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Formation
> Étude de la bible > Évangile de Jean vulgarisé

Jean m'a parlé de son ami Jésus

par Roger Gauthier, o.m.i.

Christ jeune

Le texte ci-contre
raconte un épisode de
l'Évangile selon
Saint Jean.

Il est reformulé
dans un langage populaire
dans le but de nous aider
à découvrir le Christ
comme Jean a pu le
percevoir.

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cette réécriture
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Enfin, une ouverture?...

Jesus discute avec les pharisiensNous étions en hiver. Jésus marchait lentement sous le portique de Salomon expliquant le Royaume de son Père à la foule qui l’entourait. Un pharisien lui coupa la parole.

Jésus fut content de cette porte qui semblait s’entrouvrir. Avec un grand calme, il répondit en s’adressant visiblement à ses compagnons autant qu’à lui : « Je l’ai répété à vos maîtres tellement souvent! Mais ils refusent absolument de me faire confiance. Pour eux, toutes ces œuvres bienfaisantes que je fais explicitement en invoquant mon Père n’ont aucune valeur. Pour les reconnaître, ils devraient d’abord ouvrir leur cœur à mes enseignements.

Mes brebis reconnaissent mes messages et moi j’en prends soin de mon mieux; c’est pourquoi elles me font confiance. Quant à moi, je leur communique peu à peu des semences de vie éternelle de sorte qu’elles rejoindront un jour mon Père. Personne ne pourra jamais les sortir du troupeau. Mon Père qui me les a confiées est plus grand que chacun de nous et personne n’a le pouvoir d’arracher quelque chose que le Père a décidé de prendre en main. Et sachez bien que moi et le Père, nous ne faisons qu’un en toutes choses ».

Quelques fanatiques de la Loi ramassèrent des pierres comme pour le lapider afin de montrer ainsi leur horreur pour ses paroles « sacrilèges ».

Jésus guérit aveugle
"Si vous prouvez que je ne fais pas les œuvres de mon Père, vous aurez raison de ne pas me croire. Mais si vous devez reconnaître que je les fais, au moins acceptez la valeur de ce que je fais, même si vous ne pouvez pas encore voir en moi plus qu’un homme."

Mais Jésus tenta encore une fois de les faire réfléchir : « Avant de me lapider, dites-moi pour laquelle de mes œuvres vous me condamnez : pour ma part, je les produis toujours avec l’appui de mon Père ». Ils lui crièrent presque : « Ce n’est pas pour une œuvre bienfaisante que nous voulons te lapider, mais pour un blasphème : tu n’es qu’un homme et tu te présentes en te disant Dieu ».

Jésus profita de cette affirmation pour leur rappeler qu’il ne trahissait pas le texte de la Loi : « N’est-il pas écrit dans votre Loi ‘J’ai dit : vous êtes des dieux’? Il arrive donc à la Loi d’appeler dieux ceux auxquels la Parole de Dieu fut adressée.

Vous ne pouvez quand même pas effacer ce qui est dans l’Écriture. Or à moi que le Père a consacré pour une mission dans le monde, vous dites ‘tu blasphèmes’ parce que j’ai affirmé que je suis le Fils de Dieu. C’est ainsi que peu à peu et de plus en plus vous reconnaîtrez que le Père est en moi comme je suis dans le Père. »

Échec complet encore une fois : non seulement ils ne furent pas ébranlés dans leur refus de croire, ils s’attaquèrent même à lui physiquement pour l’amener aux maîtres du Temple. Mais Jésus leur échappa sans qu’ils ne sachent trop comment. Sans même soupçonner que le Père était avec lui.

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