 
  
Merci à tous ceux qui nous envoient un témoignage!
En témoignant de ce que le Seigneur
    a fait dans notre vie,
    nous contribuons à faire connaître
    sa présence et son action
    et c'est Lui que nous louons.

"Que votre lumière brille! 
    Qu'elle soit placée sur le boisseau! 
    Afin que tous ceux qui la voient
    rendent gloire à votre Père
    qui est dans les cieux." 
    (Mt 5, 15-16)
 "Voilà votre rôle dans l'Église: créer des noyaux de croyants qui portent le message du salut de tous côtés,  
      en faisant valoir le poids de votre opinion non pas par l'imposition mais par la force de votre témoignage".
"Voilà votre rôle dans l'Église: créer des noyaux de croyants qui portent le message du salut de tous côtés,  
      en faisant valoir le poids de votre opinion non pas par l'imposition mais par la force de votre témoignage".Jean-Paul ii, Ultreya d'Italie en 1990
     
 Érudit, écrivain,          humoriste québécois,           homme engagé socialement,          Doris Lussier s'est surtout fait connaître au           Québec par son          personnage comique du "Père           Gédéon" à la télévision.  Derrière           son large sourire, se cachait un esprit profond et en recherche, un           homme de conviction.
Érudit, écrivain,          humoriste québécois,           homme engagé socialement,          Doris Lussier s'est surtout fait connaître au           Québec par son          personnage comique du "Père           Gédéon" à la télévision.  Derrière           son large sourire, se cachait un esprit profond et en recherche, un           homme de conviction. 
 Je           n'ai qu'une toute petite foi naturelle, 
     fragile, vacillante, bougonneuse et toujours inquiète. 
     Une foi qui ressemble bien plus à une espérance qu'à une certitude. 
  
     Mais voyez-vous, à la courte lumière de ma faible raison, 
     il m'apparaît irrationnel, absurde, injuste et contradictoire 
     que la vie humaine ne soit qu'un insignifiant passage 
     de quelques centaines de jours sur cette terre ingrate et somptueuse.
 Il           me semble impensable que la vie, une fois commencée, 
     se termine bêtement           par une triste dissolution dans la matière, 
     et que l'âme, comme une           splendeur éphémère, sombre dans le néant 
     après avoir inutilement été le           lieu spirituel et sensible de si prodigieuses clarté, de si riches           espérances et de si douces affections.
Il me parait répugner à la raison de l'homme autant qu'à la providence de Dieu que l'existence ne soit que temporelle et qu'un être humain n'ait pas plus de valeur et d'autre destin qu'un caillou.
      J'ai déjà vécu           beaucoup plus que la moitié de ma vie; je sais que je suis sur l'autre           versant des cimes et que j'ai plus de passé que d'avenir.
J'ai déjà vécu           beaucoup plus que la moitié de ma vie; je sais que je suis sur l'autre           versant des cimes et que j'ai plus de passé que d'avenir. 
     Alors j'ai           sagement apprivoisé l'idée de ma mort. 
     Je l'ai domestiquée et j'en ai           fait ma compagne si quotidienne 
     qu'elle ne m'effraie plus…ou presque. 
     
     Au           contraire, elle va jusqu'à m'inspirer des pensées de joie. 
     On dirait que           la mort m'apprend à vivre. 
     Si bien que j'en suis venu à penser que la           vraie mort, ce n'est pas mourir, 
     c'est perdre sa raison de vivre. 
     Et           bientôt, quand ce sera mon tour de monter derrière les étoiles, et de           passer de l'autre côté du mystère, je saurai alors quelle était ma           raison de vivre. 
     Pas avant.
   
 Mourir, c'est           savoir, enfin.
     Sans l'espérance, non seulement la mort n'a plus de sens, 
     mais la vie           non plus n'en a pas.
 Ce           que je trouve beau dans le destin humain, malgré son apparente cruauté,           c’est que, pour moi, mourir, ce n’est pas finir, c’est continuer           autrement. 
     Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui           finit, 
     c’est un immortel qui commence.
 La           tombe est un berceau.
     Mourir au monde, c'est naître à l'éternité.
  
     Car           la mort n'est que la porte noire qui s'ouvre sur la lumière.  
     La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas. Or notre âme est           immortelle. 
     Il n’y a qu’une chose qui peut justifier la mort…. C’est l’immortalité.
 Mourir, au fond, c’est peut-être aussi beau que de naître. 
     Est-ce que le soleil couchant n’est pas aussi beau que le soleil           levant ? 
     Un bateau qui arrive à bon port, n’est-ce pas un événement heureux ?
 Et           si naître n’est qu’une façon douloureuse d’accéder au bonheur de la vie, 
     pourquoi mourir ne serait-il pas qu’une façon douloureuse 
     de devenir heureux ?
 La           plus jolie chose que j'ai lue sur la mort, c'est Victor Hugo qui l'a           écrite. 
     C'est un admirable chant d'espérance en même temps qu'un poème           d'immortalité.
  "Je dis que le tombeau qui sur la mort se ferme
     Ouvre le firmament,
     Et que ce qu'ici bas nous prenons pour le terme
     Est le commencement."