Merci à tous ceux qui nous envoient un témoignage!
En témoignant de ce que le Seigneur
a fait dans notre vie,
nous contribuons à faire connaître
sa présence et son action
et c'est Lui que nous louons.
"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."
(Mt 5, 15-16)
Jean-Paul ii, Ultreya d'Italie en 1990
Un prêtre ami de Scott Hahn se trouvait à Rome pour une visite au Vatican où il devait également rencontrer Jean-Paul II. En route vers la basilique Saint-Pierre, il est passé devant une église et a décidé de s'arrêter pour y prier. Or, sur le seuil de l'église, il aperçut un mendiant qui lui a semblé familier, mais il ne se savait pas pourquoi. Il est entré dans l'église, a prié quelques instants, puis est sorti. C'est alors qu'il a identifié le mendiant: c'était un confrère du Séminaire qui avait été ordonné prêtre avec lui!
Décontenancé, il a commencé à lui parler. Le mendiant lui avoua non sans réticence qu'il avait fichu en l'air son sacerdoce et avait été réduit à cet état. Le coeur brisé, le prêtre n'a pu parler avec lui que quelques minutes afin de ne pas être en retard pour la rencontre prévue avec le Saint‑Père. Il s'y rendit et se retrouva bientôt dans la file d'attente avec beaucoup d'autres pour être reçu en audience. Arrivé devant le Saint‑Père, il oublia les recommandations qu'on lui avait faites et, abandonnant tout protocole, il tomba aux pieds de Jean‑Paul II, lui parlant de son ami prêtre devenu mendiant, et lui demandant son conseil. La réponse du Pape fut brève.
En sortant de l'audience, le prêtre s'est précipité de nouveau à l'église. Son ami était toujours là. Il lui donna l'incroyable nouvelle: «Vite, nous avons rendez‑vous pour un dîner privé avec le Saint‑Père!» Le mendiant objecta qu'il était dans un état terrible, sale, en guenilles, et qu'il n'avait rien à porter. Son ami lui dit: «Écoute, je n'y vais pas sans toi. Allons à mon hôtel, j'ai un rasoir et quelques vêtements de rechange qui devraient te faire...».
Arrivés juste à temps au Vatican, ils ont été conduits dans les appartements privés du Saint‑Père, et ils ont dîné. À la fin du repas, Jean‑Paul II demanda à l'ami de Scott de le laisser seul avec le mendiant et d'attendre dans le hall. Une fois sorti, le Saint‑Père s'est tourné vers le prêtre‑mendiant, et lui dit: «Père, voulez vous bien entendre ma confession?» Le prêtre‑mendiant bégaya qu'il n'était plus un prêtre. Le Pape répliqua que quand on est prêtre, c'est pour toujours. Le mendiant alors lui objecta qu'il était défroqué, et n'avait plus le droit d'exercer son ministère. Le Saint‑Père répondit qu'il était Pape et qu'il pouvait le rétablir immédiatement dans ses fonctions.
À bout d'arguments, le mendiant‑prêtre ne pouvait faire autrement que s'exécuter... Tout de suite après, il tomba aux pieds du Pape, et en sanglotant, lui a demandé d'entendre sa confession à son tour. En le renvoyant, le Saint‑Père lui signifia qu'il le désignait à nouveau au service d'une paroisse, et qu'il lui confiait un ministère auprès des mendiants!
P.S. Pour la véracité de ce fait (reçu originellement en anglais) et dont je ne doutais guère (car Scott Hahn et Mère Angelica sont des personnes de grande confiance), j'ai pris la peine de poser la question au département du Dr. Scott Hahn, et j'ai eu la réponse ce matin: «Yes, that is the story just as Scott relayed it to me after he returned from Rome» (Institute of Applied Biblical Studies, dont le courriel est: office@scotthahn.com). C'est donc en toute assurance que je fais suivre cette histoire en espérant qu'elle portera des fruits.
Henrik Roycourt