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La foi en action
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Christ du cursillo

"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."

(Mt 5, 15-16)

 

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Pape Jean-Paul II 1990"Voilà votre rôle dans l'Église: créer des noyaux de croyants qui portent le message du salut de tous côtés, en faisant valoir le poids de votre opinion non pas par l'imposition mais par la force de votre témoignage".

Jean-Paul ii, Ultreya d'Italie en 1990

La foi de l'enfant

J.M. Rosenkranz


mains père enfantUn garçon de douze ans se trouvait à l'hôpital, le corps couvert d'enflures à tel point qu'il ne pouvait presque plus bouger. Malgré cela, il était toujours de bonne humeur et reconnaissant pour les soins qu'on lui prodiguait.

Il n'avait qu'un désir: se rendre à la grotte de Lourdes dont on lui avait tant parlé. Son père, communiste convaincu, influença la mère et déclara: « Pas question d'aller à Lourdes ». Mais voyant que ce refus peinait l'enfant, il céda enfin, à condition qu'on ne lui parlât pas des sottises de Lourdes.

La mère accompagna l'enfant dont l'état réclamait des soins constants. À Lourdes, il fut admis à l'hôpital près de la Grotte. Là, une infirmière, pleine de charité, les prit en charge tous les deux. Le troisième jour, la mère avoua à l'infirmière: - Depuis vingt-cinq ans, je ne me suis pas confessée. Pensez-vous que mon fils guérira si je reçois les sacrements?

L'infirmière répondit: - On ne peut pas le dire d'avance mais ce qui est certain, c'est que Dieu récompense largement et de la façon qu'il juge la meilleure.

Le lendemain, la femme se confessa et communia, ce qui la rendit très heureuse. Elle demanda que l'on n'en parlât pas à son fils «car, dit-elle, le médecin a déclaré que la moindre émotion peut provoquer une mort instantanée». L'infirmière promit de se taire. 

Avant le départ, elle demanda à l'enfant: 

- Es-tu content d'être venu à Lourdes?

- Oui, j'ai demandé à la Sainte Vierge de convertir ma mère plutôt que de me guérir. Et il se mit à pleurer.

Alors l'infirmière demanda au médecin si, pour consoler le malade, elle pouvait lui dire que sa mère s'était déjà confessée. Ayant obtenu l'accord du docteur, elle s'adressa a l'enfant: 

- Peux-tu garder pour toi un secret?

- Oui, bien sûr!

- Mais il ne faut pas le dire, pas même à ta mère.

Après un instant d'hésitation, il dit: «Je le promets!»

- Eh bien, mon petit, déclare l'infirmière, ta maman s'est confessée et a communié à Lourdes.

Mais tout de suite, l'infirmière prit peur: elle vit l'enfant rayonner d'une telle joie qu'elle crut avoir mis sa vie en danger. Mais celui-ci ajouta: «Maintenant je peux mourir en paix», et il essaya de croiser ses mains enflées sur la poitrine....

Son état empira de jour en jour sans entamer sa sérénité. Il était dans son petit lit comme un ange. Rentré dans son village, il retrouva son lit d'hôpital. Là, il confia à une infirmière son désir de mourir à la maison entre son père et sa mère. La nuit qui suivit, on annonça son départ pour le ciel.

La famille habitait le faubourg rouge. L'infirmière s'y rendit pour prier et pour voir une dernière fois l'enfant qu'elle aimait tant! Il était là sur la civière, le sourire sur les lèvres qui se reflétait sur le visage de la mère. Celle-ci, s'adressant à l'infirmière, lui dit: «Il y a eu un vrai miracle cette nuit. Notre petit était à peine décédé, lorsque mon mari se leva et me dit: «Je voudrais bien le revoir un jour». Puis, après un moment d'hésitation, il ajouta: «Demain matin, conduis-moi à un prêtre».