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François de Montmorency-Laval est né le 30 avril 1623
              
            à Montigny-sur-Avre , diocèse de Chartres, en Normandie, France. 
            Il est baptisé le même jour sous le prénom de François-Xavier 
            à l'église St-Martin de Montigny-sur-Avre. 
            Il était membre de la haute noblesse française. 
            
            Le père de François, Hughes de Laval,
            seigneur de Montigny, Montbaudry, Alaincourt et Revercourt appartient à la famille des Montmorency, famille illustre de la France qui remonterait à la Gaule païenne. 
            
            Les Montmorency portaient le titre de Premiers barons de France. Il était contemporain de Hugues Capet, roi de France et fondateur de la dynastie des capétiennes. Hugues de Laval est décédé le 11 septembre 1636.
            
            La mère de François, Michelle de Péricard,  est née en 1599 et décédée en 1659.
            Elle était la fille de Nicolas Péricard, seigneur de Ste-Étienne en Normandie. 
            
            La famille de François se compose de six garçons et  deux filles. 
            Ses deux  frères aînés, François et Gabriel, seront militaires.
            
            François était destiné par sa famille à l'état ecclésiastique auquel lui-même aspirait.
            Il fut tonsuré à l'âge de 8 ans comme c'était l'usage à l'époque.
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De 1631 à 1641, il  
            fit des études classiques au collège des Jésuites de Laflèche, situé dans le département de la Sarthe.
          Il réussit avec grand succès ses études littéraires et philosophiques.
  
            En 1637, son oncle François de Périgard, évêque d'Évreux,
le nomme Chanoine
            de la cathédrale. 
  
            Suite à la mort de son père, en 1639, et vu la précarité des biens familliaux,
il dut faire des sacrifices pour continuer ses études.
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En 1641, François s'installe à Paris, au collège Clermont 
            et fait sa théologie.
            
            En secret, depuis 1642, il rêve de devenir missionnaire, 
il est membre de "Les Bons amis" 
(cercle de jésuites qui s'occupent de missions).
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            En 1644, un tragique événement marque la vie de François. Ses frères aînés François 
            et Gabriel, engagés dans l'armée à Fribourg et à Nordlingen,  tombent au combat.
      
  
François hérite du patrimoine et des obligations familiales.
Sa mère, inquiète et secondée par l'évêque d'Évreux, supplie son fils de quitter l'état ecclésiastique
et de se marier afin de soutenir l'honneur de sa maison. 
François avait déjà donné sa vie à Dieu. 
            Il décide toutefois de suspendre ses études et retourne à Montigny.
Il met de l'ordre aux affaires de la famille et retourne au collège de Clermont. 
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En 1646, il est sous-diacre.
            
            Le 1er mai 1647, il reçoit le sacrement de l'Ordre. 
Prêtre à 24 ans, il poursuit des études à Paris et il s'y distingue par son zèle, sa piété et sa vertu. 
          François se consacre aux soins des malades et à l'instruction des délaissés. 
          
          En 1648, il est nommé archidiacre du diocèse d'Évreux. 
En 1649, il obtient une licence en droit-canon décernée par l'Université de Paris.
          
En 1654, François cède son héritage familial, son patrimoine et ses droits d'aînesse 
            à  son frère cadet Jean-Louis.
          
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Le 8 décembre 1658, à 35 ans, François de Laval est nommé Évêque dans la chapelle de l'Abbaye de St-Germain-des-prés.
            
            Il s'occupe des pauvres et des malades dans la grande tradition de St-Vincent de Paul.
            
            Il réforme un monastère d'hospitalières tombé en ruine.
            
          Il devient administrateur et confesseur de deux communautés de femmes. 
        
Le 13 avril 1659, après avoir prêté  serment de fidélité au roi Louis XIV, c'est dans dans un abandon total à Dieu qu'il s'embarque sur les quais de La Rochelle pour Québec.
            
            Il avait pour mandat l'édification d'une Église canadienne à titre de premier évêque de la Nouvelle-France. 
            
            C'est dans un détachement et dans la pauvreté que débuta cette grande mission. 
            La population française était de 2,000 âmes. 
            
            C'était une colonie française et la Nouvelle-France était alors un pays de mission.
            
            
            
Les Jésuites étaient débarqués en 1625, ils furent accueillis par les Récollets qui eux étaient  déjà là
en 1615.
            
            Les Récollets ont été présents au Québec 
            de 1615 à 1629 et de 1670 à 1849.
            
            À l'arrivée de Mgr. de Laval, en 1659,
il existait: un collège de garçons depuis 1635,            
            un séminaire pour jeunes filles 
            et un hôpital depuis 1639.
            
            En 1659, l'effectif ecclésiastique se composait de : 
            - 17 Jésuites qui s'occupaient des missions indiennes, 
            - 4 Sulpiciens qui prenaient soin de la paroisse 
            de Montréal, 
             - 6 séculiers chargés du ministère paroissial dans les régions de Québec et  Trois-Rivières.
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            Mgr. de Laval s'installe d'abord chez les Ursulines puis chez les Hospitalières et en 1662,
il fait l'acquisition d'une vieille maison où il réunit son petit clergé. 
            
            En 1660, Mgr. de Laval complète sa première visite pastorale en commencant par Gaspé. 
            
            Il dut imposer son autorité à toute la colonie française car depuis 25 ans, 
            en l'absence d'un évêque, chacune des autorités ecclésiastiques menait sa barque comme elle  le pouvait et souvent non-conforme à l'ordre établi dans cette colonie française qui relève du Roi Louis XIV. 
            À cause de la trop grande influence civile,
            il dut alors constituer un tribunal ecclésiastique. 
            Ça ne fit pas l'affaire du Gouverneur en place, Pierre de Voyer d'Argenson, Vicomte d'Argenson.
            
            
En 1665, Louis XIV intervient et écrit:
  "Il était absolument nécessaire de  tenir dans une juste balance l’autorité temporelle qui réside dans la personne du Roi et de ceux qui le représentent, et la spirituelle qui réside en la personne du Sieur Évêque et des Jésuites, de manière toutefois que celle-ci soit inférieure à l’autre".
  
  Il obtient du Roi la permission d'interdire la vente de l'eau-de-vie qui faisait des ravages.
 
            
            Le 23 mars 1663, Mgr de Laval, obtient du roi la permission de construire un séminaire à Québec. Il avait en tête un grand séminaire où on formerait les jeunes clercs pour évangéliser la colonie.
            
            En dépit de ses origines illustres et de sa dignité nouvelle, Mgr. de Laval exerçait les plus humbles ministères, soignant les malades, faisant leurs lits, donnant l’extrême-onction aux Indiens.
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            Le 26 mars 1663, Mgr de Laval fonde le Séminaire de Québec. 
            
            L'approbation royale est donnée le mois suivant. 
            
            Ce séminaire  servira de clergé à l'Église de Québec .
            
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En 1664, Mgr. François de Laval, érige canoniquement 
            la paroisse de Québec. 
            Il implante au Canada certaines dévotions, 
            notamment celle de la Sainte-Famille et de Sainte-Anne.
            
          Le 25 janvier 1665, le séminaire de Québec fut affilié 
          au séminaire des Missions étrangères de Paris, 
          avec lequel il allait entretenir des liens très étroits d'amicale collaboration.
            Le 14 mars 1665, par mandement, il établit la confrérie de la Sainte-Famille à Québec.
          
Le 9 octobre 1668, il fonde le Petit Séminaire où huit jeunes canadiens et six Hurons se destinent à l'état ecclésiastique et il met sur pied une école de métiers à St-Joachim. 
          
Le 1er octobre 1674, le pape Clément X signe à Rome   des bulles érigeant canoniquement le diocèse de Québec et l'église paroissiale devient cathédrale.
            
Le 6 août 1676, par lettre canonique, Mgr. de Laval reconnaît la Congrégation des filles séculières de Notre-Dame de Montréal fondée par Marguerite Bourgeoys. 
En 1678, il pose la première pierre du Séminaire proprement dit; l'édifice sera logeable en 1681,
mais la construction se prolongera pendant 20 ans.
Le 3 novembre 1684, il érige canoniquement plusieurs paroisses dont La Nativité de Notre-Dame de Beauport et le 12 novembre 1684, le Chapître de Québec qui existe déjà depuis assez longtemps. 
          
    
            
Le 8 mai 1708, à l'âge de 85 ans, 
            Monseigneur François de Laval 
            meurt à Québec durant la semaine sainte. 
            
            Durant les dernières années de sa vie,
l'évêque de Québec était devenu un grand handicapé physique, suite surtout à ses tournées missionnaires. 
            
            Sa dépouille mortelle est  inhumée dans la crypte 
            de la cathédrale de Québec. 
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Monseigneur François de Laval, fut béatifié le 22 juin 1980  par le pape Jean-Paul II
            à la suite de l'important dossier de miracles et de faveurs obtenus en le priant. 
            A sa mort, Mgr de Laval n'avait plus rien. 
            Il avait tout donné  aux pauvres.
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Jeudi le 3 avril 2014  Mgr. de Laval est canonisé par
le pape François
            
            Saint François de Laval était connu pour son engagement à l'évangélisation et sa générosité. il a consacré ses dernières années à la prière, à la pénitence et au service des pauvres.
            
            Après avoir présenté sa démission comme évêque de Québec, il a consacré ses dernières années à la prière, à la pénitence et au service des pauvres.
            
            Attachant une grande importance à l'éducation, il a fondé un petit et un grand séminaire.
Le Séminaire de Québec, qui a donné naissance à l'Université Laval, a apporté au cours des siècles une contribution importante à l'enseignement supérieur non seulement au Québec et dans le reste du Canada.