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Témoignage d'un(e) cursilliste
Merci à tous ceux qui nous envoient un témoignage!
En témoignant de ce que le Seigneur
a fait dans notre vie,
nous contribuons à faire connaître
sa présence et son action
et c'est Lui que nous louons.
"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."
(Mt 5, 15-16)
"Comme Pierre et Jean, les martyrs sont ceux qui aujourd’hui encore disent : « nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu ». Leur témoignage – a poursuivi le Pape François – nous donne la force, à nous dont la foi est parfois un peu faible, de témoigner cette foi que nous avons reçu, cette foi qui est le don que le Seigneur donne à tous les peuples »
Pape François
Murielle Larochelle
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Cursilliste
de
Sherbrooke
(Bromptonville)
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"Toujours de l’avant, jamais plus de l’arrière".
Je me présente
Je me nomme Murielle Larochelle et j'étais l'épouse de Gérard Richard.
Après notre mariage, nous sommes allés demeurer à Bromptonville, maintenant Sherbrooke.
Nous sommes les parents de deux garçons merveilleux.
La famille s'est agrandie de neuf petits-enfants de neuf à vingt ans.
Eux aussi sont très merveilleux.
Je suis la sixième fille d’une famille de onze enfants.
Mon père était cultivateur.
Je n'ai pas fait de longues études car mes parents avaient besoin de moi pour les seconder auprès de mes frères et sœurs dont j’étais l'aînée.
Très jeune, je jouais à la petite maman.
De plus, j’étais un "garçon manqué"...
sur la ferme, les vaches et les tracteurs ne me faisaient pas peur.
Plus tard, j’ai travaillé comme préposée auprès des personnes âgées.
C’est là que j’ai entendu parler du Cursillo mais durant longtemps, cela ne me disait rien.
Un bon soir, Claire et Jacques qui disaient "oui" à tout, ont signé leur formule pour vivre
le cursillo et moi j’hésitais.
Mais bon, je l’ai signé aussi.
Cela a donc pris plusieurs semaines pour ne pas dire des années et ce fameux jour est arrivé.
Ce ne fut pas tout de suite l’amour total entre moi et le Cursillo.
Aujourd’hui, je réalise que ce fut la plus belle chose qui pouvait m’arriver.
Petit à petit, en compagnie de Gérard,
nous nous sommes impliqués.
Le Seigneur a fait son bout de chemin tout doucement en moi.
Et petit à petit, en compagnie de Gérard, nous nous sommes impliqués aux messes dans notre paroisse soit à l’accueil, comme servants et puis comme lecteurs.
Cela a commencé par de petites actions mais avec le temps mon champ d’action s’est agrandi.
Hé oui! Avec mon Gérard, nous nous sommes impliqués au Cursillo :
accueil, témoignage, animation et enfin nous sommes devenus responsables
de la communauté St-Jacques de Brompton.
Le Seigneur savait où nous envoyer, Gérard et moi, nous avons dit oui à ses appels.
Nous avons fait l’Équipe au Cursillo à plusieurs reprises, nous avons été recteur
et rectrice et de plus responsable-régional.
Le Seigneur nous avait à l’œil pour quelque chose d’encore plus grand.
Nous sommes devenus responsables au niveau national du
« Mouvement des Cursillos francophones du Canada » MCFC.
Notre enthousiasme était tel que nous aurions pu aller encore bien plus loin.
J’ai donc compris qu’après avoir vécu mon Cursillo, je ne pouvais pas rester les bras croisés.
Il n’y avait plus de limites, nous disions oui à tout appel du Seigneur.
J’avais comme principe que le Christ comptait sur moi et moi sur Lui.
Aujourd’hui encore je me rends compte que le Seigneur fait encore plus parti de ma vie, surtout depuis le départ de mon Gérard en juin 2014.
"Je me suis tellement abandonnée au Seigneur!"
Après le décès de Gérard, je me suis tellement abandonnée au Seigneur pour qu’Il m’indique quoi faire en rapport avec la présidence du MCFC.
Est-ce que je dois continuer ou m’arrêter?
J’ai enfin compris que je devais rester debout et continuer.
Je disais au Seigneur : "Fais-moi des signes".
Oui, Il m’en a fait des signes et Il a toujours été là pour moi.
Quand la peine était trop forte je Lui donnais cette souffrance que j’avais de la perte de l’être aimé.
Aujourd’hui, je réalise que le Seigneur a toujours été là pour moi à mes côtés.
Nous comptons toujours l’un sur l’autre.
C’est certain que parfois quand tout allait bien, je m’éloignais un peu de Lui, mais Il venait me chercher comme sa petite brebis perdue de l’Évangile.
Il me portait sur ses épaules et là je retournais à la mission:
" Être en tenue de service" .
J’ai réalisé que c’est quand on se sent petit et que la peine nous submerge et nous envahit que Lui le Seigneur nous rend fort.
Notre blessure au cœur est une belle porte d’entrée pour Lui.
C’est donc lorsque je me sens faible qu’avec Lui je me sens forte.
Enfin, j’ai aussi appris à m’abandonner à sa Sainte Volonté sur moi et sur ma vie.
Seule je ne puis rien faire mais ensemble, moi et le Seigneur, nous pouvons faire de grandes choses.
Un mandat au National fut une très belle expérience pour moi et les membres du C.A.
ont été très présents à ce que je vivais.
"Toujours de l’avant, jamais plus de l’arrière".
De Colores
MURIELLE LAROCHELLE