Merci à tous ceux qui nous envoient un témoignage!
En témoignant de ce que le Seigneur
a fait dans notre vie,
nous contribuons à faire connaître
sa présence et son action
et c'est Lui que nous louons.
"Que votre lumière brille!
Qu'elle soit placée sur le boisseau!
Afin que tous ceux qui la voient
rendent gloire à votre Père
qui est dans les cieux."
(Mt 5, 15-16)
Pape François
Je m’appelle Roger Laroche.
Je suis marié depuis 41 ans à Francine Larrivée.
Nous avons deux enfants, Luc et Sophie qui ont chacun deux enfants
un garçon et une fille chacun.
Je demeure à Asbestos dans les Cantons de l’Est et je suis de la Communauté St-Luc qui fait parti du diocèse de Sherbrooke.
J’ai complété un équivalent de secondaire pendant trois ans à l’éducation aux adultes
à Guelph en Ontario pour parfaire mon apprentissage de l’anglais.
J’ai commencé à vivre le Cursillo en avril 1995 avec le 41e cursillo en Ontario-sud qui s’est déroulé a Niagara Falls.
Je suis parvenu au Cursillo un peu par hasard, j’étais déjà un peu impliqué en Église à cette époque, mais je dirais que mon implication était plus politique qu’autre chose.
En Ontario, tout ce qui tourne autour de la francophonie est plus ou moins politique.
Donc, j’ai accepté de faire la fin de semaine après plusieurs offres par mes parrains.
Je n’avais pas vraiment de temps pour cela et à l’époque j’étais comme on pourrait dire plus "Nouvel Àge que Chrétien" et ma compréhension de la présentation me semblait correspondre à cette ligne de pensée.
C’est sans grand enthousiasme que j’ai accepté de faire cette fin de semaine qui en fin
de compte a complètement changé ma vie.
Avec mon épouse Francine, nous avons été assidus à nos ultreyas hebdomadaires dans notre petite communauté de Guelph.
Moins d’un an plus tard, j’ai été appelé à donner mon premier témoignage qui s’intitulait
"En Église". C’est en préparant ce témoignage que j’ai vraiment pris conscience de l’importance de la communauté en Église.
Étant d’une nature plutôt timide et solitaire, pour donner ce témoignage, j’ai dù me résoudre à m’abandonner totalement à la grâce de Dieu car je n’aurais jamais pu seul par moi-même faire cette découverte et rendre ce témoignage en Eglise.
Dans la petit communauté de Guelph, nous avons fait à peu près de tout, d'animateur à Responsable de communauté.
Au niveau du diocèse, je ne saurais exactement dire combien de fois j’ai été rolliste parce que malgré la taille du diocèse, les ressources pour fournir des animateurs au Cursillo étaient assez réduites parfois.
En plus d’être assistant régional dans Ontario-Sud avec Francine, j’ai aussi été recteur du 55e Cursillo pour Homme au Mont Alverno près d’ Orangeville en Ontario en 2002.
Après cette fin de semaine, j’ai du affronter un vide spirituel assez intense.
En même temps, nous commencions à nous préparer mentalement à la retraite et à
un retour au Québec.
Pour me préparer à poursuivre mon implication comme cursilliste, j’ai approché l’animateur spirituel du diocèse de Sherbrooke André Belcourt pour vivre une fin de semaine à Sherbrooke parce que je sentais le besoin de vivre une fin de semaine comme candidat dans un milieu qui m’était complètement inconnu, revivre comme un premier Cursillo pour me relancer en communauté.
Après avoir obtenu l’autorisation, j’ai vécu le 258e cursillo pour la communauté St –Luc à Sherbrooke.
De plus, c’était un des premiers Cursillos mixes à se tenir à cet endroit et j’étais curieux de savoir comment cela se vivait. C’était pour moi une toute nouvelle expérience.
J’ai fait partie des communautés St-Luc et St Martyrs-Canadiens de Guelph pendant une couple d’années jusqu’à mon déménagement à Asbestos au début de 2006 après avoir pris ma retraite.
Dès notre arrivée, je me suis impliqué au niveau du Cursillo, j’ai été animateur, rolliste, responsable de communauté et avec mon épouse, Recteur Rectrice du 272e cursillo en 2000.
Francine et moi sommes toujours assidus à nos ultreyas dans la communauté St Luc où nous occupons quelques petites responsabilités.
Je disais plus haut que mon premier cursillo avait changé ma vie d’une façon assez radicale. Cela m’a amené à m’occuper avec l’aide de Francine de notre petite mission de Guelph dans la préparation de nos eucharisties qui se tenaient dans le gymnase de l’école francophone St-René. Nous avons fait cela pendant plusieurs années jusqu’à la retraite apprenant au fil des ans à faire vivre le plus pieusement et fraternellement possible le grand mystère de l’Eucharistie en communauté.
En arrivant à Asbestos, rien de plus naturel que de nous joindre à la paroisse St-Isaac-Jogues qui nous a accueilli à bras ouverts pour le service à l’autel, lecteur. De plus, nous avons joint la chorale du dimanche et celle des funérailles. Au fil des ans, je me suis impliqué au niveau de l’administration de la paroisse comme marguillier et comme gestionnaire depuis la fusion en une nouvelle paroisse.
De plus, ces dernières années, je me suis aussi impliqué dans une forme de pastorale au niveau de l’hôpital où j’assiste le prêtre pour les messes au niveau des résidents du CHSLD local. Ce qui me fait fréquenter une clientèle assez particulière que je connaissais mal et que j’apprends à aimer de plus en plus.
Je suis aussi ministre de communion environ une fois par mois dans deux Résidences pour personnes âgées, le dimanche. Je dois dire que c’est un ministère que j’aime d’une façon spéciale et qui me fait vivre intensément l’action au sein du Cursillo.
Toutes ces petites actions au niveau de ma communauté en Église ne m’empêchent pas d’avoir une vie sociale laïque. Je participe dans l’Association des retraités où j’ai été administrateur pendant quelques années.
Je joue dans deux ou trois ligues de quilles et je m’adonne à une couple d’autres passions: la marche qui m’a amené à faire quelques pèlerinages à pieds incluant celui de Compostelle en 2007 avec mon épouse Francine et quelques autres au Québec et en Ontario.
Je trouve toujours un peu de temps pour une autre passion, la moto, qui me fait découvrir plus profondément mon petit coin de pays. J’ai une vie de retraité bien remplie...
il y a toujours quelque chose à faire.
Sans le Cursillo et la soif et la faim d’apprendre à connaître toujours davantage Dieu,
le Christ Jésus et toute la richesse de l’Église, je crois bien qu’il me manquerait quelque chose et je peux difficilement imaginer qu'elle serait ma vie.
Chaque fois que je découvre des choses nouvelles à propos de Dieu et de l’Eglise,
je m’aperçois qu’il y a encore plus à découvrir. C’est comme un puits profond qui ne finira jamais de révéler sa grandeur.
En conclusion, mon témoignage en action que le Cursillo m’amène à vivre se compose,
je pourrais dire, d’une multitude de petites actions, rien d’extraordinaire,
un peu à mon image, je crois.
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Au fil des années, j’ai appris à connaître et découvrir mes forces
et aussi mes faiblesses ce qui me permet maintenant
un meilleur discernement au niveau de mes implications
au sein du mouvement Cursillo et communautaire
aussi bien en Église qu’au niveau laïc.
Sans ce petit oui donné un jour au mouvement Cursillo,
mon action en communauté serait probablement fort différente
et cela sans parler de ma vie familiale.
De Colores
Roger Laroche