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Marie-Dina-Adelaïde Bélanger est née le 30 avril 1897 à Québec dans la paroisse St-Roch.
Elle est la fille unique d’Olivier Octave Bélanger, né le 21 avril 1871,
teneur de livres et de Séraphia Matte, née le 3 avril 1870.
Ses parents se sont mariés le 22 juin 1896 à Portneuf.
Ses parents ont bien des ressemblances avec ceux de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus: même milieu bourgeois, et surtout même foi et mêmes vertus qui imprègnent l’atmosphère de la petite maison de la rue du Roi à Québec.
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Dès l'âge de 8 ans, Dina fait des études musicales qu'elle poursuivra jusqu'en 1914 avec des éducatrices religieuses.
À l'âge de dix ans, Dina fit sa première communion.
Elle décrit ce grand événement de sa vie:
"Cette première union intime laissa dans mon âme,
entre autres grâces, la soif de son Corps et de son Sang,
faim qui allait s'accroître à chacune de ses visites dans l'avenir."
Elle reçut le même jour le sacrement de Confirmation.
Elle fait ses études primaires et secondaires au couvent de Saint-Roch et de Jacques-Cartier ainsi qu'au pensionnat Bellevue tenu par les Dames de la Congrégation de Notre-Dame..
De 1916 à 1918, Dina fréquentera l'Institute of Musical de New York et habitera alors chez les religieuses de Jésus-Marie à l'Our lady of Peace Residence.
Comme son père, elle excellera en musique, notamment en harmonie et remportera de brillants succès.
Dina habitera chez ses parents à son retour à Québec et donnera de brillants concerts au profit des oeuvres de charité de Québec et assistera sa mère comme bénévole à la paroisse Notre-Dame-de-Jacques-Cartier.
À 24 ans, le 11 août 1921, ressentant l'appel à donner sa vie pour le Christ, Dina Bélanger quitte tout et entre au couvent
Jésus-Marie de Sillery.
Le 15 août 1923, elle prononce ses voeux et devient religieuse,
prenant le nom de Marie Sainte-Cécile-de-Rome.
Elle est affectée au couvent de Saint-Michel-de-Bellechasse où elle enseigne la musique.
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Après seulement cinq semaines, en soignant une élève, elle contracte un virus qui dégénère en tuberculose.
Elle revient habiter Sillery et consumera sa vie à partir de là dans la souffrance.
La maladie dégénère et la conduit à la mort, après huit ans de vie religieuse,
le 4 septembre 1929, à l’âge de 32 ans.
C’est par son autobiographie, écrite à la demande des supérieures de sa communauté et publiée en 1934 sous le titre "Une vie dans le Christ", que Dina Bélanger se fait connaître après sa mort.
Le récit de son expérience humaine et de son cheminement spirituel fait découvrir
en Dina Bélanger une mystique, c’est-à-dire une personne qui perçoit à un degré élevé
la présence de Dieu en elle et dans le monde.
Son autobiographie écrite à la demande des supérieures nous révèle donc sa vie mystique.
Selon le pape Jean-Paul II:
« Elle avait des dons de musicienne qui l’ont sans doute préparée à l’accueil de la présence divine et à la louange qui va au-delà des mots ».
Après la mort de Dina Bélanger, de nombreuses faveurs ont été obtenues par son intercession et le procès diocésain pour sa béatification a commencé à Québec en 1939.
La même année, dans le petit village de Lamèque au Nouveau-Brunswick, un jeune bébé était condamné suite à une hydrocéphalie (tête d’eau).
Après une neuvaine à Dina Bélanger par la famille, le petit se rétablit, et cela sans
séquelles.
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Les médecins considérèrent cette guérison comme miraculeuse et c’est ce miracle qui a servi à la béatification de Dina par le Pape Jean Paul II.
Le 20 mars 1993, le Pape Jean-Paul II
déclara cette mystique et musicienne,
bienheureuse.
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Dina Bélanger est la première « sainte » née à Québec,
berceau de la civilisation chrétienne et française en Amérique.
Sa fête est célébrée le 4 septembre.