Un temps de grâce!  

En décembre dernier, je recevais un appel téléphonique de Louise SansCartier, rectrice du 320e Cursillo, m'invitant à faire partie de son équipe. 

Après que j'aie accepté l'invitation, elle m'a demandé de donner la réflexion sur «La Bonté du Père» . Je suis restée bouche bée. Je n'en croyais pas mes oreilles, puisque chaque fois que j'ai été invitée à donner un rollo, je m'étais sentie prête pour développer le thème demandé.

Or, cette fois-ci, c'était l'inverse qui arrivait. Je ne me sentais vraiment pas prête pour développer ce thème. 

C'était le dernier des derniers que je souhaitais donner. Je dois avouer en avoir même voulu à Nazaire.  Malgré le fait que j'étais bouleversée à cause de ce qu'on me demandait de préparer, j'ai assuré ma rectrice de ma participation à ce cursillo. 

Mon amour et ma reconnaissance pour le mouvement des cursillos rendaient mon refus à cette invitation, impensable. Je me devais d'accepter ce "cadeau", je me devais de faire acte de foi. Je me suis immédiatement mise en prière et demandé aux personnes de mon entourage de m'accompagner dans ma préparation par la palanca et la prière. 

Dès la première rencontre j'ai ressenti une communion entre les membres de l'équipe. C'est comme si chaque personne choisie apportait son odeur particulière de Dieu et que nous formions un bouquet de sainteté. La rectrice, Louise, par sa douceur et son calme, a donné le ton pour ce cursillo et c'est dans cet esprit que la fin de semaine s'est déroulée. 

Les rollos et méditations étaient tous plus riches les uns que les autres; des rollos/méditations préparés en profondeur, donnés en vérité, avec amour et humilité. Nous pouvions toucher du doigt l'agir de Dieu dans chacune des pages d'histoires saintes partagées. 

En ce qui me concerne, j'ai survécu à ma préparation qui fut longue, remplie de résistances, pénible et douloureuse. Aujourd'hui, je reconnais que le Père désire poursuivre son oeuvre de salut en moi et il le fait toujours de façon plus particulière, chaque fois que je suis invitée à vivre une fin de semaine de cursillo. C'est là qu'il me donne l'occasion de me convertir un peu plus, de guérir un peu plus, de me rebâtir un peu plus. 

Je termine en rendant grâce à Nazaire, Louise SansCartier et Ginette Éthier pour la confiance qu'ils m'ont démontrée, pour les paroles d'encouragement reçues de la part de Serge, de Diane Goulet, des membres de ma cellule et d'ami(e)s cursillistes, pour toutes ces personnes qui m'ont soutenue par la palanca et la prière. 

Merci Père de m'avoir donné l'occasion de travailler un peu plus mon jardin intérieur! 

Toujours de l'avant, jamais plus de l'arrière!