Imprimer Texte plus gros Texte plus petit

La foi en action
>Témoignage de la semaine > Liste des témoignages

Témoignage d'un(e) cursilliste

Merci à tous ceux qui nous envoient un témoignage!

 

En témoignant de ce que le Seigneur
a fait dans notre vie,
nous contribuons à faire connaître
sa présence et son action
et c'est Lui que nous louons.

 

Christ du cursillo

"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."

(Mt 5, 15-16)

 

Cliquez ici pour nous envoyer votre témoignage

Pape François"Comme Pierre et Jean, les martyrs sont ceux qui aujourd’hui encore disent : « nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu ». Leur témoignage – a poursuivi le Pape François – nous donne la force, à nous dont la foi est parfois un peu faible, de témoigner cette foi que nous avons reçu, cette foi qui est le don que le Seigneur donne à tous les peuples »

Pape François

Daniel Rodrigue
____________

Cursilliste
de
St-Félicien

 

________________________________________________________________________________

MA VIE PERSONNELLE ET FAMILIALE


Je m'appelle Daniel Rodrigue.
Je suis né dans le coquet village de Sainte-Hedwidge de Roberval le 8 mars 1943. Maintenant, je demeure à Saint-Félicien, au Lac Saint-Jean, depuis 1976.

Je suis marié depuis le 1 juillet 1972 à Nicole Guay. Nous avons 2 garçons.
Le plus vieux, Serge, est fiancé à Geneviève.
Ils ont eu 2 belles filles : Sara-Maude et Mathilde.
Le plus jeune, Jean, est marié à Marilyn.
Ils ont eu 3 beaux enfants : Vincent, Anne et Antoine.
Nous sommes très fiers de ces petits-enfants et de leurs parents.

Étant de nature fragile, mes parents m'ont encouragé à faire des études secondaires et universitaires.
Les Cégeps n'existaient pas dans les années 50-60.
J'ai donc fait mon primaire à Sainte-Hedwidge.
J'ai aussi fait 4 ans de cours classique chez les Clercs de Saint-Viateur à Roberval.

Pour ensuite poursuivre mes études à l'école Normale Cardinal-Bégin de Chicoutimi. Aujourd'hui c'est un cours universitaire.

J'ai débuté ma carrière de professeur au secondaire en 1968, à la polyvalente Cité Étudiante de Roberval.
Après 3 ans d'enseignement, mes supérieurs m'ont vite impliqué dans l'encadrement des étudiants, particulièrement au niveau secondaire V, comme éducateur-conseiller (aujourd'hui adjoint).
J'ai occupé ce poste pendant 5 ans.

Je désirais autre chose. Il me manquait une dimension plus humaine, plus responsable, ayant plus d'avenir. Je n’envisageais pas occuper un poste de direction. Ça me m'intéressait pas.

C'est alors qu'une opportunité extraordinaire s'est présenté à moi : celui de devenir directeur du personnel pour une entreprise forestière de la région.
Il fallait que je laisse 8 années d'ancienneté pour devenir cadre intermédiaire dans un domaine qui m’intéressait au plus haut point : l'humain et sa vie.

En 1976, j'ai fait le saut.
Je partais toute la semaine, laissant ma femme et un fils de 3 ans et un autre à naître en septembre.
Mais, Nicole était d'accord avec moi et c'est ainsi que j'ai commencé une carrière des plus intéressantes, enrichissantes et des plus motivantes.
Je participais à la vie forestière, à la vie humaine, à la négociation des conventions collectives. 3 ans en forêt, 17 ans en ville et les 5 dernières années se sont terminées au même endroit qu'au début de ma carrière.
Je n'ai jamais regretté le monde de l'enseignement, ce monde qui m'a mis au monde.



MA VIE CURSILLISTE

Mon travail de directeur du personnel, ne me laissait pas beaucoup de temps pour m'impliquer dans la société.

Toutefois, en 1987, Nicole, qui était dans le monde de l'enseignement, me parle de son intérêt de "vivre un Cursillo"...
Nous avions déjà fait une fin de semaine de Renouement conjugal.
Je trouvais que j'en avais assez.
Mais, Nicole voulait faire son Cursillo et il fallait que le mari le fasse aussi.
Pour elle, j'ai donc accepté de vivre cette fin de semaine.

C'est en novembre 1987 que j'ai vécu le 69e Cursillo, à Chicoutimi.
Les hommes y allaient d'abord.
J'étais inquiet, anxieux. « Dans quoi je me suis embarqué! ».
Nous seulement des hommes, de tous âges.
Je me suis donc abandonné pour prendre ce qui me ferait le mieux.
Après tout, je n'avais rien à perdre. Mais peut-être, tout à gagner.

J'ai appris là ce qu'est le partage, le pardon, l'amitié, la Foi.
J'ai connu Jésus sous un autre visage, ayant été éduqué religieusement de façon drastique.
La religion nous dominait.
Nous n'avions aucune liberté de penser personnellement, d'agir selon ma volonté. J'ai rencontré un Dieu d'Amour.

Bref, je suis revenu dans la réalité après mon Cursillo.
Quelle belle fin de fin de semaine : nous ramener dans la vraie vie, dans l'Action.
J'ai réalisé que j'avais fait ma fin de semaine, pour moi, pour apprendre comment vivre ma vie de chrétien dans le monde sécularisé.

Tous les mardi soir, mon parrain m'a entraîné à fréquenter mes rencontres hebdomadaires.
Heureusement que ce fut ainsi. Ça m'a permis d'apprivoiser le mouvement et de l'apprécier.
Ça m'a permis aussi d'aller chercher ce que j'avais besoin dans ma vie spirituelle,
dans ma vie de tous les jours.
Ça m'a permis de trouver ma mission, l'Action.
Je me suis d'abord engagé dans ma communauté comme ministre de la communion, comme responsable, avec Nicole, du projet mariage.

La même année, je me suis impliqué dans ma communauté cursilliste comme animateur, puis comme co-responsable et comme responsable.
Pendant ce temps, j'ai dit OUI pour vivre le 94e Cursillo comme équipier.
Encore la, j'ai appris de nouveaux aspects de la vie cursilliste.
En 1994, je suis appelé à représenter mon secteur (3 communautés) au Conseil diocésain d'animation.
Étant quelqu'un qui aime apporter du nouveau dans une équipe et qui aime vivre avec les personnes, les membres du CDA (12 cursillistes) m'ont désigné, en 1995, comme vice-président.
Notre mandat étant de 3 ans, la dernière année j'ai eu l'honneur de présider ce beau comité composé de belles personnes de tout le diocèse de Chicoutimi.
Chez nous, au diocèse de Chicoutimi, depuis les années 1980, ce n'est pas un ou des couples qui composent le Conseil d'Animation étant donné que le Cursillo est une démarche de conversion personnelle.
Comme dans la structure du MCFC, j'étais assisté d'un animateur spirituel et d'une vice-présidente.
Le reste du comité diocésain est composé de 10 représentants de secteur, d'une/un secrétaire et d'une/un trésorier.

Ces 3 ans m'ont permis de comprendre davantage le Mouvement, de connaître sa structure, sa mentalité, bref, ses Idées Fondamentales.
J'ai rencontré des personnes d'une énorme et belle expérience de vie cursilliste.
J'ai connu des personnes au niveau provincial en participant au Conseil général du MCFC.

En 2001, j'ai dit OUI pour agir comme coordonnateur (recteur) du 127e Cursillo.
Ah! La belle expérience! Quelle découverte de personnes « malades » de la vie,
des gens dans le besoin, des personnes malheureuses, exploitées, harcelées, violentées, des personnes en recherche…
Pour clore la fin de semaine, dans mon mot final de recteur, j'ai dit : « Je suis disponible pour poursuivre ma mission dans le chemin que le Christ m'identifiera ».
Une voix s'élève dans le groupe disant : « Nous avons besoin de Toi! ».
C’était l'animateur spirituel de la fin de semaine : l'abbé Richard Perron qui m'avait trouvé une route à suivre pour poursuivre ma mission.

Mon cheminement dans le Cursillo ne s'est pas arrêté là.
J'ai encore dit OUI comme représentant de la section Québec (aujourd'hui
Les Grandes Eaux) au MCFC national.
Pendant 2 ans, je me suis familiarisé aux rouages et à la mission du Cursillo :
Évangéliser les personnes en recherche d'un besoin spirituel.
Je me sentais bien dans cette mission de rencontre des responsables diocésains de Chicoutimi, Québec et Rimouski-La- Pocatière.

Je suis encore confronté pour dire un autre OUI.
Un OUI dans lequel je ne me sentais aucune capacité pour occuper ce qui m'attendait :
la mission de Président national du MCFC.
C'est gros! C'est grand, le territoire! D'autres personnes sont plus aptes que moi pour occuper cette fonction dans le mouvement.
Mais, mon « hamster » continue à tourner dans ma tête.
Je réfléchis! Je pense! Je consulte Nicole d'abord.
Elle me laisse libre et elle me dit capable d'occuper une telle fonction.

Comme président, je dois me choisir une vice-présidente et un animateur spirituel,
le plus proche de moi, si possible.
Je prie et j'offre cette préoccupation, cette réflexion à Dieu.
Qu'il m'éclaire sur le choix de ces deux membres du trio national que je dois choisir.
Deux noms sont venu me hanter.
Il fallait que je leur demande.
Mais comment leur présenter mon choix et leur implication que cela exigeait.

J'ai donc demandé à Noëlla Harvey, qui a déjà été présidente du Conseil Diocésain,
comme la vice-présidente du MCFC National.
Avec l'accord de Noëlla était d'accord l'abbé Louis-Marie Beaumont a accepté de faire partie du Trio national.
Nous étions là pour 4 ans.
J'ai eu le plaisir de visiter les responsables des diocèses membres du MCFC
où j'ai rencontré des cursillistes convaincus, engagés et heureux de l'être.

Ces années au MCFC ont été merveilleuses, remplies de richesses dans les personnes rencontrées, tant au niveau des diocèses qu'au niveau mondial, avec l'O.M.C.C.
En collaboration des responsables diocésain du diocèse de Gaspé, j'ai eu l'immense plaisir d'agir comme Recteur du premier Cursillo des Îles de la Madeleine.

Aujourd'hui, je continue à fréquenter régulièrement mon Ultreya.
Actuellement, je suis animateur spirituel de ma communauté et j'essaie de leur présenter une « capsule » les invitant à réfléchir sur notre Action de cursilliste


MES IMPLICATIONS SOCIALES


En 1991, je choisis de devenir membre des Chevaliers de Colomb.
Je savais que ce mouvement aidait les personnes dans le besoin par des activités bénéfices et différents moyens de financement pour soulager, un tant soit peu, la misère des personnes de notre communauté paroissiale.
Je me suis impliqué dans mon Conseil comme Chancelier pendant 2 ans.

Par la suite, on m'a choisi comme Député de district pour représenter 3 conseils de chevaliers de Colomb au niveau de la région.
Sans le vouloir, ma mission de cursilliste commençait à se dessiner : travailler au bien être de la « veuve et de l'orphelin », dans la mission du fondateur l'abbé Michaël McGivney.
J'ai même accueilli de nouveaux chevaliers au 1er degré pendant 8 ans.
Quel plaisir de faire découvrir les besoins des pauvres de notre paroisse.

Mes OUIs m'ont amené à m'impliquer plus avant dans les chevaliers de Colomb, comme Directeur régional pendant 4 ans et maintenant, depuis 2 ans, comme Maître du Quatrième degré de chevaliers de Colomb.

Ma vraie mission de cursilliste est à travers ces hommes qui s'impliquent bénévolement auprès des personnes démunies, des pauvres, des personnes âgées, des malades, des jeunes, des personnes en recherche d'un sens à leur vie ….

Tous mes engagements bénévoles ont été dans le but de servir mon Église,
les indigents, ....
De ce fait, cela me permet de faire un et des pas de plus dans ma conversion.

De Colores!

Daniel Rodrigue, Saint-Félicien