Seigneur,
je comprends que c'est à chacun de nous
que tu poses cette question essentielle,
et il est vrai
que nous ne pouvons nous y dérober
par une réponse intelligente
comme celle des disciples...
Il faut que tu insistes,
que tu me regardes dans les yeux
pour que je te donne ma réponse...
Si nous n'avons pas fait
de rencontre personnelle avec TOI,
Si nous ne t'avons pas reconnu
comme notre Sauveur personnel,
nous n'avons rien à te dire...
Aujourd'hui, Seigneur,
nous t'ouvrons nos coeurs
et nous t'invitons
à nous reposer la question...
Parce que nous t'aimons, nous te disons:
Je crois vraiment que tu es le Messie
le Fils du Dieu vivant
venu donner un sens à ma vie...
Tu es mon Libérateur,
Tu es mon Seigneur et mon Dieu,
mon TOUT en qui je mets tout mon espoir !
(D'après EPHATA)
Par réaction contre une centralisation excessive de l'ÉGLISE, les chrétiens connaissent aujourd'hui la tentation de l'éclatement. Parfois on en vient à négliger la Loi léguée par la tradition pour faire place à l'expression des sentiments religieux des gens. La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ est GRÂCE, c'est un don dont nous ne sommes pas maîtres. Il est impossible de le reconstituer à notre convenance. Être chrétien, c'est accepter des points de référence déterminés par Jésus Lui-même.
Nous sommes à la fin du VIIIe siècle avant Jésus-Christ. Un ministre intrigue pour entraîner le pays dans une guerre contre l'Assyrie. Isaïe condamne ces manœuvres qui traduisent un manque de foi en Dieu. Il dénonce un ministre parvenu qui fourvoie le peuple. Il sera écarté du pouvoir...
Louange à Dieu qui a donné à son serviteur courage et force. Il fait attention aux humbles et écarte les orgueilleux. Puisse-t-IL continuer à soutenir les siens.
Après avoir montré ce qu'est la vie du croyant pénétré par l'Esprit, Paul a médité sur le destin d'Israël. Il a confiance qu'un jour son peuple trouvera enfin sa place dans l'ÉGLISE de Dieu. Il termine alors sa réflexion par un hymne à la louange du Seigneur. Il accueille avec reconnaissance son dessein sauveur devant lequel il ne peut que s'incliner...
Jésus interroge ses disciples : « QUE DIT-ON DE MOI ? » Ils répondent selon ce qu'ils ont entendu et perçu... Mais Jésus précise sa question : « Et, vous, qui dites-vous que je suis ? »... non pour recevoir quelque appréciation flatteuse, mais pour les amener à réfléchir et à se compromettre en exprimant devant tous ce qu'ils croient vraiment...
Notre vie est tissée d'événements que le Seigneur choisit pour nous et qui nous donnent l'occasion de montrer nos couleurs, de proclamer notre FOI, même sans parler. Les actions que nous posons peuvent témoigner ou non que le Christ vit en nous et qu'IL est PREMIER SERVI. L'amour que nous témoignons à nos frères de la terre leur fait soupçonner l'Amour et la Tendresse de Dieu en même temps qu'il donne une raison de croire à l'AMOUR infini de Dieu pour nous. Si nous nous entraînons à témoigner ainsi par nos actions, il nous deviendra facile de dire notre FOI lorsque les circonstances nous y amèneront... Dans la famille, dans certains milieux chrétiens, il est assez facile de vivre notre FOI, mais dans certains milieux de travail ou de loisirs, c'est plus difficile. C'est la force de l'Esprit que nous devons implorer. Seigneur, je crois, mais augmente ma FOI...
La FOI est un don reçu au Baptême comme une frêle semence dont le soin nous est confié. Bien des vents et des intempéries lui sont contraires dans notre monde moderne... Pour garder ce dépôt précieux, seule la prière nous place dans un climat favorable... Une prière quotidienne de louange, d'action de grâce et de supplication...
Avec son tempérament de CHEF, Pierre prend la parole pour proclamer que Jésus est le MESSIE, le Fils du Dieu vivant. Alors, Jésus après lui avoir dit que c'est sous la poussée de l'Esprit Saint qu'il a parlé ainsi, lui remet les clefs du Royaume en lui disant : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon ÉGLISE... »
Assez souvent, des occasions nous sont fournies par les circonstances de la vie et nous devons être attentifs à ne pas les rater. Parfois, aussi, il est bon de provoquer l'occasion lors d'un partage d'Évangile, lors d'une prière spontanée, etc... Faisons-le sans respect humain comme sans fanfaronner. Le son de notre FOI éveillera des harmoniques chez ceux qui vivent près de nous, et leur sera un secours. Prononcer le NOM adorable de JÉSUS est bénédiction.