chirurgical, nul doute qu'on l'aurait porté aux nues. Mais les scientifiques, et donc les médecins, ne sont pas exemps de préjugés. Le pouvoir de la prière semble faire partie de ceux-là.
Le Dr William Nolen, très sceptique sur les vertus thérapeutiques de la prière et qui a publié un livre sur la question, a déclaré que "si cette étude était confirmée, nous devrions tous prescrire à nos patients de prier trois fois par jour".
Or, depuis que j'ai renoncé à l'exercice de la médecine pour me consacrer à l'analyse des effets de la prière sur la santé, je suis tombé sur une multitude de travaux qui prouvent les bienfaits de cette pratique. Hypertension, lésions, migraines et anxiété sont autant de maux qui peuvent être atténués par la prière. Voici un résumé de mes principales découvertes:
La prière n'a pas besoin d'être spécifique pour produire des résultats. Certaines études démontrent qu'un simple "Que Votre Volonté soit faite" ou encore "Je me remets entre Vos mains" est plus efficace qu'une requête précise.
Mieux même: de nombreuses expériences révèlent qu'une attitude empreinte de dévotion - un mélange de piété et de compassion pour son prochain - suffit à enclencher le processus de guérison.
À coeur aimant, rien d'impossible. L'histoire et l'expérience quotidienne nous en donnent mille preuves. L'amour imprime sa marque jusque dans notre chair: ne fait-il pas grimper le rythme cardiaque et affluer le sang aux joues.? Ce n'est pas sans raison qu'il passe depuis toujours pour le meilleur allié du médecin. Une enquête menée auprès de 10 000 patients cardiaques de sexe masculin a révélé que les crises d'angine étaient près de deux fois moins fréquentes chez ceux qui se sentaient aimés et soutenus par leur femme.
Tous ceux qui soignent par la foi et la prière l'attestent: c'est l'amour qui leur donne le pouvoir de guérir, même à distance. Leur compassion, leur affection sont si fortes qu'ils ont l'impression de ne plus faire qu'un avec le malade.
"Seul l'amour peut allumer le feu de la guérison", n'hésite pas à affirmer l'un d'eux.
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* Condensé paru dans "Sélection"
de "Ces Mots qui guérissent", Ed. Latté, Paris, 1993.
Photo extraite de Oprah Winfrey's Official Website