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Élisabeth Bergeron est née le 25 mai 1851 à La Présentation près de St-Hyacinthe.
Elle est la quatrième d’une famille de onze enfants vivant dans la chrétienté.
Les temps sont difficiles et la famille est très pauvre.
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Son père se nomme Théophile Bergeron
et sa mère, Basilisse Petit.
Élizabeth fréquente l'école du rang
et comme elle a développé un amour particulier pour le cathéchisme, elle obtient une permission particulière pour faire sa première communion à l’âge de 8 ans.
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En 1865, à l’âge de 14 ans, elle désire entrer chez les sœurs de la charité de St-Hyacinthe, mais elle est refusée étant trop jeune.
La même année, c'était la "crise économique" et la famille d’Élisabeth dut s’exiler
aux États-Unis. Ils demeureront à Brunswick et par la suite à Salem.
Élisabeth travaillera dans une manufacture avec la tâche de refiler le coton.
Le soir, elle enseigne le catéchisme aux enfants de son entourage.
Elle désire ardemment devenir religieuse, c'est ce qui la passionne ardemment.
À 19 ans, en 1870, la famille est de retour au Québec et s'installe
au 403 Girouard à St-Hyacinthe.
Élisabeth n’a qu’une idée en tête, devenir religieuse.
Elle fait des démarches pour entrer dans trois communautés religieuses et essuie
des refus à chacun des endroits.
Mgr Louis-Zéphirin Moreau, évêque de St-Hyacinthe, a le désir et l'ambition de développer l’instruction dans les campagnes canadiennes notamment dans son diocèse de St-Hyacinthe.
Il connaît Élisabeth Bergeron et lui demande tout simplement de fonder une communauté de sœurs enseignantes et lui offre sa pleine collaboration pour rendre à terme ce projet.
Élisabeth n’a pas un gros bagage d’instruction et dit à Mgr Moreau:
"Si vous croyez que je puisse réaliser vos désirs malgré mon ignorance
et mes inaptitudes; je suis à votre disposition".
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Dans l’humilité et la détermination, elle s’abandonne tout simplement
à la Divine Providence et relève le défi.
Le 12 septembre 1877, Mgr Moreau pose les base de l'Institut et nomme Élisabeth Supérieure de "l’Institut des Sœurs de Saint-Joseph" alors fondé au village de La Providence.
Le 17 septembre, déjà 80 enfants sont présents pour la rentrée.
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En mai 1878, Élisabeth et ses compagnes reçoivent le saint-habit et Élisabeth portera le nom de Soeur Saint-Joseph et sera appelé par la suite Mère Saint-Joseph.
La communauté prend rapidement son essor et Élisabeth en restera la référence jusqu’à la fin de sa vie.
Elle prône l’éducation, fonde des écoles et s’occupe à vivifier sa communauté tout en gardant un esprit de pauvreté évangélique.
Mère Élisabeth était présente auprès de ses consoeurs et de ses supérieures.
Elle occupa la tâche de Responsable de l'administration jusqu’en 1925.
L'éducation étant sa priorité, elle a répondu aux nombreuses demandes des curés et des commissions scolaires du diocèse.
Elle animait sa communauté en cultivant un esprit d'évangile.
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Élisabeth est décédée le 29 avril 1936 suite à une pneumonie double à l'âge de 84 ans.
En 1936, l’œuvre d’Élizabeth est très vivante et compte :
534 religieuses qui oeuvrent dans 48 maisons d’enseignement.
Élisabeth Bergeron est déclarée Vénérable le 12 janvier 1996.
La promulgation du décret sur l’héroïcité des vertus,
par le pape Jean-Paul II, a eu lieu sur la
Place Saint-Pierre-de-Rome à midi, le 12 janvier 1996.
Mgr Louis Langevin, évêque de Saint-Hyacinthe, était présent.
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La mission d’Élisabeth se poursuit encore aujourd’hui.
Le dynamisme qu'elle a déployé est toujopurs apparent.
Ses filles spirituelles, attentives aux besoins du temps, empruntent de nouvelles avenues, se concertent, donnent à la mission le souffle d’Élisabeth Bergeron.
Des personnes associées à la Congrégation s’inspirent de sa spiritualité
et s’engagent à sa suite.
Le Centre "Élisabeth-Bergeron" assure les liens avec les nombreux(ses)
amis(es) d’Élisabeth. Les visiteurs qui se rendent au tombeau pour la prier se multiplient.
La ferveur se maintient autour de la Vénérable Élisabeth Bergeron.
Un musée mis sur pied en juin 1999, permet de découvrir les traces matérielles de son passage sur terre ainsi que l’œuvre de ses collaboratrices.