Antoine-Frédéric (Frédéric) Ozanam est né le 23 avril 1813 à Milan en Italie.

Le père de Frédéric, Jean-Antoine-François Ozanam 1773-1837, est originaire
de Dombes en France au nord de Lyon et fils de notaire.
En 1797, il réside à Milan en Italie où il poursuit ses études et devient médecin.

Le 22 avril 1800, Jean-Antoine-François se marie à Marie Nantais 1781-1848.

Les parents de Frédéric ont eu onze enfants dont seulement trois vivront.
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En 1816, la famille retourne à Lyon en France. Jean-Antoine-François pratiquera la médecine à l’Hôtel-Dieu. (photo de gauche)

La famille habite rue Pizay à Milan. (photo de droite)
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Dans son enfance, Frédéric accompagnait souvent sa mère qui portait secours à des familles dans le besoin.

À l'âge de 9 ans, Frédéric entre au collège royal de Lyon.

C'est un élève brillant et un disciple du célèbre professeur de philosophie, l’abbé Noirot.
Durant 15 mois, il fut interpellé intérieurement et troublé par une crise de doute religieux.

Finalement, Frédéric retrouve la paix intérieure et promet à Dieu de vouer sa vie au service de la vérité. Il publie alors un livre ayant pour titre « Démonstration de la vérité de la religion catholique ».

En 1829, il obtient son Bacc. en lettres.
Son père nourrit beaucoup d'ambition pour son fils et espère qu’il entrera dans la magistrature.
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Deux ans plus tard, il poursuit ses études à l’École de droit de Paris. C’est l’heure de l’anticléricalisme .

Il collabore à la publication « L’abeille française » fondé par l’abbé Noirot, son apport représente plus de 250 pages.

À Paris, il est déçu par les courants anti-catholiques qui se vivent.
Certaines personnes dans les milieux universitaires considèrent le christianisme comme mort. Frédéric Ozanam, fervent catholique, est outré, il passe à l’action et décide d’orienter sa vie vers l’aide aux plus démunis.
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En 1832, à une époque où de nombreux foyers souffrent du manque d’hygiène et de conditions de vie difficiles, une épidémie de choléra touche la France et fait 100 000 victimes.
C'est dans ce contexte que Frédéric Ozanam a l’idée de créer un groupe de jeunes catholiques composé de braves et pieux amis qui joignent les œuvres à la parole et ainsi affirment la vérité de leur foi dans l'action.
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Le 23 avril 1833, Ozanam fonde avec des étudiants et paroissiens de l’Église Saint-Étienne-du-Mont, une petite société pour aider les pauvres qui prendra le nom de "Conférence de la charité".
C'est ce qui deviendra "Les Conférences Saint Vincent de Paul".
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À 21 ans, Frédéric obtient sa licence en droit,
à 22 ans, sa licence en ès arts
et en 1834, il obtient son doctorat en droit.

Après avoir obtenu sa licence et son doctorat en droit,
c’est un retour à Lyon où il devient avocat et pratique ce métier à la Cour Royale de Lyon.
Il exerce sa profession sans conviction et est d'avantage attiré par le professorat.

Passionné d’Histoire et de Lettres, il réalise une thèse de doctorat ès-lettres sur " Dante et la philosophie catholique du XIII siècle".
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En 1839, il enseigne la philosophie au collège d’Orléans et introduit un cours de droit commercial.

Avant son départ pour Paris, Frédéric se fiance à Amélie Soulacroix (1820-1894).
Cest la fille du recteur de l’Académie de Lyon, Jean-Baptiste Soulacroix
et de Zélie Magagnos.

En octobre 1840, il est nommé suppléant à la chaire de littérature étrangère de la Sorbonne à Paris.

Le 23 juin 1841, Frédéric et Amélie unissent leur vie par le sacrement de mariage à l’Église Saint-Nizier de Lyon.
Quatre années plus tard, ils devinrent les parents d'une petite fille qu'ils nommeront Marie.

À partir de 1841, Frédéric enseigne en permanence à la Sorbonne. Il fait un voyage à Rome et en Italie du sud avec sa jeune femme et aborde l'étude de l’histoire de ce pays.
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En 1844, il est nommé officiellement titulaire de la chaire Fauriel.
Là. il enseigne et donne des conférences.
Frédéric effectue des voyages d’études en Italie, en Allemagne, à Londres, en Espagne et autres.
Il continue ses recherches sur la littérature anglaise,
la civilisation du cinquième siècle, l’histoire des temps des barbares et sur les religions etc..
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En 1852, Frédéric Ozanam souffrant d'une tuberculose rénale, se réfugie dans les Pyrénées.
Il revient en France et meurt à 40 ans, le 8 septembre 1853 à Marseille des complications de sa maladie.
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Il repose dans la crypte de l'église Saint-Joseph-des-Carmes au 70 rue de Vaugirard.

Une plaque comémomérative est apposée, en 2013, année du bicentenaire de sa naissance, à l'entrée de l'église.
Cette plaque rappelle que Frédéric Ozanam est enterré dans la crypte de cette église.

Le diocèse de Paris a entamé la procédure de béatification de Frédéric Ozanam en 1925.

La cause a été conclue en juin 1996 par Jean-Paul II.
Sa béatification eut lieu à l'église Notre Dame de Paris,
par le pape Jean-Paul II, le 22 août 1997, dans le cadre des Journées Mondiales de la Jeunesse.

Ozanam a connu depuis un étonnant regain de notoriété.
"On peut voir en Frédéric Ozanam un précurseur de la doctrine sociale de l'Église, que le pape Léon XIII développera quelques années plus tard (Note 6 dans l'encyclique Rerum Novarum)". Jean-Paul II

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Lionel Jospin, alors Premier Ministre, témoignera en ces termes:
" Le créateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul a contribué efficacement à la réconciliation de l’Église et de la République.

Il a ainsi favorisé l’émergence d’une conception française de la laïcité, respectueuse de la liberté religieuse, expression de la liberté de conscience".