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A vous tous et toutes nous souhaitons une sainte fête de Noël et une nouvelle année, pleine de paix et de joie. Nous accueillons Noël une fois encore après avoir vécu une année remplie de belles et bonnes choses et aussi avec quelques petites peines et misères qui nous ont amené à vivre une espérance nouvelle. C'est à travers ces moments qu'il nous faut accueillir cette fête de Noël pour y voir sa profondeur et sa vivacité. "Un Sauveur nous est né qui est Jésus Christ, et c'est dans ce beau et grand mystère que nous voulons construire un monde plus fraternel et plus chrétien. L'Enfant Jésus est né et représenté comme un tout petit bébé à travers les saisons de nos vies et il a grandi avec nous, même si le symbole demeure celui de l'Enfant de la crèche, lui Jésus devient pour nous le signe profond de notre force spirituelle pour renouveler en nous le courage afin d'accepter l'inévitable de nos vies. Chers frères, chères soeurs, mettons notre confiance en Dieu, comme le dit Saint Paul: "le Seigneur est proche... En tout besoin recourez à la prière. Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra une place bien spéciale en votre coeur et votre esprit. Bonne et Sainte Fête de Noël et une Année remplie d'espérance, de joie, de justice et de paix. Suzette, Gérald et Yvon |
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Nous voici arrivés à la quatrième édition de la revue «Pèlerins en marche», déjà!
C’est donc un autre mot à écrire et je me dois de le faire avec empressement car Loyola aime toujours avoir les choses d’avance pour qu’il puisse tout préparer sans retard ou presque... Je suis toujours en convalescence à la maison et je retournerai à la mi-novembre comme consultant dans un tout autre travail que celui que j’avais. Je ne travaillerai que 2 à 3 jours par semaine et cela jusqu’à ma retraite en janvier 2004. Suite à cette décision, la bobine du film de ma vie, de notre vie, s’est mise à dérouler dans mon esprit et j’ai eu envie de vous en parler à vous qui voulez bien me lire. Il y a quelques années, lorsque nous étions couple responsable, Suzette et moi, dans le secteur de l’Outaouais, j’avais écrit un article pour la revue «Le Quatrième Jour», qui avait pour titre: «La maubèche branle-queue». Avec tout le temps que j’ai sur les mains présentement, je me suis trouvé en train de relire ces textes d’un temps qui nous a été bénéfique pour les engagements que nous avons acceptés par la suite. Je veux donc vous partager ce mot car il est plein d’humour et d’amour et tout en l’adaptant à notre engagement d’aujourd’hui, vous nous reconnaîtrez comme étant les artisans de la bonne humeur et de l’espérance dans nos milieux. Connaissez-vous la maubèche branle-queue? Si nous nous associons à la maubèche branle-queue, c’est que nous bougeons Suzette et moi tout le temps, et c’est plus fort que nous. La maubèche branle-queue est un oiseau qui patrouille le bord du fleuve, des rivières, des ruisseaux, des lacs et des étangs. Elle ne s’éloigne pas trop. On la reconnaît facilement à sa démarche: elle a un drôle de balancement presque continuel du postérieur et de la queue. Il ne faut pas la ridiculiser pour autant! C’est tout juste parce qu’elle bat la mesure au rythme d’une musique inconnue qui l’habite, tout comme nous d’ailleurs. Depuis plusieurs mois - et malgré ce qui nous est arrivé -, aucune relâche ou presque dans nos activités et cela est dû au travail acharné des membres de notre belle équipe au C.A. Notre mandat a été moins lourd et les quelques activités qu’il a fallu planifier, ont été faites dans la joie, l’amour et la paix. Pour écrire cet article, j’ai dû commencer à produire les cris aigus de la maubèche branle-queue: «pruhuit, pruhuit, pruhuit» et j’ai dû même augmenter le son: «huit, huit, huit, huit». À partir des cris aigus, en cet après-midi ensoleillé du 15 septembre, nous aurions aimé être des oiseaux migrateurs se préparant pour partir vers le sud, nous promener au soleil des plages du Golfe du Mexique. Mais à bien y réfléchir, et je le fais avec sérénité, encore étonné que mon coeur ne défaille pas, je murmure la prière suivante: «De quelle sorte d’amour nous aimes-tu donc Seigneur, pour que nous disions oui pour continuer cet aventure qui n’est pas sans embûches. Serait-il possible que tu aies trouvé dans le tréfonds de notre être quelque chose que tu aimes, quelque zone de clarté qui ressemble à la tienne? Ce que nous devinons Suzette et moi et nous osons le dire avec du rouge au visage, c’est que tu crois plus en nous que nous ne croyons en nous-mêmes. Seigneur, la force que nous puisons en ta résurrection devient notre espérance dans notre engagement au Cursillo. Là où je suis, vous y serez vous aussi. C’est à travers ces mots que nous osons continuer la route et que nous voulons partager avec les autres le bonheur que tu nous donne par ta présence continuelle». C’est vrai que plusieurs d’entre nous ressemblons à la maubèche branle-queue qui bouge tout le temps, mais c’est bien plus fort que nous! Quand on est heureux de servir Dieu, ce bonheur devient indispensable dans nos vies. Si j’ai repris ce texte avec quelques petites modifications, c’est que nous voulions vous partager la joie que nous avons d’être au service du Seigneur dans cet engagement au sein du National. «Pruhuit, pruhuit, pruhuit, huit, huit, huit...» De Colores ! Gérald Roy, |
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Chers(e) amis(e) cursillistes, Laissons les fenêtres de notre coeur toutes grandes ouvertes afin que Jésus puisse y pénétrer pour nous guérir de tous mau Nous vous aimons et nous vous tendons la main pour former une grande ronde de l'amitié. Gérald (et Suzette se joint à moi pour vous dire merci pour l'appui que vous lui avez donné.)
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Le premier rollo, présenté par Clémence Rodrigue, nous a brossé en 12 minutes, le portrait de son Idéal. «Je ne suis pas n'importe qui, car je suis une merveille de Dieu». Le chant qui a suivi nous a ramené à «L'Essentiel». Le deuxième rollo, sur la Foi, était donné par Réjean Laflamme, un... aviateur. «Ma vie est colorée aux couleurs de ma foi». Le chant choisi était donc: «Comme on fait son jardin». Ensuite, c'est Ginette Perron qui est venu nous dire comment vivre en Église, car «un chrétien qui s'isole est un chrétien paralysé!» Et on a chanté: «Je voudrais qu'en vous voyant vivre...». Le rollo suivant portait sur la Prière, par Lucien Beaudet: «Ma prière, c'est une relation intime avec une personne que j'aime et dont je me sens aimé». On a chanté «Avec ta vie de chaque jour...». Durant les pauses, nous avons fait connaissance avec ... la coquille St-Jacques (Rita Bernier), le coq du chant De Colores (Madeleine Blais) et le personnage d'une bande dessinée inventée par les élèves du Mont-St-Sacrement et qui s'appelle «Pétac», c'est-à-dire «Prière, ÉTude, ACtion», dont le masque, qui se termine par la flamme de notre emblème, était porté par Frédéric Boivin, le trésorier. Le cinquière rollo portait sur l'Étude, donné par Georges Grandbois. «Je ne vivrai jamais assez vieux pour ne plus avoir à apprendre!». Carole Pilon nous interpréta le chant: «Pour ce beau jour». Le rollo suivant fut donné par Hélène Desautels sur l'Action. «Au lieu d'être une activiste, j'essaie de me laisser activer par la Parole de Dieu». On a chanté: «Au nom de Jésus, allez!». Carmelle Faucher vint nous donner ensuite un rollo sur le Leader chrétien, car «tous nous avons la mission d'être témoins de Jésus dans nos milieux». Le chant de méditation était très approprié: «Guide nos pas». Enfin, le huitième rollo, la Fermentation des milieux, était donné par Paul Foisy, responsable de la Villa des Jeunes à Cap-rouge. Sur le millier de jeunes qui ont fait La Relève, il y en a dix qui se sont rendus jusqu'en théologie! Carole nous a chanté: «Seigneur, que veux-tu que je fasse?». Pour clore le mini-cursillo, on a invité le Trio national a adressé quelques mots et le nouvel AS, le P. Yvon Samson, a bien voulu nous exécuter l'une de ses chansons. Nous étions prêts pour accueillir les candidats et candidates, immédiatement après le souper. La Clausura a fait éclater ses 300 couleurs: une trentaine de candidats et candidates dont plusieurs jeunes, tous plus emballés les uns que les autres. Entre autres, ce jeune qui en arrivant au local, le jeudi soir, a eu un geste de recul en voyant l'âge des participants. Il se disait en lui-même: «Un instant, je me suis trompé de salle; j'ai dû naître dix ans trop tard!». Et cet autre qui nous avouait avoir rencontré deux amours: celui du Christ, bien sûr, mais aussi celui de sa petite amie. Celle-ci, qui ne savait rien, se leva brusquement et se rendit lui sauter dans les bras! Enfin, ce témoignage émouvant d'un cultivateur qui racontait le violent combat qu'il avait dû livrer, le jeudi, car ses tracteurs étaient prêts pour les semailles et il voyait que le temps s'annonçait beau... Heureusement, vers la fin de l'après-midi, le temps à commencer à se couvrir, alors il partit pour le Cursillo. «Je n'ai pas semé en fin de semaine, mais c'est Dieu qui a semé en moi un tel amour que maintenant, je peux le semer en vous tous!». La Clausura s'est terminé par une forte et émouvante méditation du P. Bruno Lacroix qui animait ce Cursillo, après une absence de plusieurs années. C'est lui qui avait implanté le Cursillo dans le diocèse, en 1969... Il reprit son habitude de s'agenouiller devant le St-Sacrement et de parler au Seigneur directement. Nous Le sentions présent au milieu de notre assemblée, de façon presque palpable... «Je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un m'ouvre, j'entrerai... Combien de personnes encore ont-elles besoin d'entendre cet appel de Jésus!» C'est à chacun de nous qu'il incombe de faire résonner cet appel, et nous ne manquerons jamais de candidats. Loyola Gagné, s.s.s. |
Merci Raymond, Bienvenue Yvon !
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Suite au départ |
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Père Yvon Samson, o.ss.t. |
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Nous voulons exprimer notre reconnaissance au père Raymond Barbe, s.c.. pour avoir si bien représenté le Mouvement au Canada français et aussi à l'international. Nous lui souhaitons une bonne continuité comme animateur spirituel dans le diocèse de St-Hyacinthe. | |
Père Raymond Barbe, s.c. | |
En ce qui concerne l'acceptation du père Yvon Samson de faire partie de notre belle équipe au C.A. National, nous voulons lui exprimer notre reconnaissance tout en l'assurant de notre appui et de notre amitié. Tout comme l'envol d'oies, il saura sûrement prendre la relève avec joie, espérance et amour. Merci Raymond et bienvenue Yvon. 2 avril 2003 |
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Depuis l'an dernier, le MCFC a vu fleurir une première initiative pour essayer de redonner vie à nos communautés vieillissantes, en organisant des Cursillos destinés spécifiquement aux jeunes de 20 à 35 ans. Dans le diocèse de St-Jérôme, le succès a été phénoménal. Ils en sont déjà à préparer leur quatrième Cursillo de jeunes et ceux-ci se montrent déterminés à poursuivre leur marche pour attirer d'autres jeunes dans leur sillage. Voilà le secret du recrutement: nous, les plus âgés, nous ne parviendrons pas à convaincre les jeunes de faire cette expérience, mais eux réussiront à recruter d'autres candidats de leur âge. Évidemment, le plus ardu, c'est d'organiser le premier Cursillo-jeunesse, mais ensuite, les autres s'enchaînent par eux-mêmes... D'autres diocèses ont embrayé dans ce sens: Joliette, Valleyfield et Montréal... C'est une question de survie pour le Mouvement. Voilà un pas dans la bonne direction. POSTCURSILLO La deuxième initiative à signaler, c'est celle entreprise par les dirigeants du MC au diocèse de Montréal. On avait constaté que les jeunes candidats, à leur retour dans les communautés, ne se sentaient pas à l'aise au milieu d'un groupe en majorité d'âge mûr et, rapidement, abandonnaient la fréquentation des Ultreyas. L'École de formation s'est penché sur ce problème pour aboutir finalement à la création d'un postcursillo adapté aux jeunes. Voici en quoi consiste cette initiative. Les nouveaux candidats, au matin de leur quatrième jour, n'iront pas s'intégrer dans les communautés, mais poursuivront leur cheminement, tous ensemble, sous l'animation continue de leur équipe du Cursillo. C'est exactement ce que faisait Eduardo Bonnín dès les premiers Cursillos de l'histoire et... qu'il continue encore de faire à Majorque, à 86 ans! Cette formation consistera dans un approfondissement du trépied cursilliste et les préparera directement à expérimenter en profondeur la réunion de groupe. Cette formation devrait durer plusieurs mois: un mois pour chaque thème. Cependant, les néo-cursillistes ne seront pas totalement déconnectés de la grande communauté cursilliste. On sait en effet qu'«un chrétien isolé est un chrétien paralysé», selon les IFMC, # 465, qui ajoute: «La même chose peut se dire d'un groupe». Il y aura donc, périodiquement, une Ultreya diocésaine pour réunir tout le monde. À la fin de leur «école de formation», les candidats pourront choisir, soit d'intégrer une communauté existante, soit d'en former une autre, soit de créer leur propre réunion de groupe. Ce n'est qu'à ce moment précis, que l'évaluation de l'expérience pourra être faite. Nous suivrons cela de près et vous en donnerons des échos dans ces pages.
De Colores! Loyola Gagné, s.s.s. |
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Selon les dernières nouvelles, notre ami Gérald, responsable national du MCFC, aurait fait un infarctus assez sévère mais on n’en redoute plus les séquelles. On a découvert qu’il avait une artère de bloquée à 80 % et on a procédé à une dilatation selon une technique moderne (mise en place d’un ressort-tuteur) qui devrait empêcher qu’elle se bloque à nouveau. Tout s’est bien passé. Il avait aussi deux autres artères bloquées à 25% mais celles-ci ne suscitent pas d’inquiétude. Gérald récupère très bien et est de bonne humeur. Il devrait sortir bientôt de l’hôpital. Dès que les 2 mois de repos prescrits seront terminés, il compte bien reprendre ses activités cursillistes. (d’après un message téléphonique reçu le 5 juin de Denis Galipeau, de l’Outaouais,) Serge Séguin |
SOIRÉE DE PRIÈRE |
Nous en profiterons pour prier pour nos responsables nationaux, Gérald et Suzette. Que le Seigneur les accompagne dans cette épreuve.
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