Le célibat est toujours requis pour l’épiscopat. Pour le presbytérat, dans l’Église latine sont choisis de manière ordinaire des hommes croyants qui vivent dans le célibat et qui veulent le garder « à cause du Royaume des cieux » (Mt 19,12). Dans les Églises orientales, on n’accepte pas le mariage après l’ordination. Des hommes déjà mariés peuvent eux aussi accéder au diaconat permanent.
Ce sacrement donne une effusion particulière de l’Esprit Saint, qui configure l’ordinand au Christ dans sa triple fonction de Prêtre, Prophète et Roi, selon les degrés respectifs du sacrement. L’ordination confère un caractère spirituel indélébile, c’est pourquoi il ne peut être répété ni conféré pour un temps limité.
Dans l’exercice de leur ministère sacré, les prêtres ordonnés parlent et agissent, non pas en vertu d’une autorité propre, ni même par mandat ou délégation de la communauté, mais dans la Personne du Christ Tête et au nom de l’Église. De ce fait, le sacerdoce ministériel se différencie radicalement, et pas seulement par une différence de degré, du sacerdoce commun des fidèles, au service duquel le Christ l’a institué.