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La foi en action
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Témoignage en archives

Merci à tous ceux qui nous envoient un témoignage!

 

En témoignant de ce que le Seigneur
a fait dans notre vie,
nous contribuons à faire connaître
sa présence et son action
et c'est Lui que nous louons.

 

Christ du cursillo

"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."

(Mt 5, 15-16)

 

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Pape Jean-Paul II 1990"Voilà votre rôle dans l'Église: créer des noyaux de croyants qui portent le message du salut de tous côtés, en faisant valoir le poids de votre opinion non pas par l'imposition mais par la force de votre témoignage".

Jean-Paul ii, Ultreya d'Italie en 1990

Action d’une cursilliste vietnamienne 
à Paris

Cuong Lam


LOGO CURSILLO VIETNAMMon nom est Cuong Lam: mon prénom, Cuong, signifie «diamant» et Lam, mon nom de famille, signifie «forêt»... En fait, je suis un diamant perdu dans la forêt, on pourrait donc croire que je ne présente aucune valeur, et que personne ne fait attention à moi. Mais je me dis que je suis un diamant perdu et récupéré par Dieu car Il m'aime depuis toujours. Il ne me laisse jamais perdue et Il me récupère à chaque fois que je m'égare de Lui. N'est-ce pas merveilleux? 

 

J'ai 42 ans, je suis française d'origine vietnamienne. Venue en France en 1986, j'ai eu beaucoup de chance de partir avec mes parents et mes 4 soeurs et frères (je suis l'aînée). Mariée, j'ai 3 garçons, très gentils et obéissants. Ils sont l'un des plus beaux cadeaux que le Seigneur m'a donné. J'ai connu le Cursillo l'été 1996, grâce à mon mari qui est catholique croyant et très pratiquant. Je me suis convertie au catholicisme quand j'ai eu 20 ans. C'était aussi l'un des moments inoubliables de ma vie. À l'époque je vivais encore ma foi d'une façon soi-disant «machinale», j'allais à la messe, je priais sans savoir vraiment me mettre en relation avec Dieu. Mais j'ai su depuis que j'aime énormément Jésus, même avant mon baptême. Devenue cursilliste, c'est pour moi l'occasion de vivre passionnément cet amour en étant toujours proche de mes semblables et les aimant, les respectant. 

Depuis ma vie de cursilliste, j'essaie de bien vivre mon rôle d'épouse et mère, aussi que mon rôle de fille et soeur aînée (nous sommes 5 enfants) avec plus d'amour, plus de tolérance, plus d'écoute et plus de pardon, mais vous devinez très bien que ce n'est pas facile tous les jours. Car mon plus grand défaut c'est mon hypersensibilité, elle peut déclencher tout un lot d'autres défauts ...Toutefois, en portant sa croix, Jésus est tombé trois fois, donc je suis tombée et je tomberai encore durant toute ma vie ! Mais je crois que Jésus me tend la main au moment où j'en ai vraiment besoin, qu'Il comprend ma faiblesse et qu'Il me console ....

En plus de mon travail de secrétaire, je dois partager mon temps entre mon mari, mes trois enfants et aussi mes parents (mon père a 85 ans, ma mère 65 ans). Mon père est très dépendant, il ne sort plus et a besoin d'énormément d'aide car nous voulons absolument qu'il reste chez lui au lieu d'aller dans une maison de retraite; quant à ma mère, elle ne parle pas bien le français. Je cours donc tous les jours entre l'école (mon 3ème enfant n'a pas encore 10 ans), mon bureau, les services administratifs, les supermarchés, les pharma­cies, les hôpitaux ...(pour mon père, pour mon mari qui souffre de son doigt après un accident de travail, et des fois pour moi aussi!). Sans l'âme de cursilliste, je pense que je ne tiendrais pas le coup. Mais j'aime toujours la vie, j'aime Jésus (je ne me lasse pas de le dire), j'aime les gens, et je n'ai qu'une seule demande auprès de notre Maître «Fais que je puisse surmonter toutes les épreuves de la vie pour Toi et avec Toi»... 

Je n'ai pas encore eu l'occasion d'aller en Canada, quoique j'aie des cousins et cousines là-bas. Je rêve de pouvoir un jour y rencontrer des cursillistes, vous embrasser et vous dire «de colores» de vive voix ....Que Dieu vous garde dans son amour et sa bénédiction! (J'écris peut-être pas correctement le français, mais j'espère que vous me comprenez). 

(Tiré de "Pèlerins en marche"   No. 2,  juillet 2003,  page 20)