C’est l’amour que je désire et non les sacrifices,
la connaissance de Dieu,
plutôt que les holocaustes.
Seigneur, il nous est si facile
de chercher notre sécurité
dans la légalisme
qui nous justifie aux yeux des hommes
et à nos propres yeux.
Mais, c’est Toi notre justification.
Un seul de tes regards
voit au plus profond de nous-mêmes
et nous révèle ce que nous sommes:
vulnérables, incapables de faire le bien
et de nous reconnaître pécheurs.
Nous ne pourrons jamais
nous justifier devant toi
car tu ne désires que notre confiance.
Que nous ayons la grâce
de devenir comme des enfants
qui se jettent dans les bras
de la miséricorde du Père.
Car nous ne méritons rien,
son salut est un don gratuit.
Nous étions perdus, tu nous as sauvés.
Nous te rendons grâce à jamais.
(D'après EPHATA)
L’Évangile du jour énonce la pensée de Jésus : « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. » C’est la joie personnelle du Père qui est mise en lumière dans cette parabole rappelant l’histoire de chacun.
Au nom de l’alliance contractée au désert entre Dieu et son peuple. Osée proteste, Israël est comme une épouse infidèle; elle ne revient à son époux que lorsqu’elle est éprouvée par une catastrophe.
Ce que le Seigneur attend, c’est une prière sincère. Il se moque bien d’entendre débiter la loi, comme une leçon qu’on récite.
Paul a vécu longtemps selon la mentalité légaliste propre à certains pharisiens, mais il a en même temps perçu ce qu’est la miséricorde de Dieu. Paul reconnaît en Abraham, l’authentique croyant, celui qui montre ce qui est la juste relation à Dieu.
Le Christ qui a pu défier les pharisiens en leur disant : « Qui me convaincra de péché » (Jn 8: 46) observe la loi de Moïse, mais veut bien montrer qu’Il est venu apporter le SALUT à tous. Loin de fuir les publicains et les pécheurs, Il se tient en leur compagnie en vue de les gagner au royaume. L’Évangile nous fait assister à un affrontement entre la justice extérieure des pharisiens et la Miséricorde divine.
Mathieu percevait les impôts. Pour les patriotes pharisiens, il était considéré comme un renégat et automatiquement, on le soupçonnait de voler les Juifs au bénéfice des romains. Jésus sait que cet homme agit conformément à ses convictions qu’il est sincère avec lui-même... Jésus passe et l’invite à Le suivre... même si la présence de Mathieu devenait compromettante aux yeux des pharisiens... Jésus ne regarde pas à l’apparence, mais Il sonde le fond des coeurs.
Dans sa joie de tout laisser pour suivre Jésus, Mathieu donne un banquet à ses amis, c’est-à-dire les publicains, gens de mauvaise vie selon les pharisiens... Jésus prend place à table... et les Pharisiens critiquent sournoisement... Mais Jésus leur répond laissant voir qu’Il est venu apporter le SALUT à tous, qu’Il se penche vers le pauvre et le pécheur non pour le ravaler, mais pour l’accueillir tel qu’il est et à cause de ce qu’il est. Il prend plaisir à la MISÉRICORDE.
La vulgarisation de la psychologie des profondeurs fait découvrir les hérédités et déculpabilise certains comportements... De là l’homme moderne conclut qu’il n’y a plus de PÉCHÉ... Le PÉCHÉ, c’est le non-AMOUR... Qui peut déclarer que toutes ses intentions les plus secrètes sont imprégnées d’un AMOUR parfaitement désintéressé...
Le PÉCHÉ, c’est le non-amour. Les guerres, les famines, toutes les souffrances du monde ne sont pas voulues de Dieu, mais sont le fruit de l’égoïsme de certains hommes dont nous sommes solidaires comme nous bénéficions de la science ou de la philanthropie de certains hommes... Le Seigneur est venu appeler les pécheurs parce qu’Il aime les hommes sans aucun mérite de leur part...