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Témoignage d'un(e) cursilliste
Merci à tous ceux qui nous envoient un témoignage!
En témoignant de ce que le Seigneur
a fait dans notre vie,
nous contribuons à faire connaître
sa présence et son action
et c'est Lui que nous louons.
"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."
(Mt 5, 15-16)
"Comme Pierre et Jean, les martyrs sont ceux qui aujourd’hui encore disent : « nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu ». Leur témoignage – a poursuivi le Pape François – nous donne la force, à nous dont la foi est parfois un peu faible, de témoigner cette foi que nous avons reçu, cette foi qui est le don que le Seigneur donne à tous les peuples »
Pape François
Marie Boudreau
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Cursilliste
de
Dieppe, N.B.
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Faire de sa maison une « Petite Église » d’accueil
Je m'appelle Marie Boudreau, J’habite à Dieppe.
J'ai grandi dans une famille de foi.
Mon plus beau modèle d’amour inconditionnel et de don de soi est ma mère.
Quand elle en avait la santé, elle était toujours prête à accueillir et à aider les autres sans les juger.
Je suis mariée depuis presque 45 ans, nous avons 4 enfants et trois petits-enfants.
Mon témoignage portera sur mon implication en Église et en société
en faisant de ma maison une « Petite Église » d’accueil.
Depuis mon premier Cursillo (1987)
Depuis mon premier Cursillo, je cherche à vivre les valeurs chrétiennes dans ma famille, et dans ma communauté en témoignant de l’amour vivant du Christ.
Le Christ invisible, m’invite à être sa présence visible en étant son visage accueillant,
sa voix réconfortante et ses mains qui portent secours.
Ainsi ma maison devient Petite Église, où en famille, j’ai mission d’aller vers
les autres, qu’ils soient d’ailleurs, de notre communauté, ou de la famille.
Pour vivre mon engagement, d'abord je me laisse guider par la prière et la méditation
de la Parole de Dieu.
Ma mission est de faire un monde meilleur
Parce que je suis convaincue que ma mission est de faire un monde meilleur,
j’accepte d’être dérangée dans mes plans pour accueillir des personnes à l’imprévu,
même si je ne les connais pas.
Je considère ma maison un don de Dieu qui me permet d’aider les autres.
Durant la situation des avions détournés à cause du terrorisme à New-York,
le 11 sept. 2001, des personnes qui venaient de cinq différents pays
ont été accueillies chez-moi.
À l’occasion, j’ai accueilli aussi des personnes venues étudier au Canada,
en attendant une chambre en résidence.
Une autre fois c’était un groupe de 11 cyclistes qui traversaient le Canada,
pour promouvoir le respect de l’environnement.
Aussi, des personnes en difficulté ont été accueillies chez moi en attendant qu’elles
se trouvent une place pour les accueillir.
Par exemple, un soir, mon mari et moi, sommes arrivés à la maison pour découvrir
deux gros sacs à dos dans l’entrée de la maison.
C’était un couple d’itinérants, que ma fille Mélanie avait rencontrés à Terre-Neuve
et invités à héberger chez nous, sans nous en informer.
Notre fille Solange les avait laissés entrer dans la maison avant de partir.
Ce qui me démontrait que nos enfants avaient intégré dans leur vie, l’accueil des autres.
Construire un monde meilleur
Aujourd’hui mes enfants me partagent combien ces expériences les ont aidé à
voir l’importance de l'amour et de l’entre-aide pour faire un monde meilleur et
je vois chez eux ce même souci envers les besoins d’autres membres de la
famille et des autres.
J’ai eu et je continue à avoir aussi plusieurs occasions d’accueillir des gens
dans le cadre de ma communauté chrétienne.
Par exemple des "Filles de Myriam" qui étaient venues animer une mission paroissiale ;
des personnes venues de l’extérieur faire la promotion du droit à la vie
dans le sein de la mère.
Une autre fois pendant deux mois et demi, c’était un prêtre du nord
du Nouveau-Brunswick, qui devait recevoir des traitements contre le cancer.
Mon accueil s’étend aussi à des visites dans divers foyers de soins dans ma communauté où je participe à l’animation de célébrations de la parole chez eux.
Aujourd’hui, je continue à accueillir des gens qui doivent venir à Moncton pour
des traitements médicaux ou subir une chirurgie de jour ou encore des gens qui
désirent rester proche d'un membre de leur famille qui est à l’hôpital.
Par ces rencontres, je développe de la fraternité, de l’amitié avec plusieurs personnes.
Je rencontre des chrétiens de différentes religions et des musulmans.
Jusque maintenant, j’ai un aperçu de la culture de 17 différents pays.
Comme vous voyez, il y a plusieurs façons de faire de sa Maison
une « Petite Église » d’accueil.
Toutefois l’importance dans ce témoignage, n’est pas le nombre de personnes que j’aide ou que j’accueille , mais plutôt l’invitation d’ouvrir son coeur par la prière et la lecture de la Parole de Dieu, pour reconnaître les divers appels de Dieu, d’aimer tous ses enfants.
Le Seigneur compte sur nous tous pour faire un monde meilleur, dans la mesure de nos
capacités, peu importe notre âge ou notre situation de vie. .
Un simple geste tel qu'un sourire compte.
Vraiment, il est incroyable ce que nous pouvons faire avec Jésus.
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Être au service du Seigneur me fait vivre.
Le fondement de mon engagement
de faire de ma maison une « Petite Église « d’accueil,
vient de ma croyance au message de Jésus
qui me dit dans Jean 13, verset 34:
« Je vous donne uncommandement nouveau :
Aimez-vous les uns les autres.
Comme je vous ai aimés, vous devez, vous aussi,
vous aimer les uns les autres. »
Je termine ce témoignage en disant que cette maison n’est ni grande,
ni luxueuse ;
elle est nulle autre que mon cœur.
DE COLORES
Marie Boudreau