Comme l’enfant nouveau-né
ne voit pas tout de suite
qu’il lui faut un temps
pour que ses yeux s’acclimatent
Ainsi, notre cœur n’est pas assez pur
pour voir ta Face adorable
sans être ébloui et aveuglé.
Il nous faut un temps d’adaptation à tes mœurs, Seigneur, un temps d’acclimatation à ta gloire.
Ce que l’on a appelé si maladroitement
le PURGATOIRE
est, en fait, le chef d’œuvre par excellence,
inventé par ton COEUR compatissant
une trouvaille de génie de ton Esprit Saint,
une folle Victoire de ta Miséricorde divine.
C’est pourquoi nous pouvons aider
les âmes en attente
par nos prières et notre recours à leur charité
en les suppliant d’intercéder pour nous
auprès de Toi, Père très Saint.
De tout ce que nous aurons vécu ici-bas,
seul demeura l’Amour
et si le poids n’est pas assez lourd,
nous serons en attente,
tout puissants pour obtenir de Dieu
des faveurs pour ceux que nous aimons
mais parfaitement dépendants d’eux
pour que croisse notre amour.
Seigneur Jésus, Toi, notre Sauveur,
enseigne-nous à nous souvenir
de ceux qui sont passés sur l’autre rive
et qui sont en attente de notre prière
pour entrer dans ta Gloire infinie.
(D'après EPHATA)
Il est bon de nous souvenir que la célébration du 2 novembre n’est pas le Jour des morts, mais bien la Fête des vivants. Nous faisons mémoire de ceux qui sont passés sur l’autre rive, de ceux qui ont répondu à l’appel du Seigneur, de ceux qui sont aussi et davantage vivants que nous. Ils ont quitté cette vie fragile et mortelle pour entrer dans la Vie, celle qui ne finira jamais...
Jérusalem, la Montagne sainte, est menacée par l’envahisseur assyrien. Ses environs sont ravagés. Dans ce conteste, la Prophétie d’ISAÏE apparaît comme une annonce inespérée. La situation désastreuse va cesser. Un jour, on verra la fête marquant la fin d’un vieux monde, et tous les peuples viendront s’y joindre en habits de cérémonie.
Puisse le Seigneur donner à son serviteur la véritable force. Entouré d’ennemis, sentant sa propre faiblesse, le Juste en appelle à Lui.
Paul vient de montrer les différents aspects de la vie du chrétien. Il résume celle-ci en montrant comment pénétré par l’Esprit, nous devenons réellement fils, comme l’était JÉSUS. Nous pouvons alors rendre grâce au Père. Saisi dans le mouvement de la vie divine, nous échappons à toute crainte, nous vivons dans la vraie liberté. Ce jaillissement naît de notre participation à la PÂQUE de Jésus.
Aujourd’hui encore, Jésus se sert d’un fait très fréquent et facile à expérimenter pour enseigner que la vie sort de la mort. L’occasion lui est offerte par la présence de personnes étrangères qui demandent à Lui parler... Il annonce qu’Il ne doit être connu du monde entier qu’après sa Résurrection.
Depuis le jour de notre entrée dans le monde visible nous avons commencé à MOURIR et tous les jours nous avançons dans cette mort qui, en définitive nous conduit vers une vie éternelle... Notre nature désagrège peu à peu et dans notre personnalité morale, il y a aussi un travail qui se fait dirigé par la grâce de Dieu conjuguée avec notre Liberté. Parce que nous avons reçu le don de la Liberté, nous avons le pouvoir de correspondre à la Volonté de Dieu sur nous pour nous préparer à entrer dans la Vie éternelle.
Nous vivons dans une société de consommation, dans une ère de luxe et de confort et nous sommes chloroformés par tout ce confort qui nous entoure oubliant facilement que le sixième de la population de la terre jouit des cinq-sixièmes (5/6) des richesses de la terre alors que la grosse majorité doit se contenter de ce qui tombe de nos tables... Certes nous ne voyons pas comment aller au secours du tiers-monde, mais une manière de vivre moins provocante serait un vrai témoignage de fraternité et en définitive pourrait aider... Pour cela que de petites morts qui seront génératrices de fruits pour la gloire de Dieu.
Et très souvent, ses voies ne sont pas les nôtres. Comme Il est passé par des chemins étroits et des routes escarpées, Il nous conduit par des voies difficiles à notre nature humaine... Il est étroit le Chemin qui mène à Dieu autant qu’elle est large et fleurie la voie de la perdition.
Le Baptême nous a faits ENFANTS DE DIEU, Fils du Père, Frères du Christ... Et Jésus nous dit que dans la Vie éternelle, le Père honorera ceux qui ont servi le Christ, ce qui implique: ceux qui ont suivi le Christ. Il faut bien comprendre que le « haïr sa vie » dans le langage de Jésus n’a pas tout à fait le même sens dans notre langage occidental. Les Juifs n’avaient pas de mots pour des moyens termes: aimer plus... aimer moins... Haïr sa vie, c’est comprendre que la vie actuelle est peu de choses en comparaison de la vie éternelle et qu’alors, il vaudrait mieux renoncer à la vie actuelle pour être sûrs de la vie éternelle.
Pour nourrir en nous la Vie éternelle, rien de mieux que la Présence du Corps et du Sang du Christ en nous. Avant d’entrer dans sa Passion le Christ nous a fait le merveilleux cadeau de Lui-même et cela pour jusqu’à la fin du monde... Ce n’est pas seulement une photo, si belle soit-elle, c’est sa Personne même qu’Il a emprisonnée dans un morceau de pain et dans une goutte de vin... C’est sa Personne même qu’Il a rendue dépendante de la parole d’un prêtre... Si nous avions de la Foi gros comme un grain de sel, nous prendrions les églises d’assaut... Et nous considérerions le PRÊTRE comme l’Homme le plus puissant de la terre... et nous vivrions pour l’Eucharistie...