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John Littleton est né en 1930 dans une plantation située à Tallulah en Louisiane aux États-Unis.
Son père est John Littleton Sr. et sa mère Bertha Brown.
Ils ont eu trois garçons et deux filles : Philip, John, Preston, Piccola et Helen.
Le père de John est cultivateur et pasteur baptiste.
Étant fils de cultivateur, John aide son père dans les travaux de la terre et l’accompagne dans les différentes petites églises.
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Un drame survient alors que John n’a que 6 ans; sa mère Bertha décède
et
John en sera marqué à jamais.
La famille est alors forcée d’abandonner la ferme familiale.
La vie en Louisiane pour les Littleton n’était pas facile à cette époque et ce, depuis plusieurs décennies; pour relativiser l'ampleur de la misère de cette période,
le grand-père de John a même connu l’esclavage.
C'est peut-être une explication qui justifierait le goût pour John de composer et chanter plus tard des textes sur: la justice, l’amour et la fraternité.
Jeune, John a déjà une voix exceptionnelle et son entourage lui donne les moyens d’exploiter son talent, notamment par des cours de chants offerts par Mrs. Hays et Mrs. Thompson et ce, quotidiennement.
Pour parfaire ses connaissances musicales, il se fait inviter par des tantes qui habitent la Californie, ce qui l'amène à poursuivre ses études au collège Pepperdine.
A l’époque, son grand modèle de chanteur est Bing Crosby et plusieurs autres dont il interprète les classiques.
Le jeune John Littleton désire découvrir le monde et effectue son service militaire en Europe, plus précisément à Reims.
Il a le grade de caporal.
Accompagné de compagnons militaires, il participe à des concerts-galas à Reims, sa voix de Basse-Baryton est très appréciée.
C’est lors d'un de ces galas que John fait la connaissance de sa future épouse Jeanine Dibik.
Elle est la fille de Jean et de Estelle Dibik.
Jean est originaire de Tchécoslovaquie et Estelle est née à Vincennes en France.
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Les Dibik tiennent un magasin et studio de photographie à Reims,
Jean est un photographe de renom.
John n’a pas tardé à se faire accepter par la famille.
Le service militaire terminé, John ne retournera plus aux États-Unis pour y demeurer.
Supporté par sa future belle-famille, il prend de plus en plus racine en France, il se familiarise avec la langue française,
ce qui est très demandant pour un américain de langue anglaise.
Il s’inscrit au Conservatoire National de Paris où il excelle.
Il interprète plusieurs rôle dans des opéras et remporte des concours internationaux de chant.
Le conservatoire terminé, une multitude de voies s’offre à lui, soit l'art lyrique
soit s’engager dans le chant populaire ou suivre les pas de son idole Bing Crosby.
Il fut même sollicité comme comédien-chanteur par la Metro Goldwyn Mayer.
Il dut refuser à cause d’une série de concerts pour lesquels il était déjà engagé en France.
Le 10 juillet 1957, John Littleton épouse Jeanine-Estelle Diblik.
La cérémonie du mariage a lieu en l’église catholique Saint André de Reims.
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John et son épouse s’installeront à Reims.
ils ont un bureau dans le 8e arrondissement de Paris où John s’occupe d'une grande partie de ses travaux, notamment des rendez-vous professionnels, des pratiques de chants avec ses musiciens ou de l'administration etc..
De leur union, naquirent deux enfants, Doris et Patrick.
Suite à un concert donné à l’Élysée Palace de Vichy,
des jeunes l’ont approché pour lui proposer de se joindre à leur groupe pour animer leurs célébrations religieuses.
John fut très ébranlé par cette rencontre et il réalise que sa vie peut prendre un grand virage.
Il décide donc de se joindre à eux.
Leurs attentes premières étaient que John évolue avec eux dans le style négro-spiritual, sachant que John avait un profond attachement à ce style de mélodies...
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IL CHOISIT DE CHANTER POUR DIEU ET CE, POUR LE RESTE DE SA VIE.
La vraie vocation vient donc de s'amorcer et John se met à la tâche.
Il prend d'abord la décision de ne pas copier ce qui était spécifique aux Américains, notamment le négro-spiritual et il invente un nouveau style de chants qui se veut rassembleur et simple en la langue parlée en France où il a élu domicile.
Il fait en sorte que les gens puissent participer à ses concerts de façon candide
et opte pour un langage simple.
Également, il veut que ses chansons puissent être retenues facilement.
Il fera en sorte que ses chansons deviennent des louanges, des demandes ou des prières
à Dieu et le tout, exécuté dans la joie et dans la fraternité.
La nouvelle mission étant en marche, John Littleton s'adjoint des collaborateurs notamment: l’Abbé Zurfluh, Maurice Debaisieux ou Odette Vercruysse.
Après avoir popularisé quelques-unes de ses chant comme « Les mains ouvertes »
« Je cherche » et d’autres, sa réputation se répand et John est en demande dans plusieurs pays dont le Japon, la Nouvelle-Calédonie, le Cameroun, la Pologne, les États-Unis et autres.
Il ne se limite pas aux grandes salles, il visite de petits villages et il sera toujours disponible pour ceux qui l’invitent: il se veut le messager de Dieu.
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